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SpaceX n'a plus les moyens de financer le réseau internet Starlink en Ukraine

- Les premiers soldats russes du nouveau groupement militaire entre Moscou et Minsk sont arrivés samedi en Biélorussie.

- La compagnie SpaceX n'a plus les moyens de continuer à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, a prévenu son patron Elon Musk vendredi, un appel du pied au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.

- Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) veut voir des "milliers" de prisonniers de guerre ukrainiens et russes et partage la "frustration" sur ce manque d'accès. "Nous ne pouvons entrer par la force", a déclaré vendredi à Genève son porte-parole Ewan Watson.

- L'Ukraine continue d'engranger les promesses de livraisons de systèmes anti-aériens pour neutraliser la menace des missiles russes. Après l'annonce de l'arrivée d'un système allemand et de la livraison prochaine de modèles américains, le Royaume-Uni a annoncé qu'il fournirait des munitions capables d'abattre des missiles de croisière.

- Les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes en Ukraine constituent clairement "une stratégie militaire" et "une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes", estime la représentante de spéciale de l'ONU Pramila Patten, dénonçant "des cas horribles et des violences très brutales".

Suivi assuré par RTSinfo

22h00

Les Etats-Unis vont maintenir un bataillon en Lituanie

Les Etats-Unis vont maintenir un bataillon blindé en Lituanie au moins jusqu'à début 2026, a indiqué vendredi un haut responsable lituanien à Washington, évoquant la menace persistante que représente la Russie.

Le bataillon est stationné dans la ville de Pabrade, près de la frontière avec la Biélorussie, depuis 2019.

A l'issue d'une rencontre à Bruxelles entre le ministre américain de la Défense Lloyd Austin et son homologue lituanien Arvydas Anusauskas, ce dernier s'est félicité dans un communiqué de la "persistance de cette présence militaire américaine en Lituanie".

19h40

SpaceX n'a plus les moyens de financer le réseau internet Starlink en Ukraine

La compagnie SpaceX n'a plus les moyens de continuer à financer le réseau internet Starlink en Ukraine, a prévenu son patron Elon Musk vendredi, un appel du pied au gouvernement américain pour qu'il prenne le relais.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, SpaceX y a livré des milliers de terminaux qui permettent d'assurer une connexion à internet grâce à une constellation de satellites formant le réseau Starlink.

Selon le directeur général de SpaceX, l'opération a déjà coûté 80 millions de dollars à la société et la facture devrait atteindre 100 millions d'ici la fin de l'année.

Selon CNN, SpaceX a envoyé, le mois dernier, une lettre au Pentagone pour lui indiquer qu'il ne pouvait plus assumer les coûts du service en Ukraine. La société demandait, selon CNN, au ministère américain de la Défense de prendre le relais du financement de l'utilisation de Starlink par le gouvernement ukrainien et son armée, dont le coût était estimé à 400 millions de dollars pour les 12 mois à venir.

19h30

Station électrique en feu après une frappe ukrainienne sur une région frontalière de l'Ukraine

Une station électrique située dans la ville russe de Belgorod, frontalière de l'Ukraine, a pris feu vendredi après une frappe ukrainienne, a indiqué le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov.

"Une station électrique (...) a pris feu après une frappe sur Belgorod", a écrit Viatcheslav Gladkov sur Telegram, ajoutant qu'il faudrait "jusqu'à quatre heures" pour activer une infrastructure de réserve et rétablir l'alimentation en électricité. Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne.

Il n'a pas précisé combien de personnes étaient affectées par cette panne dans cette ville de 330'000 habitants qui n'a jusqu'à présent été que rarement touchée par des tirs en provenance d'Ukraine, contrairement à sa région, visée régulièrement.

18h30

Réponses diverses des Occidentaux face aux menaces nucléaires de Poutine

Quelle stratégie adopter face aux menaces nucléaires de la Russie en Ukraine? Faut-il dramatiser, se taire ou menacer? Les dirigeants des puissances occidentales dotées de l'arme nucléaire se sont exprimés publiquement. Chacun avec des réponses différentes.

