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L'armée éthiopienne a mené des frappes contre la capitale du Tigré

Vue sur une route traversant Mekele, la capitale du Tigré en Ethiopie. [Anadolu Agency via AFP - Minasse Wondimu Hailu]
L'armée éthiopienne a mené des frappes contre la capitale du Tigré / La Matinale / 1 min. / le 19 octobre 2021
L'armée éthiopienne a mené lundi des frappes aériennes sur Mekele, la capitale du Tigré en guerre, faisant au moins trois morts. Les frappes auraient visé des rebelles du Front de libération du peuple du Tigré.

Le gouvernement avait dans un premier temps qualifié de "mensonge total" les informations de sources humanitaires, diplomatiques et médicale faisant état de bombardements, les premiers connus sur Mekele depuis le début du conflit il y a presque un an.

Un média d'Etat a ensuite confirmé l'information, indiquant que des frappes aériennes avaient visé des cibles des rebelles du Front de libération du peuple du Tigré (TPLF).

Frappe dans le centre-ville

L'agence Ethiopian Press a indiqué que les frappes avaient touché des infrastructures de communication utilisées à Mekele par le TPLF, affirmant que des "mesures pour empêcher des victimes civiles" avaient été appliquées.

La première frappe a eu lieu dans la matinée à la périphérie de la ville près d'une usine de ciment, ont indiqué ces sources.  La deuxième s'est déroulée en milieu de journée dans le centre-ville, près de l'hôtel Planet - par le passé souvent utilisé par les responsables du TPLF.

Un responsable de l'hôpital Ayder, principal établissement de santé de la ville, a fait état de "trois morts", selon un premier bilan, et de l'afflux de "nombreuses victimes".

Inquiétudes de l'ONU

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres s'est dit "profondément inquiet d'une escalade du conflit". Il a appelé toutes les parties à éviter de cibler des civils et a réitéré son appel à l'arrêt des hostilités.

Le département d'Etat américain, a appelé "toutes les parties à cesser immédiatement les hostilités (...), à entrer en négociations sans conditions pour un cessez-le-feu stable".

afp/asch

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