Publié

Les deux Corées ont rétabli leurs canaux de communication

Kim Jong Un, leader de la Corée du Nord, avec le président sud-coréen Moon Jae-in lors du sommet de septembre 2018. [Keystone]
Rapprochement inattendu entre la Corée du Sud et la Corée du Nord / Le 12h30 / 1 min. / le 27 juillet 2021
Les deux Corées sont tombées d'accord pour réparer leurs canaux de communication, a annoncé mardi la présidence sud-coréenne. Le gouvernement de Kim Jong-un avait unilatéralement coupé tous les canaux officiels de communication militaire et politique en juin 2020.

La Corée du Nord avait détruit un bureau de liaison après avoir dénoncé l'envoi sur son territoire de tracts de propagande anti-Pyongyang par des militants basés de l'autre côté de la frontière. Cette suspension était intervenue dans le contexte de l'impasse des discussions intercoréennes, deux ans après les trois sommets qui avaient réuni le leader nord-coréen Kim Jong-un et le président sud-coréen Moon Jae-in.

Mais à la surprise générale, les deux camps, qui sont encore techniquement en état de guerre, ont annoncé que toutes les communications avaient été rétablies mardi matin.

Les deux dirigeants ont échangé depuis avril des lettres personnelles destinées à améliorer les relations, a précisé dans un communiqué la présidence sud-coréenne. Ils ont décidé, comme première mesure, de restaurer les communications.

Négociations au point mort

Moon Jae-in fut l'un des principaux artisans du rapprochement intercoréen de 2018, qui s'était déroulé dans le contexte des Jeux olympiques de Pyeongchang, en Corée du Sud. Ce rapprochement avait débouché sur le premier sommet de l'histoire entre un dirigeant nord-coréen et un président américain en exercice, en l'occurrence Donald Trump.

Cette première rencontre avait eu lieu en juin 2018 à Singapour et avait été suivie de deux autres entrevues entre Kim Jong-un et Donald Trump. Le processus intercoréen et les négociations sur les programmes nucléaire et balistique du Nord sont au point mort depuis le fiasco du sommet Kim-Trump de février 2019 à Hanoï.

ats/aps

Publié