>> Ecouter le sujet de Forum :

Les menaces nucléaires de la Russie en Ukraine ne sont plus taboues. [Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP - Mikhail Klimentyev]Sputnik, Kremlin Pool Photo via AP - Mikhail Klimentyev
Les menaces nucléaires de la Russie en Ukraine ne sont plus taboues / Forum / 2 min. / le 14 octobre 2022

Pour Emmanuel Macron par exemple, "moins on en parle, moins on agite la menace et plus on est crédible." Le ton du président français est donc plutôt rassurant. Cependant, ses propos tranchent avec ceux de son homologue américain. La semaine dernière, Joe Biden avait en effet utilisé le terme de "Armageddon", une apocalypse nucléaire.

Du côté européen, le ton s'est révélé également plus inquiétant. "Toute attaque nucléaire contre l'Ukraine entraînera une réponse, pas une réponse nucléaire, mais une réponse militaire si puissante" de la part des Occidentaux "que l'armée russe sera anéantie", a en effet déclaré le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

Du côté du Royaume-Uni, alors qu'elle n'était pas encore en poste, la Première ministre Liz Truss avait clairement brandi la réponse nucléaire. Aujourd'hui, elle reste ferme mais prudente.

Négociations prochaines?

Pour Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie et en Suisse, derrière cette cacophonie inquiétante, "il y a implicitement une petite ouverture sur des négociations." Comme il l'explique au micro de Forum, la crise actuelle rappelle en effet celle des missiles à Cuba en 1962. Une crise qui s'était justement terminée par un "deal" entre Américains et Soviétiques.

>> Ecouter l'interview complète de Michel Duclos dans Forum :

Michel Duclos, ancien ambassadeur de France en Syrie et conseiller spécial à l’institut Montaigne. [RTS]RTS
Les puissances répondent différemment aux menaces de Vladimir Poutine: interview de Michel Duclos / Forum / 6 min. / le 14 octobre 2022

16h30

Vladimir Poutine estime faire "tout comme il faut" en Ukraine

La Russie agit "comme il faut" en Ukraine. Vladimir Poutine s'est adressé vendredi un autosatisfecit après bientôt huit mois de guerre contre son voisin et en dépit de la série de revers qu'enregistre l'armée russe.

"Ce n'est pas agréable ce qui se passe maintenant, mais (si la Russie n'avait pas attaqué l'Ukraine le 24 février), on aurait été dans la même situation un peu plus tard, juste les conditions auraient été plus mauvaises pour nous. Donc, nous faisons tout comme il faut", a répondu le président russe à un journaliste qui lui demandait s'il avait des regrets.

Il a promis en outre la fin prochaine du rappel des réservistes russes et dit ne pas voir, pour l'heure, la nécessité de nouvelles frappes massives en Ukraine. "Le ministère de la Défense était parti sur un chiffre moins élevé que 300'000 hommes", a-t-il dit. "Rien d'autre n'est prévu. Aucune autre proposition n'a été reçue du ministère à cet égard et ce n'est pas nécessaire dans un avenir proche."

15h30

Moscou assure ne pas prévoir de nouvelles frappes "massives"

Le président russe Vladimir Poutine a dit vendredi ne pas prévoir "dans l'immédiat" de nouvelles frappes "massives" sur l'Ukraine, ni d'élargir la mobilisation qu'il a ordonné il y a trois semaines pour faire face aux revers de son armée.

S'exprimant lors d'une conférence de presse après un sommet régional à Astana au Kazakhstan, Vladimir Poutine a assuré que la Russie "n'a pas pour objectif de détruire l'Ukraine", où elle mène une offensive depuis le 24 février.

>> Ecouter un extrait de la conférence de presse de Vladimir Poutine :

"Nous ne nous donnons pas pour mission de détruire l'Ukraine", assure Poutine
"Nous ne nous donnons pas pour mission de détruire l'Ukraine", assure Poutine / L'actu en vidéo / 44 sec. / le 14 octobre 2022

15h00

Vladimir Poutine ne voit pas "la nécessité" de pourparlers avec Joe Biden

Le président russe Vladimir Poutine a dit vendredi ne pas voir l'intérêt de mener des pourparlers avec son homologue américain Joe Biden, même dans le cadre du sommet du G20 prévu en Indonésie en novembre.

Joe Biden avait de son côté affirmé le 6 octobre ne pas exclure une possible rencontre avec Vladimir Poutine durant le sommet.

14h00

Un Russe arrêté avec des drones et des images à la frontière norvégienne

Un Russe, arrêté en possession de deux drones et d'une masse de photos et vidéos tournées en Norvège, a été placé en détention provisoire vendredi, alors qu'il tentait de regagner son pays, a annoncé la justice norvégienne.

Cet épisode survient alors que la Norvège, désormais le principal fournisseur de gaz de l'Europe, a renforcé la sécurité autour de ses installations pétro-gazières après de mystérieux vols de drones près de ces infrastructures et le sabotage présumé des gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique voisine.

11h40

Le CICR veut avoir accès aux milliers de prisonniers

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) veut voir des "milliers" de prisonniers de guerre ukrainiens et russes et partage la "frustration" sur ce manque d'accès. "Nous ne pouvons entrer par la force", a déclaré vendredi à Genève son porte-parole Ewan Watson.

Depuis le début de la guerre en Ukraine en février, l'organisation a pu rendre visite à des centaines de détenus. Mais ceux-ci sont beaucoup plus nombreux.

"Nos équipes sont prêtes depuis des mois", a ajouté Ewan Watson. Il relève l'"urgence" de l'appel lancé à nouveau vendredi. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a semblé récemment reprocher au CICR ce manque d'accès.

"Nous avons besoin d'arrangements pratiques" avec les parties, a affirmé Ewan Watson qui ajoute partager la "frustration" de ceux qui souhaiteraient davantage d'indications sur la situation des prisonniers de guerre. "Nous sommes inquiets", selon lui.

Et d'appeler à honorer les Conventions de Genève pour faciliter ces visites. Le CICR n'a notamment pas pu voir de détenus à Olevnika depuis des mois. Fin juillet, des dizaines de détenus ukrainiens étaient décédés dans un bombardement dans ce site contrôlé par les pro-Russes.

Une manifestation pour la libération des défenseurs de l'usine Azovstal à Kiev le 1er octobre 2022. [Keystone - EPA/ROMAN PILIPEY]
Une manifestation pour la libération des défenseurs de l'usine Azovstal à Kiev le 1er octobre 2022. [Keystone - EPA/ROMAN PILIPEY]

11h30

La "stratégie militaire" du viol dénoncée

Les viols et agressions sexuelles attribués aux forces russes en Ukraine constituent clairement "une stratégie militaire" et "une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes", estime la représentante de spéciale de l'ONU Pramila Patten, dénonçant "des cas horribles et des violences très brutales".

"Toutes les indications sont là", répond Pramila Patten, interrogée par l'AFP à Paris sur le viol comme arme de guerre en Ukraine.

"Quand des femmes et des filles sont séquestrées pendant des jours et violées, quand vous commencez à violer des petits garçons et des hommes, quand on voit une série de cas de mutilations d'organes génitaux, quand vous entendez les témoignages de femmes évoquant des soldats russes équipés de viagra, c'est clairement une stratégie militaire. Et quand les victimes évoquent ce qui a été dit pendant les viols, il est clair que c'est une tactique délibérée pour déshumaniser les victimes" dit l'avocate mauricienne.

>> Lire aussi le témoignage recueilli par la correspondante de la RTS en Ukraine : À Boutcha, une mère et sa fille témoignent de deux semaines de viols et de terreur

Elle relève que les premiers cas de violences sexuelles ont fait surface "trois jours après le début de l'invasion de l'Ukraine", le 24 février dernier.

Représentante spéciale depuis 2017 du secrétaire général de l'ONU chargée de la question des violences sexuelles commises en période de conflit, Pramila Patten précise que l'ONU a vérifié "plus d'une centaine de cas" de viols et agressions sexuelles en Ukraine depuis le début de la guerre"

La commission d'enquête internationale indépendante (créée par une résolution du Conseil de sécurité de l'Onu) a publié un rapport sur la question fin septembre.

>> Lire aussi : Les viols de civils font partie de l'arsenal de guerre russe en Ukraine

10h50

Avancée russe dans l'est de la région de Donetsk

Ces trois derniers jours, des forces soutenues par les Russes ont avancé vers le centre de la ville stratégique de Bakhmout, dans l'est de la région de Donetsk, et ont probablement atteint des villages au sud de la ville, a déclaré la Grande-Bretagne vendredi.

Bakhmout se trouve sur une route principale menant aux villes de Sloviansk et Kramatorsk.

La société militaire privée Wagner "reste probablement" fortement impliquée dans les combats à Bakhmout, a déclaré le ministère britannique de la Défense dans un bulletin de renseignement.

Le ministère a ajouté que la Russie poursuivait ses opérations offensives dans le centre du Donbass et progressait "très lentement".

10h30

Reconstruction du pont de Crimée ordonnée

La Russie a annoncé vendredi ordonner la réparation avant le 1er juillet 2023 du pont de Crimée, partiellement détruit lors d'une explosion samedi dernier que Moscou impute à Kiev.

Le gouvernement "détermine la date limite pour la fin des contrats d'Etat pour l'exécution des travaux au 1er juillet 2023", selon un arrêté signé par le Premier ministre russe, Mikhaïl Michoustine.

Le pont de Crimée, symbole de l'annexion de la péninsule ukrainienne éponyme et crucial pour le ravitaillement des troupes russes engagées en Ukraine, a été partiellement détruit par une attaque au camion piégé, selon Moscou.

Vue aérienne des dégâts du pont de Crimée. [Reuters - Maxar Technologies]
Vue aérienne des dégâts du pont de Crimée. [Reuters - Maxar Technologies]

Les services de sécurité russes (FSB) ont affirmé que cette "attaque terroriste" a été organisée par les renseignements militaires ukrainiens, assurant qu'un agent de Kiev avait coordonné le transit des explosifs à travers plusieurs pays et avait été en contact avec différents intermédiaires.

En réponse, la Russie a mené lundi et mardi des bombardements massifs à travers l'Ukraine, visant notamment des infrastructures énergétiques civiles qui ont provoqué de nombreuses coupures d'électricité et d'eau.

Mercredi, le FSB a dit avoir arrêté huit personnes - cinq Russes et "trois citoyens ukrainiens et arméniens" - suspectées de participation dans cette attaque.

La circulation routière et ferroviaire a toutefois repris partiellement depuis plusieurs jours sur le pont.

>> Lire aussi : Au moins trois morts après l'attentat contre le pont entre la Crimée et la Russie

08h30

Livraisons de systèmes anti-aériens promises

L'Ukraine continue d'engranger les promesses de livraisons de systèmes anti-aériens pour neutraliser la menace des missiles russes.

Après l'annonce de l'arrivée d'un système allemand et de la livraison prochaine de modèles américains, le Royaume-Uni a annoncé qu'il fournirait des munitions capables d'abattre des missiles de croisière.

L'Espagne va fournir quatre systèmes sol-air de moyenne portée "Hawk", selon l'Otan.

Washington fait pression sur les alliés de l'Ukraine pour bâtir de toute urgence une défense antiaérienne "patchwork" à partir d'équipements aux standards de l'Otan.

"Ce que la direction (ukrainienne) a décrit comme la chose dont ils avaient le plus besoin immédiatement, c'est la défense antiaérienne", a rappelé jeudi à Bruxelles le ministre américain de la Défense Lloyd Austin, au lendemain d'une réunion des 50 pays alliés qui coordonnent leur soutien militaire à Kiev.

>> Ecouter aussi le son de La Matinale sur la mobilisation des pays de l'Otan :

Un soldat ukrainien est assis sur un système de missiles anti-aériens près de Sloviansk, dans l'est de l'Ukraine, le 11 mai 2022. [AFP - Yasuyoshi CHIBA]AFP - Yasuyoshi CHIBA
Les pays de l'OTAN ont promis à l'Ukraine de lui livrer dès que possible des moyens de défense anti-aériens / La Matinale / 1 min. / le 14 octobre 2022

08h00

La Russie veut créer un nouveau hub gazier

Sur le front diplomatique, les présidents russe et turc se sont retrouvés jeudi au Kazakhstan en marge d'un sommet régional à Astana, mais n'ont pas évoqué publiquement la proposition de médiation turque évoquée précédemment par le Kremlin.

Vladimir Poutine a proposé la création d'un "hub gazier" en Turquie pour exporter les hydrocarbures russes.

>> Ecouter le son de La Matinale sur l'idée de créer un hub gazier en Turquie :

Une installation de stockage de gaz près de Striy en Russie. [Keystone - Gleb Garanichd]Keystone - Gleb Garanichd
La Russie veut céer créer un "hub" gazier en Turquie pour exporter du gaz vers l'Europe / La Matinale / 1 min. / le 14 octobre 2022

06h40

Plainte déposée en France contre TotalEnergies pour "complicité de crime de guerre"

L'ONG ukrainienne Razom We Stand et la française Darwin Climax Coalitions ont déposé jeudi auprès du parquet national antiterroriste français une plainte contre TotalEnergies pour "complicité de crime de guerre" pour avoir exploité un gisement de gaz fabriquant du kérosène utilisé par les avions russes effectuant des bombardements en Ukraine, a rapporté le journal Le Monde.

Le groupe pétrolier français a rejeté ces accusations, les qualifiant de "diffamatoires", selon un communiqué effectué auprès du quotidien.

Cette plainte, écrit le journal, fait suite à des révélations publiées en août selon lesquelles TotalEnergies était actionnaire à hauteur de 49% du gisement de Termokarstovoïe, en Sibérie, où est produit du gaz stabilisé dans une usine de transformation ravitaillant une raffinerie qui, elle, vend du kérosène à l'aviation russe.

02h15

Des civils ukrainiens formés par l'armée britannique en Angleterre

Avant de rejoindre le champ de bataille dans leur pays, des civils ukrainiens s'entraînent dans la campagne anglaise, dans le sud du Royaume-Uni, avec au programme formation au maniement des armes et au secourisme ainsi que simulation de combats.

Plus de 5700 ont déjà terminé cet entraînement et sont retournés en Ukraine depuis que le programme a été annoncé en juin, indique le ministère de la Défense. Au total, le Royaume-Uni, qui a fourni une aide militaire importante à l'Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février, a proposé de former 19'000 civils ukrainiens sur son sol, une formation de cinq semaines.

Parmi ces futurs soldats, un ancien ingénieur, qui porte désormais le nom de code Panda. "Avant l'invasion, j'étais un civil normal. Mais après, cela n'a plus été possible, je ne pouvais plus vivre comme un civil. Alors j'ai rejoint les rangs des forces armées ukrainiennes", a-t-il raconté.

L'entraînement s'appuie sur la formation initiale d'infanterie du Royaume-Uni. Il s'adresse à des recrues n'ayant pas ou peu d'expérience militaire. Plus de 1000 membres de l'armée britannique, de la Royal Air Force, de la marine participent au programme. Le Canada, le Danemark, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, ont notamment rejoint la formation.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie