Le suivi de la guerre en Ukraine du 24 juin. [Reuters]
Publié

Les forces ukraininennes reculent dans le Donbass

- Quatre explosions ont été entendues à Kiev tôt dimanche matin, touchant un complexe résidentiel proche du centre de la capitale. Il y aurait au moins un mort et quatre blessés, dont une fillette. Le maire de la capitale Vitaliy Klitschko s'est rendu sur place pour inspecter les dégâts.

- La ville de Severodonetsk, théâtre de combats féroces entre les armées ukrainienne et russe depuis plusieurs semaines, est "entièrement occupée" par l'armée russe, a annoncé son maire samedi. Les forces russes et leurs alliés prorusses ont eux annoncé avoir pris le contrôle total de la zone industrielle de l'usine Azot et avoir évacué les 800 civils qui y avaient trouvé refuge.

- Les forces russes et prorusses sont entrées dans Lyssytchansk et des "combats de rue" ont désormais lieu dans cette ville voisine de Severodonetsk, verrou stratégique dans l'est de l'Ukraine en passe d'être pris par Moscou, ont affirmé les séparatistes.

Suivi assuré par RTSinfo

00h00

Le suivi de la situation

23h55

Le Canada envoie deux navires de guerre en mer Baltique

Le Canada a déployé dimanche deux navires de guerre dans la mer Baltique et dans l'Atlantique nord, qui ont rejoint deux frégates déjà présentes dans la région, pour renforcer le flanc oriental de l'Otan en réponse à l'invasion russe de l'Ukraine.

Les NSCM Kingston et Summerside seront déployés durant quatre mois dans le cadre de "mesures de dissuasion en Europe centrale et orientale", lancées après l'annexion en 2014 de la Crimée par la Russie, a annoncé la marine canadienne dans un communiqué.

23h35

Recep Tayyip Erdogan va rencontrer les dirigeants suédois et finlandais

Le président turc Recep Tayyip Erdogan participera mardi à une série de pourparlers avec les dirigeants suédois et finlandais, ainsi qu'avec l'Otan, avant le sommet de l'alliance qui aura lieu à Madrid, a déclaré dimanche le porte-parole de la présidence turque Ibrahim Kalin.

La Finlande et la Suède ont demandé l'adhésion à l'Otan en réponse à l'invasion de l'Ukraine par la Russie. Mais la Turquie, membre de l'alliance depuis 1952, s'oppose à leur intégration au motif, notamment, que les deux pays abriteraient des "terroristes" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de sa branche YPG en Syrie.

20h40

La France va relancer une centrale à charbon

En France, la centrale à charbon de Saint-Avold va redémarrer l'hiver prochain "à titre conservatoire, compte tenu de la situation ukrainienne" et des tensions sur le marché de l'énergie, a fait savoir le ministère de la Transition énergétique.

"Nous nous gardons la possibilité de pouvoir faire fonctionner la centrale de Saint-Avold quelques heures de plus si nous en avons besoin l'hiver prochain", a déclaré le ministère.

La décision n'est pas une surprise totale: le gouvernement n'avait pas exclu, lors de la fermeture de la centrale le 31 mars dernier, de la redémarrer ponctuellement pour sécuriser l'approvisionnement du pays en électricité compte tenu du conflit en Ukraine et des déboires rencontrés par le parc nucléaire d'EDF.

19h55

Les pays du G7 veulent afficher une unité, même si des désaccords existent

Les pays du G7 sont réunis en sommet en Bavière. Pour les Etats-Unis, le Canada, le Japon, la France, le Royaume-Uni, l'Italie et l'Allemagne, ainsi que l'Union européenne, il sera important de "se mettre en ligne ou de s'assurer qu'ils sont toujours en ligne", explique dans Forum Charles Wyplosz, professeur d'économie à l'Institut des hautes études internationales et du développement à Genève (IHEID).

"Les dirigeants ont toujours des idées un peu différentes les uns des autres sur la manière d'aborder l'affaire ukrainienne", indique le spécialiste en économie internationale. "Les Etats-Unis sont prêts à prendre des positions beaucoup plus dures vis-à-vis de la Russie. Le nerf de la guerre pour la Russie, ce sont les exportations de pétrole et de gaz, qui ne concernent pas les Etats-Unis, qui sont autosuffisants. Par contre, pour les pays européens et en particulier pour l'Allemagne, c'est un problème crucial. Les Allemands hésitent donc à grimper dans l'échelle des sanctions."

>> Ecouter toute l'interview du professeur d'économie Charles Wyplosz dans Forum :

Les pays du G7 affichent leur unité face à la Russie: interview de Charles Wyplosz, professeur d'économie
Les pays du G7 affichent leur unité face à la Russie: interview de Charles Wyplosz, professeur d'économie / Forum / 5 min. / le 26 juin 2022

>> Voir aussi les précisions du 19h30 sur la réunion du G7 :

L’Ukraine est au cœur des discussions entre dirigeants occidentaux réunis pour le sommet du G7 en Bavière
L’Ukraine est au cœur des discussions entre dirigeants occidentaux réunis pour le sommet du G7 en Bavière / 19h30 / 2 min. / le 26 juin 2022

>> Lire aussi : Le G7 accentue la pression sur Moscou et lance un appel à l'unité

19h20

Wimbledon: une édition 2022 avec le conflit en arrière-plan

Wimbledon, qui débute lundi, sera disputé sans joueurs et joueuses russes et biélorusses, dont le numéro un mondial Daniil Medvedev, exclus en raison de l'invasion de l'Ukraine. Mais ce n'est pas le seul impact du conflit sur le prestigieux tournoi londonien sur gazon, puisqu'aucun point ATP ne sera distribué.

A quelques heures des premiers échanges sur les courts du All England Club, Sergiy Stakhovsky a publié sur Twitter un message où il fait le lien entre son passé de joueur et son présent d'engagé volontaire dans l'armée ukrainienne.

"C'était nous... C'est maintenant notre Wimbledon... La nuit dernière, 62 missiles et roquettes ont visé différentes villes d'Ukraine... #stoprussia #boycottrussia #helpukraine", a-t-il écrit en légende de photos le montrant lui et son compatriote Alexandr Dolgopolov, désormais militaire lui aussi, à Wimbledon durant leur carrière.

Si Stakhovsky est partisan de bannir, en guise de sanctions, les sportifs russes et biélorusses de toutes les compétitions, la décision de priver le N.1 mondial Daniil Medvedev et ses compatriotes de Wimbledon est globalement critiquée par les cadors du tennis.

"Je ne vois pas en quoi ils ont quelque chose à voir avec ce qu'il se passe. Je ne pense pas que cela soit juste", a ainsi estimé Novak Djokovic, l'un des favoris pour le titre.

De leur côté, les organisateurs du tournoi ont annoncé qu'ils allaient distribuer des billets d'entrée pour les matches aux réfugiés ukrainiens qui vivent dans les quartiers voisins de Wimbledon.

>> Toutes les explications dans Forum :

Sans points ATP, Wimbledon aurait moins d'intérêt. [Thomas Lovelock]Thomas Lovelock
Un Wimbledon sans athlètes russes, ni points ATP / Forum / 2 min. / le 26 juin 2022

18h30

Les forces ukrainiennes perdent du terrain

Un complexe résidentiel proche du centre-ville de Kiev a été touché par un bombardement russe dimanche matin. Le journaliste Omar Ouahmane, envoyé spécial de Radio France, s’est rendu sur les lieux. "Cet immeuble était en partie habité", explique-t-il dans Forum. "On déplore un mort et quatre blessés."

Un incendie s’étant déclaré, des pompiers ont été mobilisés. "Près de cet immeuble qui a été frappé, il y avait, il y a quelques années, un site militaire, qui est devenu une friche pour les jeunes", note le reporter. "Il semblerait que ce site serve de lieu de fabrication de missiles. Il a, semble-t-il, été visé, mais malheureusement le missile a touché la zone résidentielle."

"Un signal de Vladimir Poutine"

Les missiles sont partis de Biélorussie, pays voisin. Les Ukrainiens sont, eux, réticents à ouvrir un deuxième front, indique Omar Ouahmane. Alors que la rencontre des dirigeants du G7 a commencé dimanche, cette frappe constitue selon le journaliste "un double signal envoyé par Vladimir Poutine, pour dire que cette guerre est loin d’être terminée et qu’elle continuera à faire des victimes, notamment civiles".

Les forces ukrainiennes perdent chaque jour du terrain. "La victoire est proche pour Vladimir Poutine", estime Omar Ouahmane. Vendredi, les combattants ukrainiens ont reçu l’ordre d’abandonner la ville de Severodonesk, verrou du Donbass. Les forces russes ont pénétré samedi dans la cité de Lyssytchansk. "Les Ukrainiens ne voulaient pas vivre le même scénario qu’à Marioupol et être encerclés, assiégés et connaître une reddition", indique-t-il.

Il ajoute que les Ukrainiens perdent beaucoup de soldats, un "véritable carnage": "On parle de 100, 200, voire 300 hommes par jour. Une source a parlé à la BBC de 500 hommes certains jours", détaille le journaliste.

>> Ecouter l'interview d'Omar Ouahmane dans Forum :

Avancées russes dans le Donbass et à Kiev: interview d'Omar Ouahmane, envoyé spécial de Radio France
Avancées russes dans le Donbass et à Kiev: interview d'Omar Ouahmane, envoyé spécial de Radio France / Forum / 3 min. / le 26 juin 2022

17h10

Appel à l'unité au G7

Face à un risque de "fatigue", évoqué par Boris Johnson, du camp occidental, le président américain Joe Biden a lancé un nouvel appel à l'unité du G7 et de l'Otan face à Moscou.

Vladimir Poutine espérait "que, d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent. Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a assuré Joe Biden.

Les dirigeants du G7 et les dirigeants de l'Union européenne réunis en Allemagne. [Keystone - John MacDougall/Pool Photo via AP]

Hôte du sommet, le chancelier allemand a également loué l'unité des alliés, à laquelle "Poutine ne s'attendait pas", appelant chaque pays "à partager la responsabilité" de faire face aux défis croissants de ce conflit qui s'installe dans la durée.

>> Lire aussi : Le G7 lance un appel à l'unité pour faire face à la Russie

16h30

Vladimir Poutine au Tadjikistan et au Turkménistan cette semaine

Vladimir Poutine se rendra cette semaine au Tadjikistan et au Turkménistan, deux Etats ayant appartenu à l'Union soviétique, rapporte la télévision d'État russe.

À Douchanbé, la capitale du Tadjikistan le dirigeant russe rencontrera son homologue Imomali Rakhmon, un proche allié de la Russie et le plus ancien dirigeant d'un ancien État soviétique.

Vladimir Poutine assistera ensuite à Achgabat au sommet des nations de la Caspienne, auquel participeront les dirigeants de l'Azerbaïdjan, du Kazakhstan, de l'Iran et du Turkménistan.

Le dernier déplacement connu de Vladimir Poutine hors de Russie s'est déroulé à Pékin début février, où il a dévoilé avec le président chinois Xi Jinping un traité d'amitié "sans limites" quelques heures avant que tous deux n'assistent à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver.

15h40

Un mort et quatre blessés dans les frappes à Kiev

Le bilan des frappes russes sur Kiev tôt dimanche a augmenté. Le maire de la ville Vitaly Klitschko a fait état d'un mort et de quatre blessés hospitalisés.

15h00

L'UE aussi prête à boycotter l'or russe, selon Charles Michel

L'Union européenne devrait vraisemblablement se joindre au boycott de l'or russe décidé par les Etats-Unis, le Canada, la Grande-Bretagne et le Japon, a indiqué Charles Michel, président du Conseil européen, lors du sommet du G7.

A l'initiative des Etats-Unis, les sept pays les plus industrialisés au monde devraient s'imposer un boycott de l'or russe. Une annonce officielle de la mesure devrait tomber dans la semaine.

Les exportations russes d'or ont généré l'an dernier 14,6 milliards d'euros de recettes à Moscou, faisant du métal jaune l'un des principaux produits d'exportation après le pétrole, le gaz ou le charbon.

Charles Michel a toutefois plaidé pour que cette interdiction d'importation d'or se fasse de manière "à ce que l'économie russe soit affectée, et pas nous".

13h35

Des frappes qui sonnent comme un avertissement

De nouvelles frappes ont touché la capitale ukrainienne Kiev dimanche, sonnant comme un avertissement pour les Occidentaux, alors que les membres du G7 se réunissent dans les Alpes bavaroises.

Pour certains, comme le maire de Kiev, ces tirs seraient donc une autre tentative d'intimidation du Kremlin.

Guerre en Ukraine: La tension monte un peu plus encore après des tirs de missiles russes sur Kiev et les annonces de Vladimir Poutine
Guerre en Ukraine: La tension monte un peu plus encore après des tirs de missiles russes sur Kiev et les annonces de Vladimir Poutine / 12h45 / 1 min. / le 26 juin 2022

Revoir le reportage du 12h45

sur les frappes qui ont touché Kiev:

>> Revoir le reportage du 12h45 sur le sommet du G7 :

Les dirigeants du G7 se réunissent en Allemagne pour parler de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique
Les dirigeants du G7 se réunissent en Allemagne pour parler de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique / 12h45 / 1 min. / le 26 juin 2022

12h50

Moscou dit avoir frappé un centre d'entraînement militaire près de la frontière polonaise

La Russie a déclaré avoir frappé trois centres d'entraînement militaires dans le nord et l'ouest de l'Ukraine, dont un situé à proximité de la frontière polonaise, quelques jours avant un sommet de l'Otan dont Varsovie est membre.

Ces bombardements ont été effectués avec des "armes de haute précision des forces aérospatiales russes et des missiles (de croisière) Kalibr", a indiqué le ministère russe de la Défense.

Parmi les cibles visées figure un centre d'entraînement militaire des forces ukrainiennes dans le district de Starytchi, dans la région de Lviv, à une trentaine de kilomètres de la frontière polonaise.

12h40

Les frappes sur Kiev relèvent de la "barbarie", juge Joe Biden

Le président américain Joe Biden a jugé que les nouveaux bombardements sur un quartier de Kiev, proche d'une usine d'armement déjà touché ces dernières semaines, relevaient de la "barbarie".

12h25

Le maire de Kiev Vitaly Klitschko inspecte les dégâts après une frappe russe

Le maire de Kiev Vitaly Klitschko s'est rendu dans le quartier de Shevchekivsky, dans la banlieue de la capitale, pour inspecter les dégâts après une frappe russe. Un bâtiment résidentiel de neuf étages a notamment été lourdement endommagé, surtout les trois étages supérieurs.

Les services de secours inspectent le bâtiment à la recherche de victimes. Quatre personnes ont déjà été emmenées à l'hôpital, selon Vitaly Klitschko, notamment une fillette âgée de 7 ans.

>> Les images de Vitaly Klitschko inspectant les dégâts :

Le maire de Kiev Vitaliy Klitschko inspecte les dégâts après une frappe russe
Le maire de Kiev Vitaliy Klitschko inspecte les dégâts après une frappe russe / L'actu en vidéo / 40 sec. / le 26 juin 2022

12h15

Johnson met en garde Macron

Le Premier ministre britannique Boris Johnson a mis en garde le président français Emmanuel Macron contre la tentation d'une solution négociée "maintenant" en Ukraine au risque de prolonger "l'instabilité mondiale", a indiqué Downing Street.

Lors d'une rencontre en marge d'un sommet du G7, les deux dirigeants "ont convenu qu'il s'agissait d'un moment critique pour l'évolution du conflit et qu'il était possible de renverser le cours de la guerre", a indiqué un porte-parole du gouvernement britannique.

"Le Premier ministre a souligné que toute tentative de régler le conflit maintenant ne ferait que causer une instabilité durable et donner à Poutine le droit de manipuler les pays souverains et les marchés internationaux à perpétuité", a-t-il ajouté.

Contrairement à Emmanuel Macron, Boris Johnson refuse tout dialogue avec le président russe Vladimir Poutine, qu'il a qualifié de "dictateur", depuis le début de l'invasion russe de l'Ukraine fin février.

11h45

Le G7 décrète un embargo sur l'or russe

Le groupe de sept démocraties les plus industrialisées (G7) ont annoncé l'interdiction des importations d'or russe lors d'un sommet organisé dans les Alpes bavaroises dans un contexte marqué par la guerre en Ukraine et par ses répercussions sur les marchés de l'énergie et des céréales.

Cette décision s'ajoute aux trains de sanctions déjà instaurées à l'encontre de Moscou depuis que la Russie est entrée en guerre contre l'Ukraine.

"Les mesures que nous avons annoncées aujourd'hui toucheront directement les oligarques russes et frapperont en plein coeur la machine de guerre de Poutine", a déclaré dans un communiqué le Premier ministre britannique Boris Johnson.

>> Réécouter le sujet de La Matinale sur les achats d'or russe en Suisse :

Des lingots d'or dans les coffres de la banque cantonale de Zurich. [Keystone - Martin Ruetschi]Keystone - Martin Ruetschi
Un achat d'or russe en Suisse entouré de mystères / La Matinale / 1 min. / le 23 juin 2022

>> Lire aussi : Un achat d'or russe en Suisse entouré de mystères

11h40

Joe Biden: "G7 et Otan doivent "rester ensemble" contre l'agression russe

Le G7, réuni en sommet dimanche en Bavière, et l'Otan doivent "rester ensemble" contre l'agression russe de l'Ukraine, a déclaré Joe Biden avant un entretien avec le chancelier allemand Olaf Scholz.

Les deux dirigeants ont affiché leur bonne entente, posant tout sourire pour les photographes devant le somptueux panorama des Alpes bavaroises.

"L'Allemagne est notre plus proche alliée"

Le président russe Vladimir Poutine espérait "que, d'une manière ou d'une autre, l'Otan et le G7 se divisent", a déclaré le président américain Joe Biden avant que ne débute l'entretien bilatéral.

"Mais nous ne l'avons pas fait et nous ne le ferons pas", a-t-il assuré, multipliant les déclarations chaleureuses à l'adresse de son hôte.

Le président américain a qualifié l'Allemagne de "plus proche alliée" des Etats-Unis et a dit à Olaf Scholz: "Je tiens à vous complimenter pour avoir été au rendez-vous quand vous êtes devenu chancelier."

11h20

Kiev continue à demander davantage d'armes

L'Ukraine a réclamé plus d'armes et de sanctions contre Moscou aux pays du G7, réunis en sommet en Bavière à la suite d'une frappe russe plus tôt dans la matinée sur un complexe résidentiel proche du centre de Kiev.

"Le sommet du G7 doit répondre par plus de sanctions contre la Russie et plus d'armes lourdes pour l'Ukraine", a exhorté sur Twitter Dmytro Kouleba, le chef de la diplomatie ukrainienne, appelant à "vaincre l'impérialisme malade" russe.

11h10

Paris prolonge son bouclier tarifaire

Le bouclier tarifaire qui encadre les prix du gaz a été prolongé jusqu'au 31 décembre 2022, indique un décret publié dimanche au Journal officiel.

Alors que la Russie, soumise à des sanctions occidentales en raison de la guerre en Ukraine, limite ses livraisons de gaz aux pays de l'Union européenne, le gouvernement français prolonge ainsi un dispositif qui permet d'amortir en partie les effets de la hausse des prix de l'énergie.

Annoncé à l'automne dernier, il devait prendre fin le 30 juin prochain.

10h15

Le ministre russe de la Défense en Ukraine

Le ministre russe de la Défense Sergueï Choïgou s'est rendu en Ukraine pour inspecter les troupes russes, annonce le ministère russe de la Défense.

"Aux commandes des unités russes, le général d'armée Sergueï Choïgou a entendu les rapports des commandants sur la situation actuelle et été tenu informé des opérations des forces armées russes dans les principales zones", a dit le ministère dans un communiqué qui ne donne aucune précision sur le lieu de ce déplacement.

Sergueï Choïgou, photographié à Moscou le 23 août 2021. [Reuters - Ramil Sitdikov]

09h35

Une frappe sur Kiev pour "intimider"

Une frappe russe tôt dimanche matin sur Kiev avait pour objectif d'"intimider les Ukrainiens" à l'approche du sommet de l'Otan du 28 au 30 juin à Madrid, a estimé le maire de la capitale ukrainienne Vitaly Klitschko.

Il s'agit "d'intimider les Ukrainiens (...) à l'approche du sommet de l'Otan", a déclaré Vitaly Klitschko qui s'est rendu sur le lieu de l'explosion, quelques jours avant le sommet de l'Alliance atlantique honnie par la Russie.

Le maire de Kiev Vitali Klitchko, photographié ici le 2 février 2022. [reuters - Gleb Garanich]

09h15

Le G7 se réunit en Bavière pour parler d'Ukraine

Les dirigeants des pays du G7 se réunissent dans les montagnes du sud de l'Allemagne à partir de dimanche, au chevet d'un monde en crise. Au menu des discussions: la guerre en Ukraine, mais aussi la sécurité alimentaire, ou encore le climat.

Les dirigeants du G7 sont réunis en Bavière, dans le cadre enchanteur du château d'Elmau. [Keystone - Sven Hoppe]

Les leaders des grandes puissances, dont le président américain Joe Biden, ont rendez-vous à partir de 12h00 locales dans les Alpes bavaroises, pour le sommet annuel du club des sept pays industrialisés (G7) comprenant Allemagne, Canada, France, Italie, Japon, Royaume-Uni et Etats-Unis.

>> Lire à ce sujet : Le G7 réuni dans les alpes bavaroises pour parler d'Ukraine et de crise énergétique

08h40

Le pétrole russe encore vendu en Suisse

Le pétrole russe continue à se vendre en Suisse, malgré le contexte de la guerre en Ukraine, selon une enquête publiée dans Le Matin Dimanche.

Une vingtaine de traders auraient même augmenté leurs cargaisons de pétrole russe depuis que la guerre a éclaté, et un tiers de ces acteurs ont des liens forts avec Genève. L'enquête pointe notamment une société qui s'occuperait d'une partie du commerce russo-chinois, qui a le plus augmenté depuis le début de la guerre.

"Un opportunisme légal"

La société concernée dit avoir honoré des contrats commerciaux à long terme établis bien avant le 24 février. "Au moment où les grands se retirent du marché, des petits malins, des opportunistes, se glissent dans les interstices", explique un spécialiste.

Un opportunisme pour l'instant légal, jusqu'à ce que les sanctions européennes visant le pétrole russe ne s'appliquent complètement, soit pas avant décembre ou même février 2023, d'après une avocate citée dans le journal.

08h05

Entre 20 et 30% des réfugiés ukrainiens en Suisse vivent dans des logements collectifs

En Suisse, 20 à 30% des personnes ayant fui la guerre en Ukraine vivent dans des hébergements collectifs. La SonntagsZeitung a mené une enquête auprès de dix cantons et villes.

Pour les personnes concernées, il est difficile de trouver une alternative, c'est pourquoi elles restent souvent longtemps dans ces logements. Le journal donne l'exemple d'une Ukrainienne de 59 ans qui vit à Winterthour (ZH) depuis près de quatre mois avec 150 autres réfugiés.

07h55

Nouvelles explosions à Kiev

Quatre explosions ont été entendues à Kiev tôt dimanche matin, touchant un complexe résidentiel proche du centre de la capitale, ont constaté des journalistes de l'AFP.

"A la suite d'un bombardement ennemi, un incendie s'est déclaré dans un immeuble de neuf étages", a indiqué sur la messagerie Telegram le service d'Etat pour les situations d'urgence. "Selon les données préliminaires, une personne a été blessée", a-t-il précisé.

Arrivée sur place, une équipe de l'AFP a vu les trois derniers étages de l'immeuble en feu et sa cage d'escaliers complètement détruite, alors que la police a bouclé le quartier.

Un immeuble endommagé de la banlieue de Kiev après une frappe russe. [Keystone - EPA/Roman Pilipey]

Les déflagrations se sont produites vers 06h30 (05h30 en Suisse, une demi-heure après le déclenchement de sirènes anti-aériennes dans la capitale.

Probablement des missiles

"Un missile a été abattu par la défense anti-aérienne dans la région de Kiev, les débris sont tombés sur un village", a indiqué le gouverneur de la région de Kiev, Oleksiï Kouleba, sur Telegram, ajoutant que "l'ennemi avait frappé la capitale".

Une collaboratrice de l'AFP habitant dans ce complexe résidentiel a entendu un puissant bourdonnement précédant les explosions, ce qui s'apparente à un tir missile.

Dimanche 03h20

L'évacuation de l'usine chimique de Severodonetsk interrompue

Les bombardements ukrainiens ont obligé les forces russes à interrompre samedi l'évacuation des personnes qui s'étaient réfugiées dans l'usine chimique Azot de Severodonetsk, rapporte l'agence de presse russe TASS, citant les autorités de la République populaire autoproclamée de Lougansk.

Un conseiller du président ukrainien Volodymyr Zelensky a de son côté annoncé que les forces spéciales ukrainiennes se trouvaient encore dans la ville, procédant à des tirs d'artillerie.

"Nos forces spéciales affrontent les forces russes et procèdent à des tirs d'artillerie. En d'autres termes, nous ne pouvons pas affirmer que les soldats se sont totalement retirés de Severodonetsk", a déclaré Oleksi Arestovitch.

Kiev et Moscou avaient rapporté plus tôt dans la journée que les troupes ukrainiennes s'étaient retirées de Severodonetsk, théâtre de semaines de bombardements et de combats.

Des responsables russes ont indiqué que des centaines de personnes pourraient encore se trouver dans l'usine chimique.

19h35

Un sentiment d'abandon sur la nouvelle ligne de front

A Seversk, gros bourg ukrainien proche de la nouvelle ligne de front dans l'est du pays, un sentiment d'abandon a gagné les habitants qui "essaient de survivre", la nuit dans les caves et le jour en cherchant eau, nourriture, aide et médicaments.

"Tout le monde souffre. On essaie de survivre", confie Nina, 64 ans, retraitée qui pousse sa bicyclette. "Il n'y a pas d'eau (courante), pas de gaz, pas d'électricité. On vit sous les bombes depuis trois mois, c'est l'âge de pierre", dit-elle.

