Bannière Ukraine 17 juin [Keystone]
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Vladimir Poutine accuse l'Occident d'attiser les "flammes de la guerre" en Ukraine

- Dans un long discours prononcé à Moscou devant le Club international de discussion "Valdaï", Vladimir Poutine s'est livré à une charge virulente contre les Etats-Unis et leurs alliés, accusés de chercher à contenir le développement d'autres civilisations, d'être "aveuglés" par le colonialisme et "d'attiser les flammes de la guerre" en Ukraine.

- La Russie a prévenu que les satellites commerciaux des Etats-Unis et de leurs alliés pourraient devenir des cibles légitimes pour la Russie si ces pays s'impliquent dans la guerre en Ukraine.

- Les autorités d'occupation russe de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé des contrôles des téléphones des habitants dans cette zone dont Moscou a revendiqué l'annexion.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de vendredi

22h25

L'AIEA va enquêter sur les rumeurs de bombe sale ukrainienne

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va visiter "cette semaine" deux sites ukrainiens à la demande de Kiev, selon un communiqué, tandis que le président russe Vladimir Poutine accuse l'Ukraine d'effacer les preuves de préparation d'une "bombe sale".

"Les inspecteurs vont procéder à une vérification indépendante (...) pour détecter tout détournement de matière nucléaire", a expliqué jeudi l'instance onusienne.

22h00

"Si la guerre n'est pas contenue, elle se répandra en Europe"

Alors que l'Ukraine gagne du terrain face à l'invasion russe, Vladimir Poutine accuse l'Occident "d'attiser les flammes de la guerre" en soutenant Kiev. Mais pour la vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères Emine Dzhaparova, invitée sur le plateau du 19h30 de la RTS jeudi, cette contre-offensive militaire est la seule solution pour éviter que la guerre ne se répande en Europe.

"Soit on se bat et on survit, soit on meurt. Vivre sous la menace du chantage de la Russie, ce n'est pas une option. On ne peut pas se permettre de fatiguer, et la communauté internationale non plus", a-t-elle expliqué.

>> Plus de détails dans notre article : En Ukraine, "la contre-attaque militaire n'est pas un choix, elle est désormais existentielle"

Elle rappelle encore que l'Ukraine n'a jamais voulu la guerre. "Mon pays est dédié à la paix, nous n'avons jamais agressé personne. Nous voulions seulement vivre en indépendance, dans la prospérité de l'Europe et pas dans l'héritage soviétique. Et c'est pour ça que la Russie nous a attaqué", constate Emine Dzhaparova.

>> Ecouter son interview en intégralité :

Interview de Emine Dzhaparova, vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères
Interview d'Emine Dzhaparova, vice-ministre ukrainienne des Affaires étrangères / L'actu en vidéo / 9 min. / le 29 septembre 2022

21h40

Antony Blinken qualifie l'utilisation de drones iraniens par la Russie d'"effroyable"

Le secrétaire d'Etat américain Antony Blinken a qualifié jeudi l'utilisation de drones iraniens par les forces russes pour tuer des civils ukrainiens et détruire les infrastructures dont ils dépendent d'effroyable.

"Les Etats-Unis, le Canada et leurs alliés travailleront ensemble pour dénoncer, dissuader et empêcher l'Iran de fournir ces armes", a-t-il ajouté.

Deux mille drones commandés

Kiev et ses alliés occidentaux ont accusé à plusieurs reprises Moscou d'utiliser des drones de fabrication iranienne dans des attaques contre l'Ukraine ces dernières semaines.

L'Ukraine a affirmé qu'environ 400 drones iraniens ont déjà été utilisés contre la population civile ukrainienne, et que Moscou en a commandé environ 2000.

21h35

La Russie veut une enquête de l'ONU sur de prétendues armes biologiques américaines en Ukraine

La Russie a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de lancer une enquête internationale sur l'implication de Washington dans le développement présumé d'armes biologiques en Ukraine, a indiqué jeudi le ministère russe des Affaires étrangères.

"La Russie n'a pas eu d'autre choix que d'adresser une plainte au président du Conseil de sécurité de l'ONU pour demander de lancer une enquête internationale", affirme-t-il dans un communiqué, en précisant que cette plainte a été accompagnée d'un projet de résolution approprié.

Déjà des accusations en 2018

Les accusations de la Russie sur l'implication de Washington dans le développement présumé d'armes biologiques en Ukraine sont "une pure invention", a rétorqué jeudi l'ambassadrice américaine à l'ONU Linda Thomas-Greenfield devant le Conseil de sécurité. "Mais je dois saisir cette occasion pour mettre les choses au clair: l'Ukraine n'a pas de programme d'armes biologiques (...) Les Etats-Unis n'ont pas de programme d'armes biologiques", a-t-elle poursuivi.

La Russie avait déjà accusé en 2018 les Etats-Unis de mener secrètement des expérimentations biologiques dans un laboratoire de Géorgie, une autre ex-république soviétique qui, comme l'Ukraine, ambitionne de rejoindre l'Otan et l'UE.

21h25

Kiev et quatre autres régions pourraient subir de longues coupures d'électricité

La capitale ukrainienne Kiev et quatre régions ukrainiennes pourraient devoir interrompre l'approvisionnement en électricité pour une période plus longue que prévu précédemment en raison des frappes russes sur des infrastructures énergétiques, a déclaré jeudi le conseiller de la présidence ukrainienne Kirilo Timochenko.

Les autorités avaient jusqu'à maintenant indiqué que les coupures d'électricité ne devraient durer que quatre heures par jour pour soulager le système de production et permettre de réparer les dommages causés par les frappes.

Les coupures pourraient dépasser quatre heures

"En raison d'attaques ennemies, les horaires de coupure d'électricité précédemment approuvés dans ces régions ne seront pas respectés et la durée des coupures pourrait dépasser quatre heures", peut-on lire sur le site internet de la présidence ukrainienne.

"Nous faisons tout notre possible. De nombreuses mesures sont prises pour que Kiev et d'autres villes aient de la lumière, mais nous devons réduire l'utilisation de l'électricité en général", lit-on encore dans le communiqué.

19h15

La Chine veut approfondir ses relations avec la Russie

La Chine est prête à "approfondir" ses échanges avec la Russie "à tous les niveaux" et "soutient résolument" Moscou dans les difficultés, a assuré jeudi le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi.

"La Chine soutient résolument la partie russe (...) pour surmonter les difficultés et éliminer les ingérences extérieures", a-t-il aussi confié à son homologue russe Sergueï Lavrov au cours d'une conversation téléphonique. Le compte rendu de l'échange, cité par la télévision publique chinoise CCTV, ne fait toutefois pas explicitement mention de l'Ukraine.

Ces propos sont les premiers depuis la reconduction dimanche pour un troisième mandat du président chinois Xi Jinping à la tête du pays le plus peuplé de la planète.

18h25

Vladimir Poutine veut que l'AIEA enquête sur la "bombe sale" ukrainienne

Le président russe Vladimir Poutine a estimé jeudi que l'Agence internationale pour l'énergie atomique (AIEA) devait se rendre "au plus vite" en Ukraine, accusant ce pays d'être en train d'effacer les preuves qu'il prépare une "bombe sale".

"L'AIEA veut venir (...). Nous sommes pour, au plus vite et de la manière la plus large possible", a-t-il affirmé devant le forum de discussion de Valdaï à Moscou.

18h15

Joe Biden n'a pas l'intention de discuter avec Vladimir Poutine au sommet du G20

La Maison Blanche a souligné jeudi que Joe Biden n'avait "aucune intention" de conduire un entretien bilatéral avec Vladimir Poutine lors du sommet du G20, auquel les deux dirigeants doivent assister en novembre à Bali, en Indonésie.

Joe Biden avait déjà annoncé il y a quelques jours qu'il n'avait "aucune intention" non plus de rencontrer le prince saoudien Mohammed ben Salmane, après la décision de l'OPEP de réduire sa production de pétrole malgré la pression sur les prix causée par la guerre en Ukraine.

16h30

Poutine: "L'Occident attise les flammes de la guerre en Ukraine"

L'Occident joue un "jeu dangereux, sanglant et sale" en Ukraine mais devra tôt ou tard entamer des discussions avec la Russie face à la crise systémique déclenchée par les événements mondiaux des derniers mois, a estimé jeudi Vladimir Poutine.

Lors d'un discours prononcé à Moscou devant le Club international de discussion "Valdaï", le président russe s'est livré à une charge virulente contre les Etats-Unis et leurs alliés, accusés de chercher à contenir le développement d'autres civilisations et d'être "aveuglés" par le colonialisme.

Dans cette nouvelle diatribe, Vladimir Poutine a estimé que l'Occident attisait "les flammes de la guerre" en Ukraine, mais que la Russie ne se laisserait jamais dicter sa politique.

"La décennie la plus dangereuse"

Le monde entre dans sa décennie "la plus dangereuse" depuis la Seconde Guerre mondiale, a encore estimé le président russe.

"Nous sommes à un moment historique. Nous sommes sans doute face à la décennie la plus dangereuse, la plus importante, la plus imprévisible" depuis 1945, a indiqué le dirigeant russe.

"La Russie ne défie pas l'Occident, la Russie défend juste son droit à exister", a-t-il conclu, accusant Américains et Occidentaux de vouloir "détruire, effacer (la Russie) de la carte".

>> Regarder aussi le sujet du 19h30 :

Pour la première fois, Vladimir Poutine a parlé de "guerre" en Ukraine, alors même que la contre-offensive ukrainienne se poursuit
Pour la première fois, Vladimir Poutine a parlé de "guerre" en Ukraine, alors même que la contre-offensive ukrainienne se poursuit / 19h30 / 2 min. / le 27 octobre 2022

16h20

Mobilisation possible d'ex-détenus russes condamnés pour crimes graves

Les députés russes ont approuvé jeudi les amendements à la loi autorisant la mobilisation des anciens détenus qui ont été condamnés pour des crimes graves. Ils pourront désormais être envoyés combattre en Ukraine.

Il s'agit notamment des personnes qui sont sorties de prison il y a moins de huit ans (pour "crimes graves") ou il y a moins de dix ans (pour les "crimes particulièrement graves").

Jusqu'ici, la loi sur la mobilisation décrétée en septembre par le président Vladimir Poutine interdisait de recruter ce type d'ex-détenus.

15h35

Kiev restreint encore l'électricité

La consommation d'électricité va être encore plus restreinte dans les régions du centre de l'Ukraine, après de nouvelles frappes russes sur des infrastructures énergétiques, a annoncé jeudi un conseiller de la présidence ukrainienne.

"Pour éviter l'arrêt complet (de l'approvisionnement) dans le centre (du pays), le secteur de l'énergie est contraint d'imposer des restrictions plus strictes" de la consommation d'électricité, a prévenu sur Telegram Kyrylo Timochenko.

Sont concernées les régions de la capitale Kiev, Tcherniguiv, Tcherkassy et Jytomyr, a-t-il indiqué, sans précisé si les frappes avaient fait des victimes.

12h45

A Zapporijjia, les téléphones surveillés

Les autorités d'occupation russe de la région de Zaporijjia, dans le sud de l'Ukraine, ont annoncé des contrôles des téléphones des habitants dans cette zone dont Moscou a revendiqué l'annexion et où Vladimir Poutine a décrété la loi martiale.

"Les forces de l'ordre de la région de Zaporijjia ont commencé à effectuer des contrôles préventifs aléatoires des téléphones portables des citoyens", a indiqué sur Telegram un responsable de l'occupation, Vladimir Rogov, précisant que la police vérifiera notamment si les habitants lisent la "propagande du régime terroriste de Kiev".

12h15

Moscou accuse Kiev de s'être retiré des négociations de paix

Le Kremlin a accusé l'Ukraine de s'être retirée des négociations de paix en mars avec la Russie "sur ordre" des Etats-Unis, alors qu'"un équilibre très, très difficile avait été atteint" entre Kiev et Moscou.

"Le texte était en fait prêt. (...) Et puis, tout à coup, la partie ukrainienne a disparu des radars, (elle) a déclaré qu'elle ne voulait plus poursuivre les négociations", a déploré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, disant que Vladimir Poutine avait jugé "évident" qu'"un tel rejet des accords déjà convenus se soit clairement produit sur ordre de Washington".

11h10

La Russie prévient qu'elle pourrait cibler les satellites commerciaux occidentaux

Un haut responsable du ministère russe des Affaires étrangères a prévenu que les satellites commerciaux des Etats-Unis et de leurs alliés pourraient devenir des cibles légitimes pour la Russie si ces pays s'impliquent dans la guerre en Ukraine, selon des propos rapportés par l'agence Tass.

Konstantin Vorontsov, directeur adjoint du département chargé de la non-prolifération et de la maîtrise des armements du ministère russe des Affaires étrangères, a jugé que l'utilisation de satellites occidentaux pour soutenir l'effort de guerre des Ukrainiens constituait "une tendance extrêmement dangereuse", lors d'une intervention devant une commission des Nations unies.

"Nous parlons de l'implication, par les Etats-Unis et leurs alliés, de composants d'infrastructures spatiales civiles, notamment commerciales, dans des conflits armés", a-t-il poursuivi, sans citer explicitement d'opérateur de satellites.

Les satellites SpaceX Starlink photographiés dans le ciel vu de Svendborg sur South Funen, au Danemark, le 21 avril 2020. [reuters - Mads Claus Rasmussen]
Les satellites SpaceX Starlink photographiés dans le ciel vu de Svendborg sur South Funen, au Danemark, le 21 avril 2020. [reuters - Mads Claus Rasmussen]

09h50

Les coulisses des reportages en Ukraine avec Annabelle Durand

Depuis le début de l'année, la journaliste de la RTS Annabelle Durand parcourt l'Ukraine. En janvier, elle était déjà dans le Donbass, début mars, quelques jours après l'offensive, elle était à l'ouest, dans la ville de Lviv.

Plus tard, elle parcourra Dnipro ou Kiev et plus récemment encore, Odessa ou Izioum.

Elle raconte dans Médialogues les coulisses de ses reportages dans un pays qui est en guerre depuis maintenant plus de 8 mois.

>> L'interview d'Annabelle Durand dans Médialogues :

la journaliste Annabelle Durand lors d'une intervention au journal de la RTS. [RTS]RTS
Annabelle Durand parcourt lʹUkraine depuis le début de lʹannée / Médialogues / 19 min. / le 27 octobre 2022

09h20

Attaque au drone sur la Crimée

Les autorités de la péninsule de Crimée annexée par la Russie ont annoncé jeudi qu'une centrale électrique y avait été visée dans la nuit par une attaque de drone, qui n'a pas provoqué de gros dégâts.

"Aujourd'hui dans la nuit il y a eu une attaque de véhicule aérien sans pilote sur la centrale thermique de Balaklava", a indiqué le gouverneur de Sébastopol, Mikhaïl Razvojaïev, sur Telegram. "Le transformateur a subi des dégâts minimes. Il n'y a pas eu de victime", a-t-il ajouté.

Mikhail Razvojaïev a précisé qu'il n'y avait "aucune menace pour l'approvisionnement en électricité" et que "l'incident n'affecte pas l'approvisionnement en électricité de Sébastopol et de la péninsule".

Le transformateur de la centrale, qui a pris feu, "était en maintenance et ne fonctionnait pas", a-t-il assuré en précisant que "les travailleurs de la centrale ont rapidement géré l'incendie".

08h50

Reportage dans un centre de formation du système anti-aérien ukrainien

Mercredi soir, la question des drones iraniens utilisés par la Russie en Ukraine a été soulevée au Conseil de sécurité des Nations unies. L’Iran nie livrer ces drones à Moscou. Le président ukrainien affirme quant à lui que la Russie a commandé "environ 2000 de ces fameux Shaheds iraniens".

Ces drones sont utilisés pour viser les infrastructures énergétiques ukrainiennes, dénonce Kiev. Maurine Mercier, correspondante de la RTS sur place, en Ukraine, s'est rendue dans un centre de formation où les militaires ukrainiens apprennent à manipuler les drones civils.

Système D

Dans ce centre de formation militaire à deux pas de la capitale, Alex, le chef du centre, explique que les drones iraniens sont "dans toutes les têtes". "Notre système de défense anti-aérien ne parvient pas à repérer ces drones, parce qu’ils sont principalement faits de plastique ou de matériaux de ce type", raconte le militaire.

Faute de pouvoir compter sur un système de défense antiaérien digne de ce nom, plus performant, c’est le système D qui prime. Les instructeurs racontent comment une application a été élaborée en quelques jours seulement. Elle permet à tous les citoyens de prendre en photo les drones qu’ils aperçoivent dans le ciel.

Les militaires analysent les données pour établir la trajectoire du drone et tenter de le faire exploser. A l’heure actuelle, selon les autorités ukrainiennes, environ deux tiers des engins volants - notamment grâce à ce système – sont interceptés.

Craintes ukrainiennes

Mais la crainte, du côté ukrainien, c’est que la Russie les utilise de plus en plus. "Malheureusement personne ne nous donne vraiment des systèmes de protection anti-aériens. Jusqu’ici, ce sont surtout des mots, du blabla. La France en a promis, mais ce ne sont pour l’heure que des promesses ", explique Alex.

Les Etats-Unis viennent de faire parvenir des systèmes de missiles sol-air efficaces contre ces drones kamikazes, mais pas assez pour protéger le ciel ukrainien, affirment les militaires. Pour eux, des sanctions économiques contre l’Iran ne changeront rien à l’affaire.

>> Le reportage de Maurine Mercier dans la Matinale de la RTS :

Un drone kamikaze iranien photographié par un journaliste de l'AFP à Kiev lors d'une attaque qui a fait 4 morts lundi. [AFP - Sergei SUPINSKY]AFP - Sergei SUPINSKY
Reportage dans un centre de formation où les militaires ukrainiens apprennent à manipuler les drones civils / La Matinale / 2 min. / le 27 octobre 2022

08h30

Plus de 200 sites culturels ukrainiens endommagés

Plus de 200 sites culturels ukrainiens ont été endommagés par les bombardements, selon l'UNESCO. Pour la première fois, elle va lancer jeudi une plateforme numérique qui rassemble des images satellites avant et après l'impact sur eux.

Selon les données de mercredi de l'entité onusienne, 207 sites ont été affectés par les bombardements ou les tirs, mais aucun faisant partie du patrimoine mondial. La situation est "mauvaise" et "pourrait encore se détériorer", a affirmé à la presse à Genève la responsable des urgences culturelles à l'UNESCO Krista Pikkat.

D'autant plus que le nombre ne relaie que les dommages qui ont pu être authentifiés par son organisation. Par région, Donetsk est la plus affectée. Comme celle de Kharkiv, elle rassemble plus de 50 sites où le conflit a provoqué un impact. Suivent Kiev et Lougansk où une trentaine ou un peu moins ont subi des effets des affrontements.

>> Les explications dans La Matinale :

En Ukraine, le patrimoine historique est aussi menacé par la guerre. [HANS LUCAS VIA AFP - FIORA GARENZI]HANS LUCAS VIA AFP - FIORA GARENZI
Plus de 200 sites culturels ukrainiens ont été endommagés, selon l'ONU / La Matinale / 2 min. / le 27 octobre 2022

08h00

La guerre en Ukraine pousse l'Autriche à se questionner sur sa neutralité

En vigueur depuis 1955, la neutralité est devenue l'un des piliers de l'identité autrichienne. Le pays s'est engagé à ne rejoindre aucune alliance militaire et à ne pas accueillir de bases étrangères sur son sol. Cette doctrine est célébrée en grande pompe lors de la fête nationale le 26 octobre.

Mais l'Autriche est membre de l’Union européenne (UE). Le pays soutient donc l'ensemble des sanctions contre Moscou, même s'il refuse de livrer des armes à l'Ukraine.

Pour certains spécialistes et diplomates, ce conflit nécessite de s'interroger sur la pertinence de la neutralité. Selon eux, le principe est une fiction qui ne protège pas le pays. Dans une lettre ouverte, ils demandent au gouvernement d'ouvrir le débat sur cette question.

Cette requête est pour l'heure restée lettre morte. D'après le gouvernement, la neutralité du pays est intangible et la priorité est la recherche de partenariats avec d’autres pays de l'UE qui n’appartiennent pas à une alliance militaire, comme Chypre ou Malte.

>> En lire plus : La guerre en Ukraine pousse l'Autriche à se questionner sur sa neutralité

>> Le sujet du 19h30 :

La guerre en Ukraine relance le débat sur la neutralité de l’Autriche, en vigueur depuis 1955
La guerre en Ukraine relance le débat sur la neutralité de l’Autriche, en vigueur depuis 1955 / 19h30 / 2 min. / le 26 octobre 2022

07h45

La drôle d'histoire de Volodymyr Zelenskly

Quand les soldats russes sont venus fin avril faire du porte-à-porte dans ce petit village occupé de l'est de l'Ukraine pour contrôler l'identité de tous les survivants, Volodymyr Zelensky s'est demandé ce qui allait bien pouvoir lui tomber dessus.

Un des soldats russes a pris son passeport et s'est tordu de rire: "C'est bon les gars, la guerre est finie, on peut rentrer chez nous, on a attrapé leur président !"

Volodymyr Zelensky a, lui, arrêté de retenir son souffle. Mais le soldat russe a ensuite voulu emporter ses papiers d'identité, "en souvenir".

"J'ai répondu 'Mais quel souvenir!? Moi je ne peux pas vivre sans mon passeport !'", mime en s'agitant Volodymyr Zelensky. "Et ils me l'ont rendu", se félicite-t-il les yeux plissés de malice, allant extirper avec sa torche le petit document abîmé.

Né en 1958 en URSS à Bakhmout (est de l'Ukraine), d'une mère qui travaillait dans la grande mine de charbon et d'un père ouvrier, le retraité ukrainien a été chauffeur dans l'armée soviétique, puis ouvrier en bâtiment.

Sans lien de parenté connu avec le président ukrainien, son homonyme d'un petit village du Donbass, dont l'AFP a préféré par sécurité ne pas donner le nom, a traversé ces huit mois de guerre et de bombardements caché dans sa cave.

05h00

La transition énergétique accélérée par le conflit?

Effet paradoxal et positif pour le climat de l'invasion de l'Ukraine, les émissions mondiales de CO2 devraient atteindre un "point haut" dès 2025. Ce en raison de la hausse des investissements dans les énergies vertes due à la "réorientation profonde" des marchés.

"La crise mondiale de l'énergie déclenchée par l'invasion russe de l'Ukraine cause des changements profonds et à long terme qui ont le potentiel d'accélérer la transition vers un système énergétique plus durable et sûr" souligne l'Agence internationale de l'Energie (AIE) dans le document de présentation de son rapport.

"Les marchés de l'énergie et les politiques publiques ont changé depuis l'invasion russe de l'Ukraine, pas seulement pour le temps présent, mais pour des décennies à venir" affirme aussi le directeur général de l'organisme, Fatih Birol, cité dans le rapport.

Malgré elle, la guerre en Ukraine pourrait avoir accéléré la transition énergétique. [KEYSTONE - MATTHEW BROWN]
Malgré elle, la guerre en Ukraine pourrait avoir accéléré la transition énergétique. [KEYSTONE - MATTHEW BROWN]

>> Lire pour plus de détails : Malgré elle, la guerre en Ukraine pourrait avoir accéléré la transition énergétique

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie