Banner Ukraine du lundi 25 avril.
Publié

La Russie évoque un risque "réel" de Troisième Guerre mondiale

- Le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde lundi soir contre un danger "réel" de Troisième guerre mondiale. Sergueï Lavrov a cependant assuré que Moscou allait poursuivre les négociations de paix.

- L'Allemagne va autoriser la livraison à l'Ukraine de chars de type "Guepard", a annoncé mardi une source gouvernementale, ce qui constitue un tournant majeur dans la politique prudente suivie jusqu'ici par Berlin dans son soutien militaire à Kiev.

- A Marioupol (sud-est de l'Ukraine), la Russie a annoncé un cessez-le-feu à la mi-journée pour permettre l'évacuation des civils terrés dans le complexe Azovstal. Mais Kiev a démenti la conclusion d'un accord en ce sens.

- Les chefs de la diplomatie et de la défense des Etats-Unis, Antony Blinken et Lloyd Austin, ont rencontré dimanche à Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky. Washington a confirmé une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine et le retour des diplomates américains dans le pays.

- Le chef du Pentagone Lloyd Austin a pour sa part affirmé que l'Ukraine pouvait gagner la guerre à condition de disposer des "bons équipements". Les Etats-Unis, qui fournissent une importante aide militaire à l'Ukraine, veulent voir la Russie "affaiblie" au point de ne plus avoir les capacités de mener des offensives semblables à l'invasion de l'Ukraine, a ajouté Lloyd Austin.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

00h00

La suite des événements

>> Retrouvez dans le détail la suite des événements : Explosions signalées dans la région séparatiste de Transnistrie en Moldavie

22h20

La Russie accuse Kiev de bloquer l'évacuation d'Azovstal à Marioupol

Moscou affirme que les autorités ukrainiennes ont empêché les civils terrés dans le complexe industriel Azovstal, à Marioupol, de quitter les lieux malgré l'annonce d'un cessez-le-feu par l'armée russe.

Les forces russes avaient dit "cesser unilatéralement les hostilités à 14h00 heure de Moscou (13h00 suisse), retirer les unités à une distance sûre et assurer le départ" des civils "dans la direction de leur choix", selon un communiqué du ministère russe de la Défense à la mi-journée.

Les catégories de personnes autorisées à sortir étaient les femmes, les enfants et le personnel de l'usine. Dans la soirée, l'armée russe a affirmé qu'à 19h00 (suisse), "toujours personne ne s'est servi du couloir humanitaire proposé".

21h55

Moscou met en garde contre un danger "réel" de conflit mondial

Moscou va poursuivre les négociations de paix avec Kiev, a assuré lundi le chef de la diplomatie russe cité par les agences de presse du pays. Sergueï Lavrov a accusé cependant l'Ukraine de "faire semblant" de discuter.

"La bonne volonté a ses limites. Et si elle n'est pas réciproque, cela ne contribue pas au processus de négociation", a-t-il déclaré. "Mais nous continuons de mener des négociations avec l'équipe déléguée par (le président ukrainien Volodymyr Zelensky), et ces contacts vont se poursuivre".

Dans un contexte de tensions sans précédent entre la Russie et les Occidentaux en raison de l'offensive russe en Ukraine, le ministre russe des Affaires étrangères a mis en garde contre le danger "réel" d'une Troisième guerre mondiale. "Le danger est grave, il est réel, on ne peut pas le sous-estimer", a déclaré Sergueï Lavrov cité par Interfax.

21h10

La Pologne reconnaît avoir livré des chars à l'Ukraine

Le Premier ministre polonais a reconnu que son pays avait envoyé des chars à l'Ukraine.

"Oui, la Pologne a envoyé des chars à l'Ukraine mais pour des raisons de sécurité nous n'allons pas préciser leur nombre", a déclaré Mateusz Morawiecki sur le compte twitter du gouvernement.

Il avait annoncé samedi le transfert au voisin oriental de matériel militaire au voisin oriental pour "une valeur d'environ 7 milliards de zlotys" (1,54 milliard de francs) à l'issue d'une rencontre à Cracovie avec son homologue ukrainien Denys Chmygal.

Quarante chars T-72 feraient partie du matériel fourni par la Pologne à Kiev, selon des médias polonais.

20h45

Les Etats-Unis déterminés à affaiblir radicalement la Russie

Au lendemain d'une visite sous haute sécurité à Kiev, le chef de la diplomatie américaine et le secrétaire américain à la Défense étaient de retour lundi sur sol polonais. Dans un lieu tenu secret pour raisons de sécurité, ils se sont exprimés tous les deux sur la teneur de leur visite au président Volodymyr Zelensky.

"Nous ne savons pas comment le reste de cette guerre va se dérouler, mais nous savons qu'une Ukraine indépendante et souveraine existera bien plus longtemps que Vladimir Poutine", a assuré Antony Blinken en assurant que le soutien de Washington allait continuer.

Et Lloyd Austin n'a laissé planer aucun doute sur le but stratégique: "Nous voulons voir la Russie affaiblie au point qu'elle ne sera pas capable de faire des choses comme envahir l'Ukraine".

>> Voir le sujet de Laurent Burkhalter dans le 19h30 :

Guerre en Ukraine: Washington annonce le retour de ses diplomates à Kiev et promet une aide financière supplémentaire
Guerre en Ukraine: Washington annonce le retour de ses diplomates à Kiev et promet une aide financière supplémentaire / 19h30 / 2 min. / le 25 avril 2022

19h40

Le SPD allemand pourrait exclure l'ancien chancelier Schröder

La pression est montée d'un cran lundi au sein des sociaux-démocrates allemands pour exclure Gerhard Schröder. Les tensions font suite à une interview au New York Times où l'ancien chancelier ne renie rien de ses liens avec Vladimir Poutine malgré l'invasion de l'Ukraine.

L'actuelle coprésidente du SPD a annoncé que 14 motions demandant son exclusion avaient déjà été déposées au sein du parti. La décision finale reviendra à une instance d'arbitrage.

Interrogée sur le fait de savoir si celui qui a dirigé l'Allemagne de 1998 à 2005 devrait quitter le SPD, Saskia Esken a répondu: "Il le devrait".

Gerhard Schröder est très critiqué depuis des mois en raison de ses liens d'amitié avec le président russe et de ses responsabilités dans plusieurs grands groupes russes.

18h50

L'exportation de matériel de guerre suisse fait débat à Berne

L’Allemagne souhaiterait livrer à l’Ukraine des chars de grenadiers de type Marder, pour lesquels des munitions sont fabriquées en Suisse. Mais la Confédération aurait rejeté deux demandes de Berlin pour en exporter, selon la SonntagsZeitung. Motif invoqué: la neutralité, mais aussi la législation sur le matériel de guerre.

Le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) confirme le niet de la Suisse, mais ne se prononce pas sur le type d’armes concernées.

Cette position suscite des critiques, dont la plus cinglante est venue du président du Centre. Gerhard Pfister accuse le Conseil fédéral de non-assistance à l’Ukraine en invoquant un alinéa de la Constitution qui lui permettrait d'être plus souple.

La question, en tout cas, divise les parlementaires à Berne au-delà des clivages politiques.

>> Voir le sujet de Thierry Clémence dans le 19h30 :

Le président du Centre Gerhard Pfister dénonce la non-assistance de la Suisse à l’Ukraine et milite pour la livraison d’armes
Le président du Centre Gerhard Pfister dénonce la non-assistance de la Suisse à l’Ukraine et milite pour la livraison d’armes / 19h30 / 2 min. / le 25 avril 2022

>> Explications et débat dans l'émission Forum :

Le Conseil fédéral refuse d'exporter du matériel de guerre vers l'Ukraine. [Keystone - Urs Flüeler]Keystone - Urs Flüeler
La Suisse doit-elle aider directement ou indirectement l’Ukraine? Interview de Charles Juillard et Félicien Monnier / Forum / 10 min. / le 25 avril 2022

18h25

La visite de la présidente du National à Kiev questionne la neutralité

La présidente du Conseil national Irène Kälin (Verts/AG) prévoit de se rendre en Ukraine sur invitation de son homologue ukrainien, avec trois autres parlementaires dont le socialiste vaudois Roger Nordmann.

Une invitation a été adressée à la première citoyenne de Suisse par le président du Parlement ukrainien Ruslan Stefanchuk, qui rend la politesse après la visite d'une délégation ukrainienne à Berne en 2020. Le voyage dépendra toutefois des conditions de sécurité sur place.

Mais cette visite officielle délicate interroge sur la politique de neutralité et divise au sein des parlementaires.

>> Débat entre Félicien Monnier (Ligue vaudoise) et Charles Juillard (Le Centre) :

La visite officielle de parlementaires suisses à Kiev interroge: débat entre Charles Juillard et Félicien Monnier
La visite officielle de parlementaires suisses à Kiev interroge: débat entre Charles Juillard et Félicien Monnier / Forum / 4 min. / le 25 avril 2022

17h45

Londres va fournir des blindés anti-missiles à l'Ukraine

Le Royaume-Uni va fournir encore à l'Ukraine un "petit nombre" de blindés lance-missiles antiaériens Stormer, a annoncé le ministre de la Défense devant le Parlement.

Ben Wallace a indiqué à cette occasion que les missiles Starstreak antiaériens promis aux Ukrainiens étaient "déployés et utilisés depuis trois semaines pour se défendre et défendre leur territoire".

Jusqu'à présent, Londres a fourni à l'Ukraine 5000 missiles antichars, cinq systèmes de missiles antiaériens avec plus de 100 missiles, 4,5 tonnes d'explosifs ainsi que d'autres équipements militaires divers.

16h25

Frappes russes sur des installations ferroviaires ukrainiennes

Au moins cinq personnes ont été tuées et 18 autres blessées lundi dans des frappes russes sur des installations ferroviaires dans la région de Vinnytsia, dans le centre-ouest de l'Ukraine, a annoncé le Parquet local.

Le Parquet a précisé que les tirs de roquettes, dans la matinée, avaient visé des "infrastructures de transport" près des petites villes de Jmerynka et Koziatyn.

Le ministère russe de la Défense, de son côté, a affirmé avoir détruit six installations ferroviaires utilisées pour livrer des armes étrangères aux forces ukrainiennes dans le Donbass.

15h50

Moscou expulse 40 diplomates allemands

La Russie a annoncé lundi l'expulsion de 40 diplomates allemands, en représailles à une mesure similaire prise récemment par Berlin à la suite de l'offensive russe en Ukraine.

L'ambassadeur d'Allemagne à Moscou, convoqué lundi au ministère russe des Affaires étrangères, s'est vu remettre une note selon laquelle "40 collaborateurs des missions diplomatiques allemandes en Russie ont été déclarés persona non grata", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

15h25

Le procureur de la CPI participera à l'enquête de l'UE sur les crimes

Le Bureau du Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) participera à l'enquête européenne sur les principaux crimes présumés commis en Ukraine, a annoncé l'agence de coopération judiciaire Eurojust. Il s'agit d'une première.

L'équipe commune d'enquête (JIT), mise en place en mars par la Lituanie, la Pologne et l'Ukraine avec le soutien d'Eurojust, vise à faciliter les enquêtes et les poursuites dans les Etats concernés ainsi que celles qui pourraient être menées devant la CPI, a précisé l'agence dans un communiqué.

15h00

Moscou affirme avoir empêché l'assassinat d'un présentateur-vedette

Les services de renseignement russes (FSB) ont affirmé avoir arrêté des "membres d'un groupe néonazi" qui projetaient selon eux d'assassiner le présentateur-vedette Vladimir Soloviev, propagandiste en chef du Kremlin. Les suspects auraient agi sur ordre de Kiev, selon le FSB.

"Le Comité d'enquête de Russie a arrêté des membres du groupe National Socialism/White Power, des citoyens russes, qui préparaient l'assassinat de l'homme politique et journaliste vedette Vladimir Soloviev", a déclaré le FSB, cité par les agences de presse russes.

Le FSB a affirmé que ce projet de "meurtre" avait été commandité par les services de sécurité ukrainiens (SBU). Selon le FSB, "les membres de ce groupe ont avoué avoir préparé l'assassinat de Soloviev, après lequel ils devaient s'enfuir à l'étranger".

Peu avant, Vladimir Poutine avait évoqué un projet d'"attentat contre un journaliste-vedette", dénonçant un "acte de terreur". "Nous connaissons nommément les responsables des services secrets occidentaux, avant tout de la CIA, qui travaillent avec les services de sécurité ukrainiens", a déclaré le président russe.

14h15

Joe Biden annonce nommer une nouvelle ambassadrice en Ukraine

Le président américain Joe Biden a annoncé son intention de nommer une nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine, au lendemain de l'annonce par le secrétaire d'Etat Antony Blinken d'un retour progressif des diplomates américains en Ukraine.

Bridget Brink, actuelle ambassadrice en Slovaquie, a "passé ses 25 ans de carrière au sein du corps diplomatique, concentrée sur l'avancement des politiques américaines en Europe et en Eurasie", a indiqué la Maison Blanche.

Le poste diplomatique en Ukraine était dirigé depuis 2019 par des chargés d'affaires.

14h05

Kiev dément un accord à Marioupol

Aucun accord n'a été conclu pour créer un couloir humanitaire permettant l'évacuation des civils terrés avec des combattants ukrainiens dans le complexe métallurgique assiégé d'Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine, a affirmé Kiev.

"Je déclare officiellement et publiquement que, malheureusement, il n'y a aucun accord concernant un couloir humanitaire depuis Azovstal aujourd'hui", a écrit sur Telegram la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk, peu après l'annonce par la Russie qu'elle cesserait les hostilités pour permettre l'évacuation des civils.

Plusieurs tentatives d'évacuations de civils de ce port stratégique sur la mer d'Azov, détruit à 90% selon les autorités ukrainiennes, ont échoué ces dernières semaines.

13h35

20% de passagers en moins pour Aeroflot

Le premier groupe aérien russe, Aeroflot, a annoncé lundi une baisse de 20,4% du nombre de passagers transportés en mars par rapport à la même période en 2021, une chute largement due aux sanctions occidentales en lien avec l'Ukraine.

En mars 2022, un total de 2,20 millions de passagers ont emprunté des vols de la compagnie Aeroflot ou de ses filiales, Rossiya et Pobeda, contre 2,76 millions en mars 2021.

Recul de 50% sur les vols internationaux

La baisse atteint 50% sur les vols internationaux, avec 189'400 personnes transportées, contre 379'200 un an plus tôt. Sur les vols intérieurs le recul est de 15%.

La compagnie mère Aeroflot, plus centrée sur l'international, est la plus durement touchée avec une chute totale de 32,1%.

Il s'agit de la première annonce de résultats opérationnels du groupe Aeroflot depuis le lancement de l'intervention militaire russe en Ukraine le 24 février, qui a provoqué une salve de sanctions occidentales.

13h20

Plus de 40'000 Ukrainiens réfugiés en Suisse

Deux mois après le début de la guerre en Ukraine, 40'510 réfugiés de ce pays se sont enregistrés en Suisse. Ils sont 33'280 à avoir obtenu le statut de protection S, a indiqué lundi sur Twitter le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

Depuis dimanche, 366 personnes supplémentaires en provenance d'Ukraine ont été enregistrées en Suisse. Le nombre de personnes bénéficiant du statut de protection S s'est lui accru de trois.

Plus de 5,2 millions de réfugiés

Selon le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), plus de 5,2 millions d'Ukrainiens ont fui leur pays depuis le début de l'invasion russe le 24 février.

Depuis le début d'avril, ce sont un peu plus de 1'197'000 Ukrainiens qui ont fui, bien moins que les 3,4 millions qui avaient choisi l'exode au seul mois de mars.

12h30

La Russie met en garde les Etats-Unis contre de nouvelles livraisons d'armes à Kiev

La Russie a mis en garde les États-Unis contre de nouvelles livraisons d'armes à l'Ukraine, a déclaré lundi l'ambassadeur de Moscou à Washington à la télévision publique russe.

"Nous avons souligné le caractère inacceptable de cette situation où les États-Unis d'Amérique déversent des armes en Ukraine, et nous avons demandé qu'il soit mis fin à cette pratique", a dit Anatoli Antonov dans un entretien accordé à la chaîne de télévision Rossiya 24.

Anatoli Antonov a déclaré qu'une note diplomatique officielle exprimant les inquiétudes de la Russie avait été envoyée à Washington.

Selon l'ambassadeur, de telles livraisons d'armes par les États-Unis ne feront qu'aggraver la situation et augmenteraient les enjeux du conflit.

12h15

Moscou annonce un cessez-le-feu lundi pour permettre aux civils de quitter Azovstal

La Russie a annoncé son intention de cesser les hostilités lundi pour permettre l'évacuation des civils terrés avec des combattants ukrainiens dans le complexe métallurgique assiégé d'Azovstal à Marioupol, dans le sud-est de l'Ukraine.

Les forces russes et leurs supplétifs ukrainiens prorusses s'engagent à "cesser unilatéralement les hostilités à 14h00 heure de Moscou (13h00 heure suisse), retirer les unités à une distance sûre et assurer le départ" des civils "dans la direction de leur choix", a déclaré le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

Le ministère précise que les catégories de personnes autorisées à sortir sont les femmes, les enfants et le personnel de l'usine.

12h00

La Russie compte "pleinement développer" les îles Kouriles

La Russie va investir dans les îles Kouriles pour les développer, a déclaré le vice-Premier ministre russe Youri Troutnev selon des propos rapportés lundi par l'agence de presse russe Tass susceptibles d'accentuer les tensions avec le Japon, qui revendique les quatre îles les plus méridionales de l'archipel.

Selon Tass, Youri Troutnev a tenu ces propos lors d'un déplacement dans la région de Khabarovsk, dans l'est de la Russie.

Comme les grandes puissances occidentales, le Japon a pris des sanctions à l'encontre de la Russie dans le sillage de l'offensive russe lancée il y a un peu plus de deux mois en Ukraine, que Moscou décrit comme une "opération militaire spéciale".

Territoire disputé

Les îles Kouriles, administrées par la Russie, sont un archipel d'îles volcaniques situées entre le nord du Japon et la pointe sud du Kamtchatka russe.

Le Japon revendique les quatre îles Kouriles méridionales - que Tokyo désigne par l'expression "Territoires du Nord" - comme faisant partie de son territoire.

Faute d'avoir réglé ce différend, les deux pays n'ont pas signé d'accord de paix formel depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.

>> Lire à ce sujet : Avec la guerre en Ukraine, la fin des espoirs d'une réconciliation russo-japonaise?

10h55

L'UE et l'Inde vont renforcer leurs liens sur fond de guerre en Ukraine

L'Union européenne et l'Inde se sont entendues lundi pour renforcer leur coopération dans les domaines du commerce et des technologies à l'occasion d'une visite de la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à New Delhi.

Les échanges entre responsables européens et indiens se sont multipliés depuis le début de la guerre en Ukraine alors que l'Occident s'efforce de convaincre le Premier ministre Narendra Modi de prendre ses distances avec la Russie.

L'Inde a appelé à la fin des combats en Ukraine mais s'est refusée à condamner explicitement l'invasion russe et à imposer des sanctions à Moscou, dont elle continue notamment d'acheter le pétrole à prix avantageux. La Russie est aussi le principal fournisseur d'armes de l'Inde, même si la France y a récemment gagné des parts de marché grâce au Rafale.

10h45

Greenpeace bloque un pétrolier russe en Norvège

Des militants de Greenpeace s'employaient lundi à bloquer un pétrolier russe en Norvège auquel ils se sont enchaînés pour protester contre la guerre en Ukraine, a annoncé l'organisation écologiste.

Le navire-citerne Ust Luga, stationné actuellement près du terminal pétrolier d'Exxon Mobil, à environ 70 km au sud d'Oslo, selon le site spécialisé Marine Traffic, doit livrer du brut à la Norvège.

Mais des militants de l'ONG, arrivés dans une petite embarcation, ont décidé de s'enchaîner au navire et de bloquer le déchargement d'une cargaison estimée à 95'000 tonnes de pétrole, explique Greenpeace dans un communiqué.

"Le pétrole n'est pas seulement à l'origine de la crise climatique, mais aussi des guerres et des conflits. Je suis choqué que la Norvège fonctionne comme un port franc pour le pétrole russe, qui, nous le savons, finance la guerre de (Vladimir) Poutine", écrit Frode Pleym, le directeur la branche norvégienne de Greenpeace.

09h50

L'Ukraine peut gagner la guerre, affirme Washington

Le chef du Pentagone Lloyd Austin a affirmé lundi que l'Ukraine pouvait gagner la guerre, adoptant un ton résolument offensif au lendemain de la première visite à Kiev de dirigeants américains depuis l'invasion russe.

"Ils peuvent gagner s'ils ont les bons équipements, le bon soutien", a-t-il déclaré après ce déplacement au cours duquel il a rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, en compagnie du secrétaire d'Etat Antony Blinken.

"La première chose pour gagner, c'est de croire que l'on peut gagner. Et ils sont convaincus qu'ils peuvent gagner", a dit le ministre américain de la Défense à quelques journalistes à propos des Ukrainiens.

09h45

Jean-Luc Addor s'oppose à la venue de parlementaires suisses en Ukraine

Des parlementaires suisses pourraient se rendre en Ukraine dans les prochains jours. La présidente du Conseil national Irene Kälin a répondu favorablement à une invitation de son homologue ukrainien. Elle devrait se rendre à Kiev et à Boutcha avec plusieurs collègues, si les conditions de sécurité le permettent.

Une démarche, révélée dimanche par le Sonntagsblick, qui ne plaît pas à Jean-Luc Addor, conseiller national UDC valaisan. "Je ne suis pas convié à ce voyage et, si je l'étais, je n'irais pas. Pas plus qu'en Russie", a-t-il déclaré lundi dans La Matinale.

Selon le Valaisan, l'intérêt de la Suisse n'est pas de devenir partie à un conflit qui n'est pas le sien "mais d'essayer modestement de le résoudre, notamment par des bons offices".

>> La réaction de Jean-Luc Addor dans La Matinale :

Le Conseiller national Jean-Luc Addor (UDC/VS). [Keystone - Valentin Flauraud]Keystone - Valentin Flauraud
Jean-Luc Addor s'oppose à la venue de parlementaires suisses en Ukraine / La Matinale / 58 sec. / le 25 avril 2022

09h15

Les Etats-Unis veulent une Russie "affaiblie" pour qu'elle ne puisse pas mener de nouvelle guerre

Les Etats-Unis, qui fournissent une importante aide militaire à l'Ukraine, veulent voir la Russie "affaiblie" au point de ne plus avoir les capacités de mener des offensives semblables à l'invasion de l'Ukraine, a affirmé lundi le chef du Pentagone Lloyd Austin.

"Nous voulons voir la Russie affaiblie à un degré tel qu'elle ne puisse pas faire le même genre de choses que l'invasion de l'Ukraine", a-t-il déclaré dans l'est de la Pologne, au retour d'une visite à Kiev. "Elle a déjà perdu beaucoup de capacités militaires, et beaucoup de troupes pour être franc, et nous ne voudrions pas qu'elle puisse rapidement reconstituer ces capacités", a-t-il déclaré à des journalistes.

09h00

La Russie dit avoir abattu deux drones ukrainiens près de la frontière

La Russie a abattu lundi deux drones ukrainiens près de la frontière avec l'Ukraine, où Moscou mène une offensive militaire depuis plus de deux mois, ont déclaré les autorités locales.

"La défense anti-aérienne russe a abattu deux drones ukrainiens aujourd'hui à 04h15 du matin (03h15 heure suisse)" dans le district de Rylsk frontalier de l'Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur de la région de Koursk, Romain Starovoït.

"Il n'y a pas de décès, de blessé, ni de dégât matériel. La situation est totalement sous contrôle", a-t-il ajouté.

Cette annonce intervient peu après que les autorités russes ont rapporté qu'un incendie d'origine indéterminée ravageait un dépôt de carburant situé dans la région voisine de Briansk, à environ 200 km au nord de Rylsk.

08h45

La Pologne, fournisseuse d’armes, devenue alliée incontournable de l’Otan

Des armes, des armes et encore des armes: ce sont les trois choses dont l'Ukraine a besoin, selon le président polonais Andrzej Duda. Et les actes ont suivi les mots. Depuis le début du conflit, Varsovie a livré à Kiev des armes pour un montant total de plus d'un milliard et demi de dollars, selon l'annonce du président polonais ce weekend.

Pointée du doigt il y a peu encore pour sa politique nationaliste, pour ses mesures discriminatoires contre les minorités sexuelles et son soutien affiché pour Donald Trump, la Pologne est aujourd'hui devenue une alliée incontournable de l'Otan, de l'Union européenne et des Etats-Unis contre la Russie.

>> Les précisions dans La Matinale :

Des soldats ukrainiens, photographiés le 29 mars 2022 près de Lviv. [AP/Keystone - Nariman El-Mofty]AP/Keystone - Nariman El-Mofty
Fournisseuse d'armes à l'Ukraine, la Pologne est devenue l'alliée incontournable de l'OTAN / La Matinale / 1 min. / le 25 avril 2022

08h00

Un dépôt de carburant russe en flammes près de la frontière ukrainienne

Un grand dépôt de carburant était en flammes lundi dans une ville de Russie située près de la frontière ukrainienne, ont rapporté les autorités russes, sans préciser les raisons de l'incendie.

"Un incendie s'est déclaré au dépôt de carburant Transneft Briansk-Droujba à Briansk", ville située à 150 km de la frontière avec l'Ukraine et servant de base logistique à l'offensive militaire de Moscou dans ce pays, a indiqué le ministère des Situations d'urgence cité par les agences de presse russes.

07h30

Reportage à Avdivka, bastion séparatiste sur la ligne de front

Moscou dit vouloir prendre le contrôle total du sud de l'Ukraine et de la région du Donbass. L’un des objectifs des forces russes s’appelle Avdivka, petite ville quasi déserte à 10 kilomètres de Donetsk, bastion séparatiste soutenu par Moscou.

L'envoyé spécial de RTSinfo Omar Ouahmane a rencontré des soldats d’une brigade de l’armée ukrainienne dans leur camp de base près du front.

>> Le reportage dans La Matinale :

Un soldat ukrainien à Avdivka, le 21 février 2022. [AFP - Aleksey Filippov]AFP - Aleksey Filippov
Ukraine: reportage d'Omar Ouahmane dans la petite ville d'Avdivka / La Matinale / 1 min. / le 25 avril 2022

06h00

Les Etats-Unis promettent à l'Ukraine le retour de diplomates et une nouvelle aide militaire

Les chefs de la diplomatie et de la défense des Etats-Unis, Antony Blinken et Lloyd Austin, ont rencontré dimanche à Kiev le président ukrainien Volodymyr Zelensky, a confirmé lundi Washington en annonçant une aide militaire supplémentaire à l'Ukraine et le retour des diplomates américains dans le pays.

Au cours de ce déplacement, annoncé dès samedi par Volodymyr Zelensky mais confirmé par les Etats-Unis seulement lundi, après leur sortie d'Ukraine, les deux ministres ont exprimé leur solidarité envers le dirigeant ukrainien.

Les responsables américains n'ont confirmé la présence d'Antony Blinken et Lloyd Austin qu'à leur retour en Pologne. [Keystone - AP Photo/Alex Brandon, Pool]
Les responsables américains n'ont confirmé la présence d'Antony Blinken et Lloyd Austin qu'à leur retour en Pologne. [Keystone - AP Photo/Alex Brandon, Pool]

Les deux responsables ont annoncé le retour progressif d'une présence diplomatique américaine en Ukraine et une aide militaire supplémentaire, directe et indirecte de 713 millions de dollars.

Nouvelle ambassadrice nommée

"Nous voulons que nos diplomates retournent à notre ambassade de Kiev dès que possible", a commenté un haut responsable américain.

Antony Blinken a également annoncé la nomination dans les prochains jours d'une nouvelle ambassadrice des Etats-Unis en Ukraine. Il s'agira de Bridget Brink, actuelle ambassadrice en Slovaquie. Le poste en Ukraine était occupé depuis 2019 par des chargés d'affaires.

Les Etats-Unis se montrent beaucoup plus prudents que plusieurs pays européens qui ont déjà rouvert leurs ambassades à Kiev.

La venue à Kiev d'Antony Blinken et Lloyd Austin était la première de responsables américains depuis le début du conflit le 24 février. Elle est intervenue après celles de plusieurs dirigeants européens ces dernières semaines.

>> Le point de situation à 07h00 dans La Matinale :

Un secouriste aide à l'évacuation d'une personne à Odessa, le 24 avril 2022. [AFP - Stepan Franko]AFP - Stepan Franko
Point de situation général en Ukraine / La Matinale / 1 min. / le 25 avril 2022

00h00

La suite des événements

00h00

Le déroulé de la journée de vendredi

>> Le détail des événements lors de la journée de mardi : Le naufrage du Moskva a fait un mort et 27 disparus, annonce la Russie