Un camion ambulant propose des marchandises et des victuailles polonaises, du pain, des saucisses, des recharges pour camping gaz. Les habitants se rassemblement autour du véhicule alors que le grondement prolongé des roquettes Grad se fait entendre.

Cette petite ville du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, a des allures de village avec ses maisons d'un étage plantées le long de routes poussiéreuses.

Toute la journée, des véhicules militaires ukrainiens passent et repassent. Des tanks aussi, des camions d'aide et des ambulances. Les troupes ukrainiennes combattent maintenant à Lyssytchansk, sur la rive opposée de la rivière Donets.

A Seversk, les habitants encore sur place, parmi lesquels beaucoup de retraités, ont l'impression d'être abandonnés par Kiev. "La ville est carrément morte et nous voudrions vivre un peu plus longtemps", se plaint Marina, 63 ans, ouvrière en retraite. "Ils sont juste en train de nous tuer, c'est dangereux partout", et "personne n'a besoin de nous, il n'y a pas d'aide du gouvernement, l'Ukraine nous a oubliés".

"On ne vit pas, on survit", se désole une autre femme, 60 ans, Polina.

18h55

Un site nucléaire touché mais des radiations normales

Des bombardements russes ont endommagé une installation de recherche nucléaire située à Kharkiv dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé l'agence nationale de régulation du nucléaire.

La frappe a endommagé certains des bâtiments et des infrastructures du site mais n'a pas touché la zone abritant le combustible nucléaire et les niveaux de radiation restent normaux, a indiqué le régulateur.

"La probabilité de nouveaux dommages (...) qui peuvent affecter directement l'état de la sûreté nucléaire et radiologique reste élevée en raison des bombardements par les troupes russes", a cependant ajouté l'organisme.

18h20

La Russie va livrer à la Biélorussie des missiles pouvant transporter des têtes nucléaires

La Russie va livrer "dans les prochains mois" à la Biélorussie des missiles capables de transporter des charges nucléaires. Vladimir Poutine l'a annoncé en recevant le dirigeant bélarusse Alexandre Loukachenko, en pleines tensions avec l'Occident autour de l'Ukraine.

"Dans les prochains mois, nous allons transférer au Bélarus des systèmes de missile tactique Iskander-M, qui peuvent utiliser des missiles balistiques ou de croisière, dans leurs versions conventionnelle et nucléaire", a déclaré le président russe.

Les deux dirigeants veulent également rendre l'aviation du Bélarus capable de transporter des armes nucléaires.

17h15

Severodonetsk "entièrement occupée" par l'armée russe

La ville de Severodonetsk, théâtre de combats féroces entre les armées ukrainienne et russe depuis plusieurs semaines, est "entièrement occupée" par l'armée russe, a annoncé samedi son maire Oleksandre Striouk. L'armée ukrainienne avait annoncé jeudi son retrait de cette localité pour mieux défendre la ville voisine de Lyssytchansk.

Selon le maire, les civils ont commencé à sortir de l'usine Azot, où plusieurs centaines de personnes se sont réfugiés ces derniers jours pour éviter les bombardements. "Ces personnes ont vécu près de trois mois de leur vie dans des sous-sols, des abris. C'est difficile émotionnellement et physiologiquement", a-t-il déclaré à la télévision ukrainienne, estimant que "maintenant, ils (avaient) besoin d'aide: médicale et psychologique".

L'armée russe s'est fixé pour objectif de s'emparer de l'ensemble du territoire des provinces de Lougansk et Donetsk, en partie contrôlées par les séparatistes prorusses depuis 2014, et qui forment toutes les deux la région du Donbass.

La bataille de Severodonetsk, une ville de près de 100'000 habitants avant la guerre, est devenue l'épicentre des combats pour le contrôle du Donbass, principal objectif que s'est fixé Moscou après avoir renoncé à la prise de Kiev dans les premières semaines de son opération.

17h00

Le camp russe contrôle l'usine Azot de Severodonetsk

Les forces russes et leurs alliés prorusses "ont pris le contrôle total de la zone industrielle de l'usine Azot", a déclaré sur Telegram un représentant des séparatistes.

Un autre porte-parole séparatiste, Ivan Filiponenko, a affirmé que 800 civils ayant trouvé refuge dans cette usine pendant les semaines d'affrontements avaient été "évacués".

15h50

Suède et Finlande dans l'Otan: la Turquie maintient sa pression

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a informé les dirigeants de l'Otan et les autorités suédoises qu'il ne reconsidérerait pas son opposition à l'adhésion de la Suède et de la Finlande à l'Otan si les deux gouvernements ne prenaient pas les décisions qu'il juge nécessaire pour répondre à ses préoccupations.

La Turquie, membre de l'Otan depuis 1952, s'oppose à l'intégration de la Suède et de la Finlande au motif, notamment, qu'elles abriteraient des "terroristes" du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de sa branche YPG en Syrie.

Ankara réclame également la levée d'un embargo suédois sur les exportations d'armes la visant depuis l'offensive de l'armée turque dans le nord de la Syrie en octobre 2019.

La Suède et la Finlande ont déposé le mois dernier leur demande d'adhésion à l'Organisation du traité de l'Atlantique-Nord, une demande motivée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février dernier.

14h45

Les séparatistes prorusses annoncent avoir pénétré dans Lyssytchansk

Les forces russes et prorusses sont entrées samedi dans Lyssytchansk et des "combats de rue" ont désormais lieu dans cette ville voisine de Severodonetsk, verrou stratégique dans l'est de l'Ukraine en passe d'être pris par Moscou, ont affirmé les séparatistes.

"La milice populaire de la République populaire de Lougansk et l'armée russe sont entrées dans la ville de Lyssytchansk", a déclaré sur Telegram un représentant des séparatistes prorusses, le lieutenant-colonel Andreï Marotchko.

Un pont détruit à l'entrée de Lyssytchansk. [afp - Viktor Antonyuk / Sputnik]

"Certaines entreprises de la ville ont déjà été prises. Des combats de rue s'y déroulent actuellement", a-t-il ajouté.

Cette annonce, qui ne pouvait être confirmée de manière indépendante dans l'immédiat, intervient alors que les forces russes et leurs alliés séparatistes ont gagné du terrain ces derniers jours dans cette zone qui est le théâtre de rudes affrontements, notamment d'artillerie, depuis plusieurs semaines.

12h45

La "faiblesse" du Kremlin, selon Kiev

Les condamnations du Kremlin dénonçant un "accaparement géopolitique" visant la Russie, à la suite de l'octroi à l'Ukraine et à la Moldavie du statut de candidat à l'Union européenne, "montrent sa faiblesse", a estimé Kiev.

"Tout ce qui reste à la Russie, c'est de cracher des menaces contre d'autres États après des décennies de politiques ratées basées sur l'agression, la coercition et le manque de respect. Cela ne fait que montrer la faiblesse de la Russie", a affirmé sur Twitter le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba.

"Nous sommes aux côtés du peuple et du gouvernement de la Moldavie amie face aux menaces renouvelées venant de Moscou", a ajouté le ministre des Affaires étrangères ukrainien.

Vendredi, la diplomatie russe avait dénoncé la décision des Vingt-Sept de donner à l'Ukraine et la Moldavie le statut de candidat à l'UE, y voyant une manoeuvre géopolitique contre Moscou en pleine invasion de son voisin ukrainien.

>> Lire aussi : L'Union européenne accorde à l'Ukraine et à la Moldavie le statut de candidat

12h20

Threema condamné à une amende en Russie

Un tribunal de Moscou a condamné le service de messagerie suisse Threema à une amende de 14'200 euros pour violation d'une loi antiterroriste. Threema refuse de transmettre des données aux autorités russes.

"L'autorité russe Roskomnadzor a apparemment ouvert une enquête en mars 2022, sans doute pour faire un exemple", a déclaré un porte-parole de Threema au journal allemand "Welt am Sonntag".

Threema a été condamné pour ne pas avoir respecté les dispositions de la loi russe contre le terrorisme. Selon cette loi, les entreprises de télécommunication doivent stocker des données telles que les appels téléphoniques, les SMS, les e-mails, les vidéos et les photos sur leurs serveurs pendant six mois et les transmettre aux services secrets nationaux s'ils les demandent.

11h50

Moscou affirme avoir tué "jusqu'à 80" combattants polonais

La Russie a affirmé avoir tué "jusqu'à 80" combattants polonais dans un bombardement dans l'est de l'Ukraine, où les combats font rage entre les forces de Kiev et celles de Moscou.

"Jusqu'à 80 mercenaires polonais, 20 véhicules blindés de combat et huit lance-roquettes multiples Grad ont été détruits dans des frappes d'armes de haute précision sur l'usine de zinc Megatex dans la localité de Konstantinovka", dans la région de Donetsk, a déclaré le ministère russe de la Défense.

Cette affirmation n'était pas vérifiable de manière indépendante.

11h25

Kiev accuse Moscou de vouloir "attirer" Minsk dans la guerre

Kiev accuse Moscou de vouloir "attirer" la Biélorussie, alliée diplomatique de la Russie, "dans la guerre" en Ukraine, après avoir fait état plus tôt dans la matinée de missiles russes tirés depuis ce pays sur un village ukrainien.

"La frappe d'aujourd'hui est directement liée aux efforts du Kremlin pour attirer le Bélarus dans la guerre en Ukraine en tant que cobélligérant", a affirmé sur Telegram la direction générale du renseignement ukrainien, rattachée au ministère de la Défense.

10h40

Frappes de missiles en provenance de Biélorussie

Des missiles ont été tirés depuis la Biélorussie, alliée diplomatique de Moscou, en direction de la région frontalière de Tcherniguiv, au nord-est de Kiev, a affirmé l'armée ukrainienne.

"Vers 5h du matin (4h en Suisse), la région de Tcherniguiv a subi un bombardement massif de missiles. Vingt roquettes ont visé le village de Desna, tirés depuis le territoire de la Biélorussie et aussi depuis les airs", a indiqué sur Facebook le commandement Nord des troupes ukrainiennes, précisant qu'"il n'y avait pas de victimes" à ce stade.

Des missiles en provenance de Biélorussie ont frappé la région frontalière de Tcherniguiv. [Keystone - Natacha Pisarenko]

10h15

Pluie de missiles russes dans le nord et l'ouest de l'Ukraine

Des dizaines de missiles russes se sont abattus samedi sur des sites militaires dans le nord et l'ouest de l'Ukraine, a-t-on appris auprès des autorités alors que le conflit entre dans son cinquième mois.

Maxim Kozytskyi, gouverneur de la région de Lviv, a déclaré dans une vidéo publiée sur internet que six missiles ont été tirés depuis la mer Noire et que quatre d'entre eux ont touché la base militaire de Yavoriv, les deux autres ayant été interceptés et détruits avant d'atteindre leur cible.

Vitaliy Bunechko, son homologue de la région de Zhytomyr, dans le nord du pays, a quant à lui annoncé que les frappes russes avaient tué au moins un soldat.

Dans la région de Chernihiv, également dans le nord, c'est la ville de Desna qui a subi les frappes les plis violentes, a dit le gouverneur Vyacheslav Chaus sans donner de précision sur les dégâts ou sur le nombre de victimes.

08h30

Ignazio Cassis: "Coopérer avec les pays qui partagent nos valeurs"

Dans le contexte de la guerre en Ukraine, la définition de la neutralité suisse est remise en question. Pour le président de la Confédération Ignazio Cassis, la neutralité signifie coopérer avec les pays en phase avec les principes helvétiques.

"Il ne faut pas reconstruire la neutralité, mais continuer à la construire", pour que celle-ci reste crédible et reconnue auprès des pays qui partagent les mêmes valeurs que la Suisse, a indiqué le ministre des Affaires étrangères dans les journaux ESH, La Liberté et le Journal du Jura. Selon lui, c'est un travail de longue haleine: "Il faut des décennies pour bâtir les institutions. Il ne faut pas tout changer en versant dans l'émotionnel."

"La reprise des sanctions de l'UE à l'encontre de la Russie était une décision politique orientée par les valeurs inscrites dans notre Constitution", des valeurs qui sont celles du monde occidental, a-t-il expliqué. Cette décision s'est justifiée "par une violente rupture du droit international, et par la violation de nos principes et de nos valeurs".

>> Revoir l'interview d'Ignazio Cassis dans Forum :

Ignazio Cassis participera à la conférence de Lugano sur la reconstruction de l'Ukraine. [RTS - Forum]
Ignazio Cassis: "C'est le bon moment pour parler de la reconstruction de l'Ukraine" / L'actu en vidéo / 7 min. / le 23 juin 2022

>> Lire aussi : Ignazio Cassis: "C'est le bon moment pour parler de la reconstruction de l'Ukraine"

07h30

L'armée ukrainienne réclame davantage d'artillerie

L'Ukraine presse ses alliés de lui donner enfin la "parité de feu" avec les forces russes pour "stabiliser" la situation dans le Donbass après le retrait de ses troupes à Severodonetsk, verrou stratégique de cette région, pilonné depuis des semaines par l'artillerie russe.

"J'ai souligné la nécessité d'atteindre la parité de feu avec l'ennemi, ce qui nous permettra de stabiliser la situation dans la région la plus menacée de Lougansk", a déclaré le commandant en chef des forces armées ukrainiennes, Valeriy Zaluzhnyi, en rendant compte sur sa page Facebook d'un entretien téléphonique avec son homologue américain, le général Mark Milley.

Un canon Caesar de fabrication française tire sur des positions russes dans la région de Donetsk. [Reuters - Stringer]

Les bombardements massifs sur Severodonetsk ont fini par faire céder les soldats ukrainiens, mais sans nécessairement changer fondamentalement la donne sur le terrain, selon des experts.

"Les unités ukrainiennes sont épuisées, exsangues. Elles ont eu des pertes terribles avec des bataillons complètement neutralisés", explique ainsi un haut gradé français sous couvert de l'anonymat, évoquant des unités de 300 ou 400 hommes dont il n'est resté qu'une vingtaine de valides.

Mais pour autant, "la vision globale - une guerre lente de positions retranchées - n'a guère changé", assure Ivan Klyszcz, chercheur à l'université estonienne de Tartu. "Le retrait était probablement prévu auparavant et peut être considéré comme tactique", affirme-t-il, soulignant que la résistance ukrainienne a permis à Kiev de consolider ses arrières.

Les forces ukrainiennes "sont en train d'opérer un retrait professionnel et tactique afin de consolider des positions qu'elles seront mieux à même de défendre", a également jugé une responsable américain au Pentagone, sous couvert d'anonymat.

Kiev s'attend en effet désormais à de nouvelles offensives sur la ville de Lyssytchansk, voisine de Severodonetsk, quasiment encerclée par les forces russes, qui grignotent chaque jour un peu plus de territoire alentour.

06h30

L'arrivée des premiers systèmes de lance-roquettes américains Himars

Kiev a annoncé l'arrivée des quatre premiers lance-roquettes américains Himars, des armes puissantes très attendues sur le terrain. "L'été sera chaud pour les occupants russes", a d'ores et déjà prédit le gouvernement ukrainien.

Un système de lance-roquettes M142 Himars (High Mobility Artillery Rocket System), ici en Arabie saoudite. [AFP - Fayez Nureldine]

L'armée américaine avait toutefois prévenu, en annonçant début juin l'envoi de ces armes lourdes, qu'elle souhaitait d'abord que les soldats ukrainiens maîtrisent bien cette artillerie de précision avant de leur en envoyer davantage.

Les experts militaires soulignent que la portée des Himars est légèrement supérieure à celle des systèmes analogues russes, ce qui permettrait aux forces ukrainiennes de frapper l'artillerie adverse en restant hors d'atteinte.

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie