« Une guerre me paraît peu probable, notamment parce que les forces militaires ne sont plus du tout les mêmes que dans les années 1990, rassure la spécialiste. Mais des violences pourraient éclater et paralyser le pays. »
« La partition de la Bosnie-Herzégovine n’est plus taboue, notamment au sein des institutions de l’Union européenne. »
Selon l’anthropologue, "la rhétorique ethno-nationalistes est utilisée par les nationalistes au pouvoir en Bosnie-Herzégovine pour se maintenir en place. Il y a des endroits où les communautés ne se fréquentent pas mais d’autres où elles cohabitent et arrivent à établir un quotidien à peu près tranquille".
Concrètement, à quoi pourrait ressembler le pays si Milorad Dodik va au bout du processus de sécession ? La communauté internationale a-t-elle un rôle à jouer ?
Caroline Stevan et l’équipe du Point J