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Plusieurs avocats de Donald Trump le lâchent juste avant son procès en destitution

Donald Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d'une fraude massive lors de l'élection présidentielle, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l'égard d'un président n'étant plus en fonctions. [Keystone - Al Drago]
Plusieurs avocats de Donald Trump le lâchent juste avant son procès en destitution / Le Journal horaire / 11 sec. / le 31 janvier 2021
Plusieurs des avocats de l'ex-président américain ont renoncé à le défendre à quelques jours de son procès en destitution, ont rapporté samedi des médias américains. Des désaccords sur la façon de procéder seraient à l'origine de ce retrait.

Cinq avocats, dont deux supposés diriger l'équipe d'avocats du milliardaire new-yorkais, ont renoncé à le défendre, a affirmé la chaîne de télévision CNN citant des sources anonymes.

Donald Trump souhaitait que ses avocats continuent à plaider la thèse d'une fraude massive lors de l'élection présidentielle, qui a conduit à la victoire du démocrate Joe Biden, plutôt que de se concentrer sur la légalité de poursuites à l'égard d'un président n'étant plus en fonctions, a précisé CNN, ajoutant que l'ex-président était peu enclin à en discuter.

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Au nombre de ces avocats démissionnaires figurent Butch Bowers et Deborah Barbier, qui devaient prendre la tête de l'équipe de défense de Donald Trump, ont encore indiqué la chaîne et d'autres médias.

Début du procès en février

"Nous avons beaucoup travaillé, mais nous n'avons pas encore pris une décision définitive quant à notre équipe légale. Nous le ferons bientôt", a affirmé sur Twitter Jason Miller, conseiller de Donald Trump, en réponse à ces informations de presse.

Le procès de Donald Trump pour "incitation à l'insurrection", après l'occupation du Capitole le 6 janvier par des partisans de l'ex-président, doit débuter le 9 février.

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Majorité des deux tiers probablement pas atteinte

Mais avec seulement cinq sénateurs républicains prêts à se joindre aux 50 sénateurs démocrates pour considérer que le procès doit avoir lieu, la majorité des deux tiers requise pour aller de l'avant, soit 67 sénateurs, ne sera probablement pas atteinte.

Le vote d'une motion de censure, moins sévère, requiert le vote d'au moins dix sénateurs républicains pour avoir une chance d'être adoptée, ce que certains estiment en revanche envisageable.

ats/fgn

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