Banner Ukraine du 12 avril 2022.
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Joe Biden autorise un envoi massif d'aide militaire en Ukraine

- Des véhicules blindés, de l'artillerie, des hélicoptères: Joe Biden a donné son feu vert mercredi à une nouvelle aide militaire massive à l'Ukraine, avec des équipements plus lourds que ceux livrés jusqu'ici.

- Le Britannique Karim Khan, procureur de la Cour pénale internationale (CPI), a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime" lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.

- La Suisse va appliquer de nouvelles sanctions contre la Russie et le Bélarus, a annoncé mercredi le Conseil fédéral. Un embargo sur le charbon est notamment prévu. En outre, les filles de Vladimir Poutine figurent nouvellement sur la liste des personnes sanctionnées.

- La barre des 30'000 réfugiés d'Ukraine enregistrés a été franchie en Suisse, a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat aux migrations. Parmi eux, 26'133 ont obtenu le statut de protection "S".

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

00h00

Le suivi de la journée de jeudi

21h45

Quiproquo autour de la visite du président allemand en Ukraine

Kiev n'a pas reçu de demande "officielle" de la part de Berlin concernant une visite du président allemand Frank-Walter Steinmeier, qui avait envisagé de se rendre en Ukraine avec d'autres chefs d'Etat, a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Ni moi en tant que président, ni notre bureau n'avons reçu officiellement une requête de la part du président allemand et de la présidence allemande concernant cette visite en Ukraine", a-t-il assuré au cours d'une conférence de presse à Kiev.

"Nous sommes un pays libre", a déclaré Volodymyr Zelensky. "Nous pouvons nous permettre (...) d'être parmi ceux qui nous soutiennent vraiment, d'être parmi de véritables amis."

Frank-Walter Steinmeier avait dit mardi avoir envisagé se rendre en Ukraine avec ses homologues de Pologne et des Etats baltes, mais que "ce n'était pas souhaité à Kiev".

Olaf Scholz avait fait savoir un peu plus tôt mercredi ne pas envisager à ce stade d'aller à Kiev comme le lui demande le président Volodymyr Zelensky, jugeant au passage "irritante" la décision de ce dernier de ne pas recevoir le chef de l'Etat allemand.

21h00

Moscou sanctionne 398 parlementaires américains

La Russie a annoncé mercredi que 398 membres du Congrès des Etats-Unis seront interdits d'entrer sur son territoire, en représailles à une mesure similaire prise par Washington pour punir l'offensive russe en Ukraine.

"En réaction à une nouvelle vague de sanctions anti-russes prises le 24 mars par l'administration Biden contre 328 députés de la Douma (...) des mesures punitives 'réciproques' sont prises contre 398 membres de la Chambre des représentants du Congrès des Etats-Unis", a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.

Dans ce communiqué, Moscou a publié les noms de ces parlementaires américains désormais interdits en Russie de "façon permanente".

La diplomatie russe, dans un communiqué distinct, a pris la même mesure de représailles contre 87 sénateurs canadiens dont les noms ont aussi été publiés par Moscou.

20h30

Joe Biden autorise un envoi massif d'aide militaire

Des véhicules blindés, de l'artillerie, des hélicoptères: Joe Biden a donné son feu vert mercredi à une nouvelle aide militaire massive à l'Ukraine, avec des équipements plus lourds que ceux livrés jusqu'ici.

Joe Biden a annoncé l'envoi de matériel militaire en Ukraine. [Keystone - Carolyn Kaster]
Joe Biden a annoncé l'envoi de matériel militaire en Ukraine. [Keystone - Carolyn Kaster]

Lors d'un coup de fil mercredi avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, le président américain lui a annoncé avoir débloqué une nouvelle tranche d'aide d'une valeur de 800 millions de dollars, selon un communiqué de la Maison Blanche.

Ces nouvelles livraisons américaines comprendront certains des équipements "très efficaces que nous avons déjà livrés" à l'Ukraine, mais aussi "de nouvelles capacités", dont notamment "des systèmes d'artillerie" et des "moyens de transport blindés", a précisé l'exécutif américain.

Joe Biden a aussi donné son feu vert au transfert d'hélicoptères supplémentaires, selon la Maison Blanche.

>> Voir le sujet du 12h45 :

Les Etats-Unis décident d'accorder une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de 800 millions de dollars.
Les Etats-Unis décident d'accorder une nouvelle aide militaire à l'Ukraine de 800 millions de dollars. / 12h45 / 1 min. / le 14 avril 2022

Plus de distinction entre équipements défensifs et offensifs

L'objectif de cette nouvelle aide est, selon Washington, d'aider l'Ukraine à faire face à une vaste offensive russe sur l'est du pays.

Les Etats-Unis avaient jusqu'ici rechigné à livrer les équipements lourds demandés par les Ukrainiens, faisant valoir que cela ne ferait qu'alimenter encore les tensions entre Washington et Moscou, avec le risque que les Américains soient considérés comme partie prenante à la guerre.

La Maison Blanche a toutefois semblé abandonner récemment la distinction qu'elle faisait entre la livraison d'équipements "défensifs", qu'elle autorisait, et "offensifs", qu'elle refusait au contraire de fournir.

20h15

Une visite de presse dans le théâtre bombardé de Marioupol

Pendant que des forces ukrainiennes s'accrochent et continuent de résister aux Russes dans quelques secteurs de Marioupol, le Kremlin en a profité pour organiser une visite de presse mercredi dans le théâtre de la ville bombardé le 16 mars dernier.

Pour la première fois, des journalistes occidentaux ont été autorisés à entrer dans les ruines du bâtiment au cours d'une visite guidée et placée sous haute surveillance par les pro-Russes du Donbass. En somme: un contrôle total de l'information à l'intérieur et en dehors du théâtre.

Les militaires y présentent les corps de victimes, mais aussi des armes calcinées qui laissent penser qu'elles s'y trouvaient avant le 16 mars, comme le prétend le Kremlin qui a toujours nié avoir bombardé le théâtre de Marioupol et accusé le bataillon Azov.

"Lorsque nous commencerons à enlever les décombres, le nombre de victimes sera plus clair", explique Yuri Bukharev, représentant de la milice populaire du DNR, au 19h30.

"Ce que nous voyons ici est l'application pratique de la tactique de prise d'otages", poursuit-il. "Les gens ont été amenés ici depuis les maisons environnantes, ainsi que ceux qui essayaient d'évacuer. Ils ne pouvaient pas quitter l'endroit."

>> Voir le reportage du 19h30 :

Des journalistes occidentaux ont pu visiter Marioupol, sous la surveillance stricte de troupes pro-russes
Des journalistes occidentaux ont pu visiter Marioupol, sous la surveillance stricte de troupes pro-russes / 19h30 / 1 min. / le 13 avril 2022

20h00

Justin Trudeau suit Joe Biden

Le Premier ministre du Canada Justin Trudeau a pour la première fois évoqué un "génocide" en Ukraine, emboîtant le pas au président américain Joe Biden, qui a utilisé ce même terme la veille.

"On peut de plus en plus parler de génocide", a-t-il déclaré mercredi face à des journalistes qui l'interrogeaient sur les propos du président américain, au Québec. Jusqu'à présent, Justin Trudeau avait refusé d'employer ce mot.

13h45

Zelensky veut échanger un proche de Poutine contre des prisonniers ukrainiens

Les autorités ukrainiennes ont annoncé mardi soir l'arrestation de Viktor Medvedtchouk, un député et homme d'affaires ukrainien proche de Vladimir Poutine. Le président Zelensky propose à Moscou de l'échanger contre les Ukrainiens qui sont actuellement emprisonnés en Russie.

Viktor Medvedtchouk était assigné à résidence en Ukraine depuis le printemps 2021, après avoir été inculpé de "haute trahison". Kiev l'accuse notamment d'avoir investi dans une raffinerie qui alimentait les pro-Russes de l'est du pays.

>> Le reportage du 12h45 :

L’Ukraine annonce l’arrestation d’un oligarque proche de Vladimir Poutine
L’Ukraine annonce l’arrestation d’un oligarque proche de Vladimir Poutine / 12h45 / 1 min. / le 13 avril 2022

19h00

Moscou menace de frapper Kiev

L'armée russe a menacé mercredi de frapper des centres de commandement dans la capitale ukrainienne Kiev, que Moscou a renoncé pour l'heure à prendre, accusant l'Ukraine de tirs et de sabotages sur le territoire russe.

"Nous voyons des tentatives de sabotage et de frappes des forces ukrainiennes sur des cibles sur le territoire de la Fédération de Russie. Si de tels événements se poursuivent, des frappes seront menées par l'armée russe sur des centres de prise de décision, y compris à Kiev, ce que l'armée russe s'est retenue de faire jusqu'à présent", a déclaré Igor Konachenkov, le porte-parole du ministère russe de la Défense.

18h45

Un cessez-le-feu général "pas possible actuellement"

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a affirmé mercredi qu'un "cessez-le-feu général" à des fins humanitaires "ne (semblait) pas possible actuellement" en Ukraine, un objectif qu'il avait confié récemment à l'un de ses adjoints envoyé à Moscou.

Il a aussi indiqué que l'ONU attendait toujours des réponses de la Russie à des propositions concrètes pour des évacuations de civils. Les Nations unies attendent aussi des garanties pour un acheminement d'aide humanitaire dans les zones en guerre.

18h30

A Lougansk, les séparatistes disent contrôler 80% de la région

Le chef des séparatistes pro-russes de Lougansk, dans l'est de l'Ukraine, a affirmé que ses troupes contrôlaient désormais la majeure partie de cette région ukrainienne, qui est l'une des cibles prioritaires du Kremlin.

Selon Léonid Passetchnik, les "nazis" ukrainiens contrôlent encore dans la région "la ville de Kremennaïa, une partie de celle de Roubijné, Severodonetsk, Lissitchansk et une partie de Popasnaïa".

Le dirigeant séparatiste s'est exprimé devant des journalistes, dont des correspondants de l'AFP, lors d'un voyage organisé par l'armée russe dans les territoires du Donbass récemment pris à l'Ukraine.

18h00

Missions lunaires avec la Russie suspendues

L'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé la suspension de sa coopération avec la Russie sur trois prochaines missions d'exploration lunaire, après avoir déjà acté à la mi-mars la suspension de la mission russo-européenne d'exploration de Mars, en raison de la guerre en Ukraine. Elle réoriente ses activités vers d'autres partenaires américains ou japonais.

"L'ESA suspend les activités conduites en coopération avec la Russie au titre des missions Luna-25, Luna-26 et Luna-27. Comme pour la mission ExoMars, l'agression russe à l'égard de l'Ukraine et les sanctions qui en résultent constituent un changement fondamental de circonstances et mettent l'ESA dans l'impossibilité de mener à bien la coopération prévue à des fins d'exploration lunaire", a indiqué l'agence dans un communiqué.

Luna-25 doit être le premier engin spatial russe du nouveau programme lunaire de Moscou à étudier le pôle sud de la Lune. La mission Luna-26 consiste quant à elle en un orbiteur destiné à repérer des sites d'atterrissage, tandis que Luna-27 doit poser un atterrisseur sur une région inexplorée du satellite naturel de la Terre.

17h45

Washington met en garde Pékin

La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen, a mis en garde la Chine quant à sa position vis-à-vis de la Russie. Celle-ci menace selon elle son "intégration" dans l'économie mondiale.

"L'attitude du monde envers la Chine et sa volonté d'embrasser une intégration économique plus poussée pourraient bien être affectées par la réaction de la Chine à notre appel à une action résolue contre la Russie", a averti la ministre de l'Economie et des Finances de Joe Biden.

Pékin est resté un partenaire de Moscou malgré l'invasion de l'Ukraine. Les Etats-Unis et leurs alliés occidentaux ont pris plusieurs séries de sanctions économiques et financières contre la Russie, notamment des gels d'avoirs et des interdictions de transactions contre les grandes banques russes.

17h30

Des avoirs soupçonnés d'être liés à Abramovitch gelés

Les autorités de Jersey, dépendance de la couronne britannique, ont annoncé le gel "d'actifs estimés à plus de 7 milliards de dollars soupçonnés d'être liés" à l'oligarque russe Roman Abramovitch, en vertu d'une décision de justice.

Des perquisitions ont aussi été effectuées dans des locaux à Jersey "soupçonnés d'être liés aux activités commerciales" de Roman Abramovitch. L'oligarque figure sur la liste de personnes sanctionnées par le Royaume-Uni dans la foulée de l'invasion russe de l'Ukraine le 24 février.

17h00

Comment raconter l'horreur d'une guerre?

Au-delà des clichés et des fantasmes, comment travaillent les journalistes en zones de guerre? Comment raconter l'horreur? Comment la supporter? Faut-il tout dire? Maurine Mercier couvre le conflit en Ukraine pour la RTS. Elle témoigne dans le Point J.

>> Plus d'informations : Podcast - Comment on raconte la guerre?

16h45

Surveillance de la radioactivité débranchée à Tchernobyl

Les autorités ukrainiennes ne parviennent pas à rétablir les moyens de surveillance de la radioactivité à Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, où les soldats russes ont créé selon elles un réseau souterrain lorsqu'ils ont occupé le site du pire accident nucléaire jamais survenu.

"Le système pour contrôler le niveau de radioactivité dans la zone interdite ne fonctionne toujours pas", a déclaré Evguen Kramarenko, à la tête de l'agence d'Etat chargée de la zone interdite de Tchernobyl.

"Les serveurs qui gèrent ces informations ont disparu", a-t-il ajouté. "Nous ne pouvons pas dire si (la zone) est entièrement sans danger."

Trous et tranchées

Evguen Kramarenko a en outre assuré que "les occupants (russes) avaient creusé à de multiples endroits" à Tchernobyl, où l'accident nucléaire s'est produit en avril 1986.

"Ils ont enterré des équipements lourds, créé des tranchées et même des cuisines souterraines, des tentes, des fortifications", a-t-il affirmé. "L'une de ces fortifications se situe près d'un site pour le dépôt provisoire de déchets radioactifs".

L'armée russe s'était emparée de la centrale nucléaire au premier jour de l'offensive de Moscou contre l'Ukraine, le 24 février. Elle s'en est retirée fin mars, selon les autorités ukrainiennes.

16h30

Bientôt la possibilité de convertir la monnaie ukrainienne

Les pays membres de l'Union européenne ont décidé mercredi de permettre aux réfugiés ukrainiens de convertir sans frais jusqu'à 10'000 hryvnias (environ 310 euros) dans la monnaie de leur pays d'accueil, a annoncé mercredi le Conseil européen.

La Commission avait recommandé le 1er avril la mise en place de dispositifs nationaux pour permettre la conversion sans frais des hryvnas dans les monnaies nationales, alors que de nombreuses banques refusent la devise ukrainienne.

L'accord trouvé mercredi par les ambassadeurs à Bruxelles a été soumis pour validation aux capitales et la mesure devrait entrer en vigueur le 19 avril.

16h20

La Finlande va se décider "assez vite" sur une candidature à l'Otan

La Première ministre finlandaise Sanna Marin. [Keystone - Jussi Nukari]
La Première ministre finlandaise Sanna Marin. [Keystone - Jussi Nukari]

La Finlande décidera "d'ici quelques semaines" sur une candidature à l'Otan en conséquence de l'invasion de l'Ukraine par la Russie, a affirmé mercredi sa Première ministre Sanna Marin. Une adhésion est considérée comme étant de plus en plus probable.

Avant le début d'un débat au Parlement la semaine prochaine, le gouvernement finlandais a publié ce mercredi une revue stratégique commandée en urgence après l'attaque de l'Ukraine. Le texte insiste sur le fait que seuls les membres de l'Otan bénéficient du parapluie de défense collective du célèbre article 5 de l'organisation.

Rejoindre les 30 membres de l'alliance menée par les Etats-Unis apporterait une dissuasion "considérablement plus grande" contre une attaque contre la Finlande, affirme ce "livre blanc".

16h15

Une artiste russe arrêtée après avoir critiqué l'offensive en Ukraine

La justice russe a annoncé l'incarcération d'Alexandra Skotchilenko, une artiste qui avait remplacé des étiquettes de produits dans un supermarché par des messages contenant des informations "fausses" sur l'offensive militaire de Moscou en Ukraine.

Alexandra Skotchilenko a été placée en détention provisoire jusqu'au 31 mai et est accusée d'avoir propagé de "fausses informations" sur l'armée russe, un crime passible d'une lourde peine de prison, a indiqué le service de communication des tribunaux de Saint-Pétersbourg.

"C'est un crime sérieux", a déclaré une source, estimant que l'artiste était "motivée par une hostilité politique envers la Fédération de Russie".

10 à 15 ans de prison

Cette arrestation et le vocabulaire employé pour la décrire illustrent le climat de plus en plus hostile qui règne en Russie contre toute voix qui s'érige contre l'offensive militaire que mène Moscou en Ukraine depuis le 24 février.

Aux termes d'une loi récente, publier des informations considérées comme fausses par les autorités sur l'armée est passible d'une peine de 10 ans de prison, voire 15 ans en cas de "conséquences graves" pour les militaires.

Le simple fait d'utiliser les mots "guerre" ou "invasion" pour décrire l'intervention, ou d'évoquer des civils tués par les forces russes, suffit à faire l'objet de poursuites.

16h00

Le Kremlin écarte l'idée d'échanger un proche de Poutine

Le Kremlin a esquivé mercredi l'idée d'échanger le député et homme d'affaires ukrainien Viktor Medvedtchouk, un proche de Vladimir Poutine arrêté en Ukraine et que Kiev propose de remettre à Moscou contre la libération de prisonniers détenus en Russie.

"Concernant l'échange évoqué avec tant d'ardeur et de plaisir par différentes personnalités à Kiev, Medvedtchouk n'est pas un citoyen russe, il n'a aucun lien avec l'opération militaire spéciale (en Ukraine), c'est un politicien étranger", a déclaré le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

"Nous ne savons absolument pas s'il souhaite que la Russie prenne part à la résolution de l'affaire calomnieuse le visant", a poursuivi Dmitri Peskov.

Mardi, les autorités ukrainiennes ont annoncé l'arrestation de Viktor Medvedtchouk, 67 ans, un député et homme d'affaires ukrainien prorusse qui était en fuite depuis l'offensive du Kremlin en Ukraine.

15h30

Impact "supportable" pour Guy Parmelin

Mercredi, la Confédération a annoncé reprendre la cinquième salve de sanctions prises la semaine passée par l'Union européenne contre Moscou.

Ces sanctions auront un impact économique "supportable" sur notre pays, a estimé le ministre de l'économie Guy Parmelin devant les médias à Berne. Certaines entreprises très spécialisées seront plus touchées que d'autres, a-t-il reconnu. Et de citer les fabriques de pompes à air ou à vide, de machines à papier ou d'autres machines électriques.

L'interdiction vers l'UE des transports de marchandises par la route ou le rail n'est pas utile pour la Suisse, a décidé le Conseil fédéral. Les transporteurs ne peuvent pas arriver en Suisse. "C'est une affaire de géographie. Nous ne voulons pas prendre des mesures qui n'ont pas d'effet additionnel en Suisse", a précisé Guy Parmelin.

15h15

Mise en garde contre une "déstabilisation" en Bosnie

L'ambassade de Russie a mis en garde mercredi l'Occident contre une "possible déstabilisation" de la Bosnie dont il porterait la responsabilité, au lendemain de la suspension par le représentant international dans le pays des Balkans d'une loi séparatiste controversée de l'entité serbe.

Cette réaction de Moscou témoigne des tensions qui traversent cette région fragile tiraillée entre l'Est et l'Ouest et où la Russie cherche à accroître son influence.

Depuis que le Kremlin a envahi l'Ukraine fin février, les craintes de nouvelles crispations dans les Balkans se sont multipliées.

Fort du soutien des puissances occidentales, mais non reconnu par Moscou, le Haut représentant de la communauté internationale en Bosnie, l'Allemand Christian Schmidt, a ordonné mardi la suspension d'une loi sur les biens publics adoptée en février par l'entité serbe, la Republika Srpska (RS).

Par cette législation qui risquait d'affaiblir le pouvoir central, la RS entendait s'approprier les biens de l'Etat sur son territoire, bâtiments publics, infrastructures ou encore terrains.

14h45

La Suisse reprend les nouvelles sanctions de l'UE contre la Russie

La Suisse appliquera de nouvelles sanctions contre la Russie et la Biélorussie, a décidé mercredi le Conseil fédéral. Un embargo sur le charbon est notamment prévu. Les filles du président russe figurent nouvellement sur la liste des personnes sanctionnées.

Le Conseil fédéral a décidé d'agir suite aux atrocités commises dans la ville de Boutcha, indique-t-il dans un communiqué. La Suisse reprend la cinquième salve de sanctions prises la semaine passée par l'Union européenne contre Moscou.

Les sanctions sont dirigées contre le secteur énergétique russe et visent en particulier le charbon. Le bois, le ciment, les produits de la mer ou la vodka ne pourront plus non plus être importés. Ces biens représentent une source importante de revenus pour la Russie.

Sanctions contre les filles de Poutine

La Suisse reprend également l'interdiction d'exporter le kérosène et d'autres biens susceptibles de contribuer au renforcement des capacités industrielles de la Russie. L'UE a encore décidé de sanctions financières qui touchent notamment les trusts. Les organismes publics russes n'obtiendront plus de soutien financier.

La liste des personnes sanctionnées a été étendue. Plus de 200 nouveaux noms, dont les deux filles du président russe, et entités supplémentaires y sont inscrites. Ces personnes sont issues des milieux politiques et économiques. Elles sont actives dans le domaine militaire, de la communication, de la propagande ou font partie des cercles d'oligarques ou de leur famille.

14h30

La barre des 30'000 réfugiés d'Ukraine enregistrés en Suisse franchie

Jusqu'à mercredi, 30'439 réfugiés d'Ukraine ont été enregistrés en Suisse. Parmi eux, 26'133 ont obtenu le statut de protection S, a indiqué mercredi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM) sur Twitter.

En l'espace d'une journée, 877 personnes supplémentaires en provenance d'Ukraine ont ainsi été enregistrées et 898 autres ont obtenu le statut de protection S.

En 24 heures, un peu plus de 40'000 personnes supplémentaires ont fui l'Ukraine, selon les données mercredi à Genève du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR). Elles sont plus de 4,6 millions depuis le début de l'offensive russe.

14h20

Zelensky appelle l'Europe à agir avant que la Russie n'attaque d'autres pays

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé mercredi l'Europe à agir plus rapidement contre la Russie, estimant que l'"on peut soit arrêter la Russie soit perdre toute l'Europe de l'Est".

"Si l'Europe perd du temps, la Russie utilisera ce temps pour étendre la zone de guerre à d'autres pays", a-t-il dit dans un discours prononcé à l'attention du Parlement estonien.

14h10

L'Ukraine "est une scène de crime", affirme le procureur de la CPI

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), le Britannique Karim Khan, a qualifié mercredi l'Ukraine de "scène de crime", lors d'une visite à Boutcha, près de Kiev.

Le procureur de la CPI affirme que l'Ukraine "est une scène de crime". [AP Photo - Rodrigo Abd]
Le procureur de la CPI affirme que l'Ukraine "est une scène de crime". [AP Photo - Rodrigo Abd]

"L'Ukraine est une scène de crime. Nous sommes ici parce que nous avons de bonnes raisons de penser que des crimes relevant de la compétence de la Cour sont commis. Nous devons transpercer le brouillard de la guerre pour parvenir à la vérité", a-t-il déclaré à la presse lors d'une visite de cette ville, où des centaines de civils, selon les autorités ukrainiennes, ont été retrouvés morts après l'occupation russe.

Karim  Khan a précisé qu'une équipe médico-légale de la CPI se préparait à travailler "afin que nous puissions vraiment séparer la vérité de la fiction".

"Nous devons garder l'esprit ouvert et nous fier aux preuves", a-t-il ajouté. "La loi doit être mobilisée et lancée dans la bataille pour protéger les civils".

13h15

Les corps de plus de 1500 soldats russes dans les morgues de Dnipro

Les corps de plus de 1500 soldats russes reposent dans les morgues de Dnipro, grande ville industrielle de l'est de l'Ukraine, a déclaré mercredi le maire-adjoint de la ville, Mikhaïl Lyssenko.

"On a aujourd'hui dans les morgues de Dnipro plus de 1500 soldats russes morts, que personne ne veut récupérer", a-t-il déclaré dans une interview au média en langue russe Nastoïachtchee Vremia, affirmant espérer que des "mères russes puissent venir chercher leurs fils".

12h50

Sept personnes fusillées par des militaires russes dans un village

Sept personnes ont été fusillées mardi dans une maison d'un village de la région de Kherson dans le sud de l'Ukraine par des militaires russes, a annoncé mercredi le parquet général ukrainien.

"Selon l'enquête, les militaires russes ont fusillé six hommes et une femme dans le village Pravdyné. Ayant l'intention de dissimuler le crime, les occupants ont fait exploser la maison où se trouvaient les corps des personnes fusillées", a indiqué le parquet dans un communiqué.

12h15

Indemnité forfaitaire pour les familles d'accueil neuchâteloises

Après discussion avec les autres cantons, Neuchâtel a décidé de verser une indemnité forfaitaire aux familles d'accueil qui en feront la demande de 240 francs par mois pour l'hébergement d'une personne seule. Le montant s'élève à 340 francs pour l'accueil de deux personnes et plus fuyant la guerre en Ukraine.

Lundi, le canton comptait 315 réfugiés ukrainiens placés auprès de 135 familles d'accueil, ce qui correspond à 78% des personnes accueillies et dont les adresses étaient connues du service des migrations.

11h55

Sept personnes tuées par des frappes russes près de Kharkiv

Sept personnes ont été tuées dans des frappes russes dans la région ukrainienne de Kharkiv (nord-est) au cours des dernières 24 heures, a indiqué mercredi le gouverneur régional.

Vingt-deux autres personnes ont été blessées, a ajouté le gouverneur Oleg Synegoubov sur Telegram, précisant qu'un garçon de deux ans blessé il y a deux jours dans un bombardement a succombé à ses blessures mardi à l'hôpital.

11h20

La Finlande lance son débat sur l'adhésion à l'Otan

La Finlande publie mercredi un rapport-clé sur sa situation stratégique après l'invasion de l'Ukraine par la Russie, prélude à un débat sur une désormais probable candidature historique à l'Otan d'ici l'été.

Paradoxe: une guerre lancée par Moscou en invoquant l'extension de l'alliance militaire occidentale à ses portes risque de faire basculer un de ses voisins dans les rangs de l'Otan, pour bénéficier de la protection décisive de son fameux article 5.

Vers une majorité parlementaire

Avant l'invasion de l'Ukraine, voir la Finlande rompre avec sa ligne historique de non-alliance militaire n'était qu'une option rhétorique qui dormait dans un carton, faute de soutien suffisant.

En quelques semaines, tout a basculé: le soutien à l'adhésion, qui végétait à 20-30% depuis des décennies, a plus que doublé au-delà des 60%. Le dernier sondage publié lundi le crédite même de 68% pour seulement 12% d'opinions défavorables.

Au Parlement aussi, une nette majorité se dessine, avec le revirement de plusieurs partis jusque-là opposés. La Première ministre a annoncé mercredi que la décision sera prise "d'ici quelques semaines".

10h50

L'Ukraine a déjoué une cyberattaque russe contre ses installations électriques

L'Ukraine a déjoué une cyberattaque russe visant l'une de ses plus grandes installations énergétiques, ont annoncé des responsables du pays, qui s'attend à une offensive militaire majeure de Moscou dans l'Est.

Selon les "cyber-pompiers" du CERT (Computer Emergency Response Team) ukrainien, l'attaque a été menée par Sandworm, un groupe de pirates informatiques ayant des liens avec les services de renseignement russes.

L'attaque était concue pour priver des "millions" d'Ukrainiens d'électricité et devait frapper en deux vagues, a précisé mardi cette agence gouvernementale. Une première attaque a eu lieu en février et la seconde, déjouée, était prévue le 8 avril.

Si le logiciel malveillant (malware) du groupe a réussi à pénétrer dans le système de gestion du réseau de l'installation, il n'a entraîné aucune coupure de courant, a déclaré durant un point presse Victor Jora, un haut responsable ukrainien.

10h20

Aide financière aux statut "S" pour l'apprentissage de la langue

Les cantons recevront une aide financière supplémentaire de 3000 francs par personne bénéficiant du statut de protection "S", dans le contexte de la guerre en Ukraine. Le Conseil fédéral a décidé mercredi d'allouer ce montant pour encourager l'apprentissage d'une langue nationale.

Le statut "S" permet aux personnes fuyant l'Ukraine d'exercer sans délai une activité lucrative. Pour ce faire et pour participer à la vie sociale, l'acquisition de la langue est une composante importante.

Monté jugé insuffisant

Le gouvernement alloue déjà aux cantons un forfait de 18'000 francs par personne et par année pour les dépenses d'hébergement, d'aide sociale et de prise en charge médicale. En revanche, aucun forfait n'est versé pour l'intégration, comme le statut "S" est conçu dans l'idée d'un retour dès que la situation le permet.

Dans cette même optique et au vu de l'incertitude des prévisions, le Conseil fédéral n'a pas voulu augmenter sa contribution financière de 3000 francs par personne. Lors de la consultation, la plupart des cantons avaient estimé que ce montant était insuffisant à moyen terme. Des expériences seront recueillies durant l'année en cours, a précisé le gouvernement.

>> Les précisions du 12h30 :

Le SEM veut proposer 3000 francs par réfugié pour des cours de langue [Keystone - Gian Ehrenzeller]Keystone - Gian Ehrenzeller
La Confédération va financer des cours de langue pour les réfugiés d'Ukraine / Le 12h30 / 1 min. / le 13 avril 2022

10h00

Le chancelier allemand attendu à Kiev pour livrer des armes

Le chancelier allemand Olaf Scholz est attendu à Kiev pour des "décisions pratiques" comprenant la livraison d'armes lourdes pour soutenir l'Ukraine face à l'offensive russe, a affirmé mercredi un conseiller du président ukrainien.

Berlin livre déjà des armes défensives à l'Ukraine, mais Olaf Scholz est depuis plusieurs jours sous pression, au sein même de sa majorité, pour donner son vert à l'envoi de matériel offensif, notamment des blindés.

Les ministres des Affaires étrangères et de l'Economie, poids lourds écologistes du gouvernement, ont appelé le chancelier à trancher en faveur de ces livraisons.

09h30

Reddition de plus d'un millier de soldats ukrainiens à Marioupol, selon la Russie

Plus d'un millier de soldats ukrainiens se sont rendus aux forces russes dans la ville de Marioupol, assiégée depuis des semaines, a déclaré mercredi le ministère de la Défense russe.

Des soldat russes dans les ruines d'un théâtre de Marioupol. [EPA - Sergei Ilinitsky]
Des soldat russes dans les ruines d'un théâtre de Marioupol. [EPA - Sergei Ilinitsky]

"Dans la ville de Marioupol, dans la zone de l'usine métallurgique Ilitch (...) 1026 militaires ukrainiens de la 36ème brigade marine ont volontairement déposé les armes et se sont rendus", a indiqué le ministère dans un communiqué, précisant qu'il y avait 47 femmes et 126 officiers parmi eux.

Selon cette source, 150 d'entre eux étaient blessés et ont été pris en charge à l'hôpital de la Marioupol.

Dans la nuit de mardi à mercredi, un reportage de la télévision publique russe diffusé sur Rossiïa 24 annonçait la reddition de plus d'un millier de soldats ukrainiens dans cette localité.

Les images montraient des hommes en tenue de camouflage transportant des blessés sur des brancards ou interrogés, debouts, dans ce qui semble être une cave.

Infimes portions sous contrôle ukrainien

Selon une carte publiée sur Twitter par l'historien militaire Cédric Mas, il n'y a plus que d'infimes portions de Marioupiol qui sont toujours sous contrôle des forces ukrainiennes. L'état des forces en présence laisse suggérer que la chute de la ville est imminente.

Les combats se concentrent désormais dans la gigantesque zone industrielle de la ville. Prendre Marioupol permettrait aux Russes de consolider leurs gains territoriaux sur la bande côtière longeant la mer d'Azov en reliant la région du Donbass à la péninsule de Crimée, qu'ils ont annexée en 2014.

09h00

"Trop dangereux", les couloirs humanitaires resteront fermés ce mercredi

L'Ukraine n'ouvrira aucun couloir humanitaire mercredi, a déclaré une responsable du gouvernement en accusant les Russes de "violer les normes du droit international" ce qui rend la situation "dangereuse".

"Malheureusement, nous n'ouvrirons pas de couloirs humanitaires aujourd'hui. Dans la région de Zaporijjia (sud), les occupants ont bloqué les bus et dans la région de Lougansk (est) ils violent le cessez-le feu", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk sur Telegram.

Fermetures totales rares

Kiev accuse systématiquement les Russes de ne pas respecter le cessez-le-feu sur les couloirs humanitaires, mais il est rare que les autorités renoncent complètement aux couloirs humanitaires. La dernière suspension de toute évacuation remonte au 28 mars.

Face à une offensive russe imminente dans l'est de l'Ukraine, les responsables locaux appellent les habitants à partir.

08h30

Macron appelle à être "prudent" avec le terme "génocide"

Le président français Emmanuel Macron n'a pas repris mercredi le terme "génocide" utilisé par son homologue américain Joe Biden pour en accuser le président russe Vladimir Poutine en Ukraine, en mettant en doute l'utilité d'une "escalade des mots" pour mettre fin à la guerre.

Interrogé sur France 2 sur les déclarations de Joe Biden mardi, le président candidat a répondu vouloir être "prudent avec les termes".

"Je dirais que la Russie a déclenché d'une manière unilatérale une guerre brutale, qu'il est maintenant établi que des crimes de guerre ont été faits par l'armée russe et qu'il faut maintenant en trouver les responsables", a-t-il expliqué.

8h00

La Suisse est critiquée sur son application de ses sanctions contre la Russie

Les ambassadeurs ukrainien et américain à Berne, mais aussi par le Parti socialiste, demandent à la Suisse de mieux appliquer ses sanctions contre la Russie. Une meilleure surveillance du secteur non financier est notamment exigée.

"Le problème, c'est qu'il n'y a pas d'autorité de supervision, il n'y a pas d'autorité de contrôle efficace pour les sanctions. Et les oligarques ont certainement beaucoup de valeur patrimoniale qui est détenue sous forme de bien de luxe ou de bien immobilier", explique dans La Matinale Daniel Thelesklaf, ancien directeur du Bureau suisse de communication en matière de blanchiment d'argent.

>> Ecouter l'interview de Daniel Thelesklaf dans La Matinale :

La Suisse est critiquée sur son application de ses sanctions contre la Russie. [Keystone - Gabriele Putzu]Keystone - Gabriele Putzu
Critiques sur l'application des sanctions en Suisse: interview de Daniel Thelesklaf / La Matinale / 48 sec. / le 13 avril 2022

Task force

Le Secrétariat d'Etat à l'économie (SECO) a mis en place une task force interne de 10 personnes pour mettre en oeuvre des sanctions. Une personne est chargée de réceptionner les informations qui remontent au SECO et les autres élaborent les textes juridiques.

Toutefois, le SECO ne mène pas d'investigations lui-même. Il n'a pas le mandat légal pour le faire. Il compte sur les banques ou les gestionnaires de fortune pour lui transmettre des informations.

>> Les précisions de La Matinale :

Le Secrétariat d'État à l'économie (SECO). [KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER]KEYSTONE - GIAN EHRENZELLER
Plusieurs pistes à l'étude pour mieux appliquer les sanctions suisses / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h45

Le casse-tête de la scolarisation des réfugiés ukrainiens au Tessin

Au Tessin, où il y a une grande diaspora ukrainienne, le nombre de réfugiés est deux fois supérieur à la clé de répartition prévue par les cantons. Dans certaines communes, la concentration de ces familles vire au casse-tête pour le système scolaire.

"Sept personnes sur huit qui arrivent de l’Ukraine arrivent par des réseaux informels et cela induit une répartition qui n’est pas proportionnelle dans les différentes communes. L’école est mise sous pression et cela génère un problème de qualité de la prise en charge pour ces nouveaux élèves et les élèves déjà présents", explique dans La Matinale Manuele Bertoli, directeur du Département de l’éducation.

>> Le sujet de La Matinale sur la scolarisation des enfants ukrainiens au Tessin :

Le casse-tête de la scolarisation des réfugiés ukrainiens au Tessin. [Keystone - Michael Buholzer]Keystone - Michael Buholzer
L'afflux de réfugiés au Tessin vire au casse-tête pour le système scolaire / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h20

Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre

Les enquêteurs ukrainiens continuent de documenter de possibles crimes de guerre. Plus de 5000 enquêtes ont été ouvertes par la procureur général d’Ukraine.

Dans la région de Boutcha, la police continue d’inspecter les maisons pour récolter des preuves.

"Nous faisons des photos et des vidéos pour que le bureau du procureur puisse ensuite enquêter sur de possibles crimes de guerre commis par la Russie", explique dans La Matinale Alexander, un des agents rattaché au bureau de la procureur.

>> Ecouter les témoignages des enquêteurs ukrainiens dans La Matinale :

Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre. [19h30]19h30
Les enquêteurs ukrainiens documentent de possibles crimes de guerre, reportage / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

07h00

Témoignage d'un officier ukrainien à Marioupol

La ville Marioupol résiste toujours, même si les forces ukrainiennes se préparent à la chute de ce port stratégique du sud-est du pays, assiégé depuis plus d'un mois par l'armée russe.

Trois mille soldats ukrainiens seraient encore à l'intérieur de la cité, en position défensive. Envoyé spécial de Radio France en Ukraine, Omar Ouahmane a pu joindre Illya Samoylenko. ll est officier au sein du régiment Azov (dont le noyau est accusé d'être composés de sympathisant néonazis, ndlr.)  Il se bat à l’intérieur de Marioupol avec ses hommes et décrit une bataille acharnée

>> Le témoignage d' Illya Samoylenko dans La Matinale :

La ville Marioupol résiste toujours, même si les forces ukrainiennes se préparent à sa chute. [AFP - Leon Klein]AFP - Leon Klein
Témoignage d'un officier du régiment Azov qui se bat à Marioupol / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

06h40

Reportage dans la ville de Niu York, menacée par l'offensive russe

Envoyé spécial de Radio France en Ukraine, Omar Ouahmane s’est rendu dans la petite ville de Niu York dans le Donbass. La moitié des 10'000 habitants ont quitté cette localité, située près de la ligne de front et qui vit sous la menace de l’offensive russe.

"Nous sommes habitués, mais nous sommes aussi à bout de nerfs, nous sommes épuisés", explique dans La Matinale Zvetlana. Elle compte rester à Niu York pour aider sa mère, qui dépend d'elle.

>> Ecouter le reportage de Omar Ouahmane à Niu York :

La petite ville ukrainienne de Niu York est sous la menace de l’offensive russe. [Keystone - Niels Ackermann]Keystone - Niels Ackermann
La petite ville ukrainienne de Niu York sous la menace de l’offensive russe / La Matinale / 1 min. / le 13 avril 2022

06h15

La Chine profite de la guerre en Ukraine pour tirer son épingle du jeu

La Chine n'a pas formellement condamné l'intervention russe en Ukraine et n'applique pas les sanctions. Dans ce bras de fer entre la Russie et l'Occident, le gouvernement chinois en profite pour placer ses pions et muscler son emprise économique.

Selon Arthur Jurus, économiste chez Oddo BHF interrogé dans le 19h30, "les exportations chinoises vers la Russie augmentent trois fois plus vite que par rapport au reste du monde. La Russie se tourne vers les partenaires commerciaux qui n'appliquent pas les sanctions économiques, comme la Chine."

Sur le site de l'administration générale des douanes chinoises, on peut lire en effet que les exportations de la Chine vers la Russie ont bondi de 45% en février, tandis que leurs exportations mondiales ont crû de 16%.

>> Lire en détail : La Chine profite de la guerre en Ukraine pour tirer son épingle du jeu

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

La Chine profite des sanctions économiques contre la Russie. Ses exportations ont bondi dans le monde.
La Chine profite des sanctions économiques contre la Russie. Ses exportations ont bondi dans le monde. / 19h30 / 2 min. / le 12 avril 2022

06h00

Zelensky ne peut pas dire avec certitude si la Russie a utilisé des armes chimiques

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi qu'il n'était pas possible de tirer des conclusions définitives sur l'utilisation éventuelle d'armes chimiques par les forces russes à Marioupol, notant qu'il n'était pas possible de mener une véritable enquête dans le port assiégé.

Dans une allocution, Volodymyr Zelensky a ajouté que ce qu'il a appelé les menaces répétées proférées par certains en Russie d'utiliser des armes chimiques signifiait que l'Occident devait agir maintenant pour empêcher le déploiement de telles armes. Il n'a pas donné de détails supplémentaires.

04h00

Zelensky salue les déclarations de Biden

Le président ukrainien a salué sur Twitter les "vrais mots d'un vrai leader", car "appeler les choses par leur nom est essentiel pour s'opposer au mal", tout en réclamant "en toute urgence plus d'armes lourdes".

Il réagissait à la qualification de "génocide" par le président américain Joe Biden de la situation en Ukraine.

03h10

La Russie se dit prête à vendre du pétrole aux "pays amis"

Le ministre russe de l'Energie Nikolaï Choulginov a déclaré au journal russe Izvestia que Moscou était prête à vendre du pétrole et des produits pétroliers aux "pays amis dans n'importe quelle fourchette de prix", rapporte mardi l'agence de presse russe Interfax.

Nikolaï Choulginov a indiqué que des prix du brut compris entre 80 et 150 dollars le baril étaient en principe possibles, mais que Moscou se concentrait davantage sur le maintien du fonctionnement de l'industrie pétrolière, a précisé Interfax.

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Retour sur la journée de mardi