Le suivi de la situation en Ukraine. [Keystone]
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Le recentrage de l'effort de guerre russe dans l'est laisse présager un conflit "prolongé", selon le Pentagone

- Le président ukrainien a assuré que l'armée russe se repositionnait dans l'est du pays en prévision "d'attaques puissantes", notamment sur le port assiégé de Marioupol. Une nouvelle tentative d'évacuation de civils doit y avoir lieu vendredi.

- Le recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, laisse présager un conflit "prolongé", a prévenu jeudi un haut responsable du Pentagone.

- L'UE veut persuader la Chine de renoncer à aider Moscou pour contrer les sanctions occidentales, vendredi, lors d'un sommet virtuel où Pékin entend relancer sa relation économique avec une Europe fragilisée par la guerre en Ukraine.

- Le président russe Vladimir Poutine impose aux acheteurs étrangers de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter de vendredi. En réaction, l'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe.

- Les conseillers du président russe Vladimir Poutine "ont peur de lui dire la vérité" sur sa stratégie de guerre "défaillante" en Ukraine, a affirmé jeudi le directeur des renseignements britanniques.

Suivi assuré par la rédaction RTSinfo

01h00

Volodymyr Zelensky limoge deux hauts responsables

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré jeudi que la situation dans le sud du Donbass restait extrêmement compliquée et a répété que la Russie renforçait ses troupes près de la ville assiégée de Marioupol.

Lors d'une allocution vidéo, Volodymyr Zelensky a par ailleurs indiqué avoir limogé deux hauts responsables des services de sécurité nationales au motif qu'ils étaient des traîtres.

Le président ukrainien, qui a souvent recours à un langage imagé, a déclaré que les Russes étaient si mauvais et si désireux de détruire qu'ils semblaient venir d'un autre monde, "des monstres qui brûlent et pillent, qui attaquent et sont déterminés à tuer".

Zelnesky

23h40

Le chef de l'AIEA est arrivé en Russie

Après une visite en Ukraine pour discuter des moyens de garantir la sécurité des installations nucléaires, le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) va s'entretenir vendredi avec de hauts responsables russes.

"Rafael Grossi vient d'arriver à Kaliningrad", a tweeté l'Agence jeudi soir en publiant une photo de son directeur à la sortie de l'avion.

Une première mission pourrait être envoyée "dans les prochains jours" sur le site ukrainien de Tchernobyl. La centrale est bel et bien repassée sous le contrôle du personnel ukrainien, a confirmé l'AIEA en précisant que le transfert avait été formellement noté "par écrit".

22h40

Les Russes auraient quitté la centrale de Tchernobyl avec des otages

Les troupes russes ont quitté la centrale de Tchernobyl qu'ils occupaient depuis le début de l'invasion de l'Ukraine le 24 février, ont annoncé jeudi soir les autorités ukrainiennes.

"Il n'y a plus de personnes étrangères (au service) dans l'enceinte de la centrale nucléaire de Tchernobyl", site de la pire catastrophe nucléaire civile de l'Histoire, a indiqué sur Facebook l'agence d'Etat ukrainienne pour la gestion de la zone de la centrale.

Recherche de potentiels "engins explosifs"

Peu avant, l'agence avait indiqué les troupes russes avaient commencé leur départ de la centrale, située à une centaine de kilomètres au nord de Kiev.

En quittant la centrale, les Russes se sont livrés au "pillage de locaux, vol des équipements et d'autres objets précieux", a accusé l'agence. Des spécialistes ukrainiens vont désormais inspecter la centrale en quête de potentiels "engins explosifs", selon la même source.

En fin de soirée, l'agence d'Etat ukrainienne Energoatom a affirmé sur Telegram que les les occupants russes avaient "pris avec eux des membres de la Garde Nationale qu'ils retenaient en otage depuis le 24 février", citant des employés.

21h30

L'UDC est divisée sur les sanctions économiques contre la Russie

"Poutine l'incompris", titrait la Weltwoche à quelques heures de l'attaque russe contre l'Ukraine. L'hebdomadaire proche de l'UDC reflète les vues d'une partie des élus du parti envers Vladimir Poutine.

Aujourd'hui, la direction de l'UDC suisse s'oppose aux sanctions économiques contre la Russie au nom de la neutralité, une position qui divise la base du parti.

>> Les explications du 19h30 :

L'UDC est divisée sur la position de la direction du parti concernant les sanctions contre la Russie
L'UDC est divisée sur la position de la direction du parti concernant les sanctions contre la Russie / 19h30 / 2 min. / le 31 mars 2022

21h00

Moscou parle désormais d'évacuations vendredi depuis Marioupol

Le ministère russe de la Défense a annoncé l'ouverture d'un couloir humanitaire vendredi à Marioupol, ville du sud de l'Ukraine assiégée par l'armée russe, vers Zaporijjia, a rapporté l'agence de presse Tass.

Moscou dit répondre ainsi à une demande effectuée auprès du président russe Vladimir Poutine par le président français Emmanuel Macron et le chancelier allemand Olaf Scholz.

L'évacuation de civils avait été annoncée pour jeudi matin, mais ne s'est toujours pas concrétisée dans les faits en soirée. Le CICR se dit prêt à organiser les évacuations s'il obtient les garanties nécessaires.

>> Le point sur la situation de Sébastien Faure, envoyé spécial de la RTS à Kiev, dans le 19h30 :

Sébastien Faure, envoyé spécial à Kiev, a constaté les dévastations de la guerre qui poussent les Ukrainiens à fuir en urgence
Sébastien Faure, envoyé spécial à Kiev, a constaté les dévastations de la guerre qui poussent les Ukrainiens à fuir en urgence / 19h30 / 2 min. / le 31 mars 2022

20h30

Gérard Depardieu dénonce les "folles dérives inacceptables" de Poutine

L'acteur français Gérard Depardieu a dénoncé jeudi "les folles dérives inacceptables" de Vladimir Poutine. Il a annoncé que la totalité des recettes de ses trois concerts prévus ce week-end à Paris "reviendra aux victimes ukrainiennes".

"Le peuple russe n'est pas responsable des folles dérives inacceptables de leurs dirigeants comme Vladimir Poutine", a déclaré l'acteur dans un communiqué transmis à l'AFP.

La star avait fait l'éloge du dirigeant russe dans le passé. Elle doit se produire au Théâtre des Champs-Elysées de vendredi à dimanche.

Le monstre sacré du cinéma français, qui possède les nationalités française et russe, avait appelé début mars à "arrêter les armes et négocier". "La Russie et l'Ukraine ont toujours été des pays frères. Je suis contre cette guerre fratricide", avait-il déclaré à l'AFP.

Samedi 5 janvier: Gérard Depardieu échange une accolade avec le président russe Vladimir Poutine et reçoit dans la foulée son passeport russe. [Mikhail Klimentyev]

20h15

Joe Biden "sceptique" face aux annonces de Moscou d'un retrait partiel de ses troupes

Le président américain Joe Biden s'est dit "sceptique" face aux annonces de la Russie sur un retrait partiel de ses troupes pour concentrer l'offensive en Ukraine sur la région du Donbass, à l'est du pays.

Il a par ailleurs estimé que Vladimir Poutine "semblait s'isoler", et a dit avoir "des indications selon lesquelles (le président russe) a limogé ou placé en résidence surveillée certains de ses conseillers", tout en disant ne pas avoir de "preuves irréfutables".

19h30

Le Pentagone table désormais sur un conflit "prolongé" en Ukraine

Le recentrage de l'effort de guerre russe sur le Donbass, dans l'est de l'Ukraine, laisse présager un conflit "prolongé", a prévenu jeudi un haut responsable du Pentagone. Les forces russes y feront face à une armée ukrainienne aguerrie.

Les forces russes ont entamé leur retrait de Tchernobyl (nord) et ont "abandonné" l'aéroport militaire de Gostomel, au nord-ouest de Kiev, mais "nous continuons à penser que c'est un repositionnement", a déclaré à la presse ce responsable ayant requis l'anonymat.

"Nous n'avons absolument aucune indication que ces soldats rentrent chez eux, ou qu'ils sont écartés définitivement des combats", a-t-il dit.

"Ce que nous continuons à penser, c'est que ces forces seront rééquipées et renvoyées en Ukraine (...) pour continuer le combat conformément à ce que nous pensons être leur objectif, c'est-à-dire globalement l'Est", notamment les régions séparatistes de Lougansk et Donetsk, dans le Donbass, a-t-il ajouté.

18h45

La ville ukrainienne de Sumy tient bon face à l'invasion russe

A Sumy, les bombardements russes ont cessé depuis cinq jours. Les autorités locales évoquent un calme retrouvé. C'est un moment de transition après un mois d'offensive, a estimé dans l'émission Forum Etienne Monin, envoyé spécial de Radio France à Sumy.

Par contre, il y a toujours des files d'attente devant les stations-service et les militaires effectuent toujours des contrôles. "On sent la pression", relate Etienne Monin.

>> Les explications d'Etienne Monin dans Forum :

La ville ukrainienne de Sumy tient bon face à l’invasion russe
La ville ukrainienne de Sumy tient bon face à l’invasion russe / Forum / 3 min. / le 31 mars 2022

Les Russes se trouvent désormais à une trentaine de kilomètres au nord-est. "C'est pour l'instant une guerre de position", ajoute-t-il. L'inquiétude demeure, car "les gens pensent que les Russes se réorganisent et préparent une nouvelle offensive".

Plus au sud, des villages ont été libérés. C'est le cas de Trostianets, qui était occupé depuis le premier jour de l'invasion russe. Les Russes sont partis le 26 mars dernier.

18h30

L'évacuation des civils à Marioupol n'a pas commencé

Les combats font toujours rage à Marioupol, au sud-est de l'Ukraine, selon des informations des Occidentaux. Quelque 160'000 civils se terrent dans la ville, privée d'eau et de nourriture.

La Russie a annoncé un cessez-le-feu dès jeudi matin et l'ouverture de couloirs humanitaires pour évacuer les civils. L'évacuation se prépare, mais elle n'a pas encore commencé, selon les informations de la RTS.

Le CICR veut des garanties

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) est prêt à diriger cette opération. "Des dizaines de milliers de vies à Marioupol en dépendent", dit-il. Ses équipes sont en route avec, notamment, des équipements et du matériel médical.

Le CICR espère commencer l'évacuation vendredi. Mais l'organisation veut d'abord avoir des garanties de toutes les parties, y compris des chefs militaires sur place. De son côté, le gouvernement ukrainien a prévu d'envoyer 45 bus pour évacuer les civils. Dix-sept bus seraient déjà partis pour Marioupol.

>> Le point sur la situation dans Forum :

160'000 civils pris au piège par les combats de Marioupol: quid de l’évacuation?
160'000 civils pris au piège par les combats de Marioupol: quid de l’évacuation? / Forum / 2 min. / le 31 mars 2022

>> Voir aussi le sujet du 19h30 :

En Ukraine, ue nouvelle tentative d'évacuation de Marioupol est en cours pour mettre fin au calvaire des civils
En Ukraine, ue nouvelle tentative d'évacuation de Marioupol est en cours pour mettre fin au calvaire des civils / 19h30 / 2 min. / le 31 mars 2022

18h05

Des tirs sur un convoi humanitaire près de Tcherniguiv auraient fait un mort

"Les combattants russes ont tiré sur un convoi de volontaires près de Tcherniguiv. Cinq bus qui se dirigeaient vers la ville pour évacuer des civils ont été l'objet de tirs", a annoncé Lioudmyla Denissova, chargée des droits humains auprès du Parlement.

"Une personne est morte, quatre sont grièvement blessées", a-t-elle précisé. Elle a accusé les troupes russes de "ne pas laisser la moindre possibilité d'évacuer les civils de Tcherniguiv assiégée, en laissant des dizaines de milliers de civils sans nourriture, sans eau, sans chauffage".

Après Marioupol dans le sud, Tcherniguiv, qui comptait 280'000 habitants avant la guerre, est la ville la plus durement frappée par les bombardements depuis le début de la guerre lancée par Moscou le 24 février.

17h30

La Russie sanctionne les dirigeants de l'UE et la plupart des députés européens

La Russie a annoncé jeudi interdire l'entrée sur son territoire aux dirigeants européens et à la majorité des eurodéputés, en réaction aux mesures punitives visant Moscou pour son intervention militaire en Ukraine.

"Les restrictions s'appliquent aux plus hauts dirigeants de l'Union européenne, y compris un certain nombre de commissaires européens et de chefs d'organes militaires européens, ainsi qu'à la vaste majorité des députés du Parlement européen, qui font la promotion de politiques antirusses", a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

16h35

Washington sanctionne le secteur technologique russe

Washington a annoncé jeudi de nouvelles sanctions à l'encontre de la Russie, visant cette fois le secteur technologique, dont le plus important fabricant russe de semi-conducteurs, afin, entre autres, d'empêcher le contournement des sanctions occidentales.

Le département américain au Trésor a indiqué qu'il ciblait "21 entités et 13 individus dans le cadre de sa répression contre les réseaux de contournement des sanctions (imposées au) Kremlin et des entreprises technologiques, qui jouent un rôle déterminant dans la machine de guerre de la Fédération de Russie".

16h20

De nombreux soldats russes quittent Tchernobyl, selon l'Ukraine

De nombreux soldats russes déployés sur le site nucléaire de Tchernobyl, dans le nord de l'Ukraine, ont quitté les lieux et se dirigent vers la frontière biélorusse, annonce jeudi la compagnie nucléaire ukrainienne Energoatom.

Seule une poignée de militaires restent déployés sur le site de la centrale nucléaire à l'arrêt depuis l'accident de 1986, dont ils se sont emparés aux premiers jours de l'offensive russe contre l'Ukraine à la fin février.

16h05

L'Europe continuera à payer le gaz russe en euros ou dollars

Les pays européens continueront de payer le gaz russe en euros et dollars comme cela est "écrit dans les contrats", a répondu jeudi Olaf Scholz à Vladimir Poutine, qui exige des paiements en roubles.

"Il est écrit dans les contrats que les paiements se font en euros et parfois en dollars", a expliqué le chancelier allemand lors d'une conférence de presse avec son homologue autrichien, Karl Nehammer. "J'ai dit clairement au président russe que cela resterait ainsi" et "les entreprises veulent pouvoir payer en euros et le feront", a-t-il ajouté.

15h55

La France et l'Allemagne se "préparent" à un arrêt potentiel des livraisons de gaz russe

L'Allemagne et la France se "préparent" à un potentiel arrêt des importations de gaz russe, alors que Moscou exige, à partir du 1er avril, un paiement en roubles des livraisons, ce que les Européens refusent, a déclaré jeudi le ministre français de l'Economie Bruno Le Maire, à Berlin.

"Il peut y avoir une situation dans laquelle demain, dans des circonstances très particulières, il n'y aura plus de gaz russe (...) c'est à nous de préparer ces scénarios là, et nous les préparons", a-t-il détaillé, lors d'une conférence de presse avec le ministre allemand de l'Economie Robert Habeck.

15h45

Poutine exigera dès vendredi le paiement du gaz en roubles

Le président russe Vladimir Poutine a dit jeudi avoir signé un décret imposant aux acheteurs étrangers de payer en roubles les livraisons de gaz naturel à compter de vendredi et prévoyant la suspension des contrats en cours s'ils n'obtempèrent pas.

La Russie ne livrera pas de gaz aux clients occidentaux refusant de payer en roubles dès vendredi. [Reuters]

Les sociétés importatrices de gaz devront ouvrir un compte en roubles dans une banque russe pour se soumettre à cette nouvelle condition, a ajouté Vladimir Poutine.

Il a présenté cette mesure comme un moyen de renforcer la "souveraineté" de la Russie face aux sanctions occidentales, dont le gel d'une partie des avoirs de sa banque centrale.

Les membres du G7 et les pays européens, dont 40% des besoins en gaz sont fournis par la Russie, ont dit à plusieurs reprises qu'ils continueraient de payer le gaz en euros ou en dollars, comme le prévoient leurs contrats.

>> En lire plus : Les pays jugés inamicaux par la Russie devront payer le gaz en roubles dès vendredi

15h00

Un général ukrainien s'attend à de nouveaux assauts russes

L'armée russe est en train de "regrouper ses forces pour attaquer" dans l'est et le sud de l'Ukraine, a estimé jeudi le chef de la 92e Brigade et défenseur de Kharkiv (nord-est), deuxième ville du pays, où la situation est "stable".

"Ils se regroupent pour attaquer et mettre le maximum de forces dans la région ou la direction de Slobozhanshchyna", la partie nord-est du pays allant de Kharkiv à Lougansk, et "Marioupol", a estimé le général.

Repoussée des faubourgs, l'armée russe campe toujours aux périphéries nord et nord-est de Kharkiv, d'où elle bombarde quotidiennement des zones résidentielles à portée de son artillerie.

14h25

Des places supplémentaires nécessaires pour héberger les réfugiés

Des places supplémentaires sont nécessaires pour héberger les réfugiés ukrainiens en Suisse avant de les enregistrer. Des salles appartenant à l'armée seront ouvertes pour quelques jours afin d'assurer cette tâche.

Plus de 20'000 réfugiés ukrainiens sont arrivés en Suisse, ce qui représente un gros défi pour les cantons, a indiqué jeudi David Keller, directeur de l'état-major de crise pour l'asile au Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM), au cours d'un point de presse des experts de la Confédération.

David Keller a indiqué que cet afflux de réfugiés provoquait un goulet d'étranglement au centre fédéral pour requérants d'asile à Zurich. Des transferts seront nécessaires.

La Confédération dispose toujours d'environ 9000 places, mais doit créer une réserve de 2000 places supplémentaires. Dans un premier temps, deux salles militaires seront donc ouvertes à Thoune (BE) et à Chamblon (VD). D'autres sites devraient suivre.

David Keller, directeur de l'état-major de crise pour l'asile. [Keystone - Marcel Bieri]

14h20

Interdit de parler de "guerre" en Ukraine dans l'entreprise de Magdalena Martullo-Blocher

Magdalena Martullo-Blocher, patronne d'EMS Chemie et fille de l'ancien conseiller fédéral Christoph Blocher. [Keystone - Walter Bieri]

Les collaborateurs d'Ems-Chemie sont appelés à se passer de l'expression "guerre en Ukraine" à l'interne et à parler de "conflit ukrainien". L'entreprise suisse de la conseillère nationale Magdalena Martullo-Blocher (UDC) entend ainsi protéger ses employés en Russie.

Dans deux courriels internes, que l'agence Keystone-ATS s'est procurés, les employés de l'entreprise chimique sont tenus de ne plus parler de "guerre en Ukraine" au sein de la firme et dans la communication externe. La Südostschweiz, le Blick et l'hebdomadaire de gauche Woz en ont fait leurs titres.

Selon les deux courriels d'Ems-Chemie, les employés doivent utiliser l'expression "conflit ukrainien", car l'utilisation du mot "guerre" en rapport avec l'Ukraine est passible de prison en Russie. Cette mesure doit donc permettre de protéger les employés de l'entreprise suisse, notamment en Russie, ainsi que les affaires du groupe, écrit la direction. Les chefs des différentes divisions sont appelés à veiller au respect de cette règle.

Ems-Chemie possède deux sites de production en Russie. Elle y compte une trentaine d'employés dans chacune des deux usines. L'entreprise a suspendu sa production en Russie, ses affaires s'étant effondrées en raison de la guerre.

13h50

Ignazio Cassis veut oeuvrer "activement" pour mettre fin à la guerre

La Suisse condamne "avec la plus grande fermeté possible" l'attaque contre un entrepôt du CICR à Marioupol. L'attaque constitue "une grave violation du droit international humanitaire (DIH)", a affirmé le président de la Confédération Ignazio Cassis avant le début du premier Forum international sur la coopération à Genève.

Plus largement, le président de la Confédération promet que la Suisse continuera à aider Kiev dans les prochaines années. "Si l'Ukraine reste un pays indépendant", ajoute-t-il toutefois. Selon lui, le conflit pourrait avoir un impact "pendant des décennies" et entièrement changer l'approche sur la sécurité européenne.

Mais "nous ne sommes qu'au début", insiste-t-il. Pour le moment, la Suisse oeuvre sur l'assistance humanitaire et la recherche d'un cessez-le-feu. Ignazio Cassis a promis d'oeuvrer "activement" pour garantir que le monde "sorte de cette guerre horrible" en Ukraine. Il a mis en avant la disponibilité des bons offices suisses.

13h40

L'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la Russie

Les forces russes "ne se retirent pas mais se repositionnent" en Ukraine et l'Otan s'attend à des "offensives supplémentaires" de la part de Moscou, a déclaré jeudi le secrétaire général de l'Alliance Jens Stoltenberg.

"Selon nos informations", la Russie "essaie de regrouper (ses forces) et de renforcer son offensive sur la région du Donbass et dans le même temps elle maintient la pression sur Kiev et d'autres villes", a estimé Jens Stoltenberg lors d'une conférence de presse. Moscou avait dit mardi réduire "radicalement" son activité en direction de Kiev et Tcherniguiv.

13h15

Le Programme alimentaire mondial n'arrive pas à entrer à Marioupol

La ville ukrainienne de Marioupol est complètement coupée du monde depuis des semaines. Même le Programme alimentaire mondial (PAM), qui arrive à fournir une aide alimentaire d'urgence à près d'un million de personnes dans le pays, ne parvient pas à atteindre ce secteur assiégé.

"Cela était impossible jusque-là de parvenir dans les villes encerclées telles que Marioupol. Nous n'avons pas réussi à entrer. Nous continuons à appeler les autorités à assurer et faciliter notre accès à l'entrée et à la sortie de Marioupol pour que nous puissions venir en aide aux populations qui ont été prises au piège", explique Tomson Phiri, porte-parole du PAM, dans le 12h30.

Stockage de vivres

Celui-ci ajoute que l'agence humanitaire stocke des vivres dans d'autres villes en attendant que l'accès à Marioupol soit possible. Dans la  cité portuaire, quelque 160'000 civils demeurent bloqués sous les bombes, vivant terrés dans des abris sans électricité et manquant de nourriture et d'eau.

Un convoi de 45 autocars ukrainiens est en route pour Marioupol afin de tenter de livrer de l'aide et d'évacuer des civils. Le ministère russe de la Défense a annoncé mercredi soir l'instauration d'un cessez-le-feu local jeudi à Marioupol pour permettre la mise en place d'un couloir humanitaire.

>> Les précisions dans le 12h30 :

Une femme cuisine dans une cour d'immeubles d'habitation endommagés par les bombardements des combats à la périphérie de Mariupol, en Ukraine, dans le territoire contrôlé par le gouvernement séparatiste de la République populaire de Donetsk, le mardi 29 mars 2022. [AP Photo/KEYSTONE - Alexei Alexandrov]AP Photo/KEYSTONE - Alexei Alexandrov
Impossible d'accéder à la ville assiégée de Marioupol pour le Programme Alimentaire Mondial / Le 12h30 / 1 min. / le 31 mars 2022

>> Le point sur la situation à Marioupol dans le 12h45 :

Cessez-le-feu provisoire à Marioupol pour permettre l'évacuation des civils
Cessez-le-feu provisoire à Marioupol pour permettre l'évacuation des civils / 12h45 / 2 min. / le 31 mars 2022

13h00

"Je suis traité comme un criminel pour faire mon travail", livre un journaliste russe

Cinq semaines après le début de l'invasion en Ukraine, le Kremlin refuse toujours de parler de guerre. Comment la population russe peut-elle s'informer alors que le dernier média indépendant en Russie, Novaïa Gazeta, a décidé de suspendre sa publication sous la pression des autorités?

Des journalistes font toujours leur travail, sur place et en dehors du pays. A Riga, en Lettonie, Alexey Kovalev est l'un des piliers de Meduza, un site indépendant d'information russe.

"Je n'ai même pas le droit de vous dire où se trouve notre bureau. Même si nous sommes hors de Russie, il y a toujours le danger d'être infiltré par des agents de service secret russe. Je suis maintenant un criminel pour faire mon travail", lâche le journaliste d'investigation.

>> Le témoignage d'Alexey Kovalev dans le 12h30 :

Le président russe Vladimir Poutine est vu sur l'écran du viseur d'une caméra de télévision alors qu'il parle lors de sa visite du nouveau complexe de studios de la chaîne de télévision 'Russia Today' à Moscou, en Russie, le 11 juin 2013. [KEYSTONE - Yuri Kochetkov]KEYSTONE - Yuri Kochetkov
Comment informer sous la censure russe? / Le 12h30 / 2 min. / le 31 mars 2022

12h35

Londres sanctionne des "propagandistes et médias d'Etat" russes

Le gouvernement britannique a annoncé jeudi une nouvelle série de 14 sanctions visant des "propagandistes et médias d'Etat" russes, dont les structures gérant RT et Sputnik, pour contrer les "mensonges" du Kremlin en réaction à l'invasion de l'Ukraine par la Russie.

"La guerre (du président russe Vladimir) Poutine en Ukraine se fonde sur un torrent de mensonges", a indiqué la cheffe de la diplomatie britannique Liz Truss dans un communiqué, "et ce dernier train de sanctions en date vise les propagandistes éhontés qui véhiculent les fausses nouvelles et récits de Poutine".

Parmi les cibles de Londres figurent notamment TV Novosti, structure publique contrôlant la chaîne RT bannie dans l'Union européenne et au Royaume-Uni; Rossia Segodnia, entité publique contrôlant l'agence de presse Sputnik, Alexandre Jarov, le dirigeant de Gazprom-Media; et Sergueï Briliov, journaliste connu de la télévision publique ayant interviewé Vladimir Poutine.

12h00

Qui sont les bras droits de Volodymyr Zelensky?

Depuis le début de la guerre en Ukraine, pas un jour ne passe sans que l'on parle du président ukrainien Volodymr Zelensky, omniprésent par ses discours à la nation et au monde. Derrière lui, son équipe travaille d'arrache-pied sur cette communication extrêmement bien rodée, devenue essentielle pour gagner la guerre de l'opinion.

Pour livrer ses discours adressés à son peuple, aux dirigeants, parlements ou populations partout sur le globe, le président Zelensky n'est évidemment pas seul à la manoeuvre: une équipe nombreuse s'affaire autour de lui dans son rôle, à commencer par son cabinet, composé d'une vingtaine de ministres.

>> Plus d'informations dans notre article : Qui sont les bras droits du président Zelensky dans sa "guerre des mots"?

Parmi eux, certains sortent du lot en ces temps de guerre. On peut citer notamment le ministre de la Défense, Oleksiy Reznikov, qui aime se mettre en scène. Sur les réseaux sociaux, il raconte ses coups de fil avec d'autres ministres de la Défense un peu partout dans le monde, ses rencontres avec les soldats, et il poste régulièrement des selfies, avec les deux pouces levés, le gilet pare-balles et souvent... un grand sourire.

Un autre ministre qui se démarque est le jeune Mykhailo Fedorov, chargé de la Transformation numérique. Lui aussi très actif sur les réseaux sociaux, il a créé il y a quelques jours un musée de NFT (pour "non-fungible token", jeton non fongible, un certificat d'authenticité virtuel pour rendre unique et non reproductible une oeuvre digitale, ndlr.) pour documenter la guerre et lever des fonds.

>> Les précisions dans La Matinale :

Zoom (vidéo) - Qui sont les bras droits de Volodymyr Zelensky?
Zoom (vidéo) - Qui sont les bras droits de Volodymyr Zelensky? / La Matinale / 2 min. / le 31 mars 2022

11h40

Le CICR prêt à diriger les opérations d'évacuation à Marioupol

Le Comité international de la Croix-Rouge s'est dit prêt "à diriger" les opérations d'évacuation des civils assiégés dans la ville de Marioupol à partir de vendredi à condition d'avoir les garanties nécessaires, selon un communiqué de l'organisation.

"Pour des raisons de logistique et de sécurité, nous serons prêts à mener les opérations (...) demain, vendredi, sous réserve que l'ensemble des parties s'accordent sur les termes exacts pour la sécurisation de ce couloir humanitaire, qu'il s'agisse de l'itinéraire, de l'horaire de début et de la durée", a déclaré une porte-parole du CICR à des journalistes à Genève.

"Des dizaines de milliers" de vies dépendent du succès de cette opération, a-t-elle ajouté. Pas moins de 45 bus ukrainiens sont en route vers Marioupol pour évacuer les civils.

Le ministère russe de la Défense avait annoncé mercredi un cessez-le-feu ce jeudi et l'ouverture de couloirs d'évacuation des civils, qui sont piégés depuis des semaines dans la ville pilonnée par les forces russes.

11h25

Caritas débloque 500'000 francs pour les réfugiés

Caritas engage 500'000 francs en faveur des réfugiés ukrainiens en Suisse. Cette aide d'urgence doit permettre d'apporter une aide individuelle et assurer une transition lorsque l'aide au niveau fédéral ou cantonal n'arrive pas ou avec du retard.

Des réfugiés démunis ont besoin de cet appui financier transitoire avant d’être pris en charge, estime Caritas. L'oeuvre d'entraide ajoute que ses épiceries émettent déjà des bons d'achat, d'une valeur totale de 100'000 francs, qui permettent aux réfugiés d'obtenir dès maintenant des denrées alimentaires et des produits d'usage. Des colis de vêtements seront également distribués.

Jusqu'à présent, 20'569 personnes ayant fui l'Ukraine ont été enregistrées en Suisse. Parmi elles, 13'347 ont obtenu le statut de protection "S", a indiqué jeudi le Secrétariat d'Etat aux migrations (SEM).

11h15

Les intimidations se multiplient contre les opposants russes

Tags "Z" ou "collabo" sur les portes de domiciles, messages antisémite: les intimidations se sont multipliées ces derniers jours contre des opposants et critiques de l'offensive russe en Ukraine.

Mercredi soir, un soutien de l'opposant emprisonné Alexeï Navalny, Ilia Pakhomov, a publié sur Twitter une photo montrant la porte de son domicile en Russie vandalisée avec deux lettres "Z" dessinées à la peinture blanche.

Cette lettre est un signe de soutien aux troupes russes combattant en Ukraine car elle est peinte sur de nombreux véhicules militaires.

Ces tags sont accompagnés d'une affiche avec une photo du militant barrée du mot "Collaborateur". "Ne vends pas ta patrie", indique aussi l'affiche.

Tweet Russie

09h25

Rencontre possible entre Lavrov et Kuleba

Les ministres des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, et ukrainien, Dmytro Kuleba, pourraient se rencontrer "d'ici une ou deux semaines", a assuré jeudi leur homologue turc Mevlüt Cavusoglu.

"Il pourrait y avoir une réunion à plus haut niveau, au moins entre les ministres d'ici une ou deux semaines", a déclaré Mevlüt Cavusoglu dans un entretien télévisé, ajoutant qu'il était "impossible d'avancer une date" mais que la Turquie souhaitait accueillir une telle rencontre "en tant que médiateur sincère".

"Ce qui importe c'est que les deux parties se retrouvent et s'accordent sur un cessez-le-feu durable".

"Il est impossible de négocier sous la pression des armes", a-t-il insisté.

08h40

L'Ukraine envoie 45 bus pour évacuer des civils à Marioupol

Kiev s'apprête à envoyer 45 bus pour évacuer des civils depuis Marioupol, ville assiégée du sud-est de l'Ukraine où Moscou a annoncé une trêve.

"Cette nuit, nous avons été informés par le Comité international de la Croix-Rouge que la Russie était prête à ouvrir l'accès aux convois humanitaires depuis Marioupol", en direction de la ville de Zaporojie, via Berdiansk, a déclaré Iryna Verechtchouk, vice-Première ministre ukrainienne.

"Sur le couloir de Marioupol, nous envoyons 45 bus", a-t-elle ajouté, précisant que 17 bus sont déjà partis pour Marioupol depuis Zaporojie, à quelque 220 km au nord-ouest, tandis que 28 attendent encore l'autorisation de franchir un point de contrôle russe situé dans la localité de Vassylivka, proche de Zaporojie. "Nous allons tout faire pour que les bus puissent entrer à Marioupol et évacuer ceux qui restent dans la ville", a poursuivi Iryna Verechtchouk.

Jusqu'à présent, les civils ne pouvaient quitter Marioupol qu'avec leurs propres véhicules, en prenant de gros risques, les accords sur les évacuations centralisées n'ayant été respectés.

Un cessez-le-feu a été annoncé à Marioupol. [Reuters - Alexander Ermochenko]

08h15

Nouvelles frappes russes autour de Kiev

La nuit de mercredi à jeudi a été particulièrement agitée à Kiev, l'une des plus dures depuis le début de l'invasion russe en Ukraine, selon les témoignages recueillis sur place par la RTS.

Jusqu'au centre-ville, les habitants ont entendu l'artillerie lourde utilisée par Moscou et qui a visé les pourtours de la capitale. Les frappes auraient principalement touché la banlieue nord-est de Kiev, notamment Irpin. Le maire avait pourtant assuré cette semaine avoir libéré la ville.

Ces nouveaux bombardements prouvent que la réduction des opérations militaires annoncée par les Russes est encore loin d'être une réalité.

>> Le point de situation à Kiev jeudi matin :

Un centre commercial détruit à Kiev. [Keystone/AP - Rodrigo Abd]Keystone/AP - Rodrigo Abd
Nouvelles frappes russes autour de Kiev / La Matinale / 2 min. / le 31 mars 2022

07h45

La Suisse en quête de traducteurs pour les réfugiés ukrainiens

La Suisse pourrait manquer de traducteurs pour encadrer les réfugiés ukrainiens. La faîtière des interprètes s'en inquiète alors que les besoins augmentent de jour en jour dans les centres d'accueil, les hôpitaux ou les écoles. Pour y répondre, cantons et institutions mettent en place des listes de personnes à mobiliser, principalement de bénévoles.

Ces volontaires n'ont pas été difficile à trouver. De nombreuses personnes ont proposé leur aide, surtout des habitants de Suisse parlant l'ukrainien ou le russe.

>> Les précisions dans La Matinale :

Des passeports ukrainiens sont présentés lors de l'enregistrement au centre d'accueil des réfugiés après l'invasion de l'Ukraine par la Russie à Zurich, en Suisse, le 15 mars 2022. [KEYSTONE - Michael Buholzer]KEYSTONE - Michael Buholzer
La Suisse manque de traducteurs pour les réfugiés ukrainiens / La Matinale / 1 min. / le 31 mars 2022

Dans certains cantons, des interprètes potentiels parmi les réfugiés sont aussi recherchés. Le Valais et Vaud recensent notamment les compétences linguistiques des arrivants. Cela permet d'atteindre un double but, explique Roger Fontannaz, chef de l'Office de l'asile valaisan.

"D'une part, c'est donner la possibilité aux gens de pouvoir aider, c'est une de leurs demandes. Par la suite, nous devons aussi professionnaliser. Les personnes chez nous pourraient très rapidement travailler et être hors du système de l'assistance. Il faudra voir avec le marché de l'emploi où est-ce qu'elle pourrait être proposées", indique-t-il.

Mais les bénévoles ne peuvent pas remplacer les professionnels, avertit la faîtière suisse des interprètes. Lorsque le sujet est sensible, pour des questions médicales par exemple, il faut que la traduction soit faite par des personnes formées. Pour éviter les erreurs, mais aussi le manque de neutralité.

06h00

Washington pourrait puiser encore davantage dans ses réserves de brut

L'administration Biden s'apprête à puiser encore plus largement dans ses réserves stratégiques de pétrole dans un effort pour alléger la pression sur les prix énergétiques en augmentant l'offre d'or noir, selon des médias américains mercredi soir.

Un centre de stockage de pétrole dans l'Oklahoma, aux Etats-Unis. [Reuters - Drone Base]

La Maison Blanche devrait annoncer jeudi un plan pour puiser jusqu'à un million de barils par jour dans les réserves stratégiques américaines, selon l'agence Bloomberg citant des sources proches du dossier.

L'initiative sans précédent pourrait durer plusieurs mois, alors que les réserves stratégiques se montent actuellement à 568 millions de barils, selon les derniers chiffres de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA).

L'administration américaine puise déjà de façon continue dans ses réserves stratégiques depuis novembre lorsque la hausse des prix du pétrole s'est installée. La semaine dernière, ces stocks stratégiques ont encore diminué de 3 millions de barils.

05h30

Les conseillers de Poutine craignent de lui dire la vérité, assurent Londres et Washington

Les conseillers du président russe Vladimir Poutine "ont peur de lui dire la vérité" sur sa stratégie de guerre "défaillante" en Ukraine, a affirmé jeudi le directeur des renseignements britanniques.

Vladimir Poutine a "extrêmement mal évalué" l'invasion, a déclaré le directeur de l'agence de renseignement britannique GHQ Jeremy Fleming dans un discours à l'Université nationale australienne de Canberra.

"Nous avons vu des soldats russes - à court d'armes et le moral en berne - refuser d'exécuter les ordres, saboter leur propre équipement et même abattre accidentellement leur propre avion", a énuméré Jeremy Fleming.

Ces remarques font écho à celles des renseignements américains publiés par la Maison Blanche la veille, indiquant que Vladimir Poutine était "mal informé" par ses conseillers sur l'évolution de l'opération russe.

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