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Les pardons présidentiels de Donald Trump très observés

Les pardons présidentiels que Donald Trump pourraient accorder sont au centre de l'attention. [Keystone/EPA - Samuel Corum]
Donald Trump envisage une série de grâces pour sa dernière journée / La Matinale / 1 min. / le 19 janvier 2021
Donald Trump s’apprêterait à gracier plus d’une centaine de personnes avant de quitter la Maison Blanche. Une tradition du président sortant, mais qui s’est aussi transformée en marché lucratif sous l’administration Trump.

Donald Trump a déjà gracié une cinquantaine de personnes. Certains de ses proches, comme Paul Manafort, son ancien chef de campagne, ou le promoteur immobilier Charles Kushner, le père du gendre du président Jared Kushner

Donald Trump devrait utiliser son pardon présidentiel ce mardi, son dernier jour complet à la Maison Blanche. Il y aurait une liste d'une centaine de noms. Et le New York Times évoque même des versements d'argent qui auraient été faits pour tenter d'obtenir un pardon présidentiel, des dizaines de milliers de dollars versés à des avocats proches du président. Le New York Times cite même la somme de 2 millions de dollars pour que Rudy Giuliani, l'avocat personnel du président, vous aide à obtenir un pardon. Une façon de monétiser l'accès au président.

Se pardonner à lui-même?

Parmi les noms qui circulent pour un pardon présidentiel, on évoque aussi des proches de la famille du président. Là, il serait même question de pardon préventif. Il s'agit d'une façon de protéger des alliés politiques, et effectivement peut-être des membres de sa famille. Le président Gerald Ford avait invoqué un pardon préventif pour gracier Richard Nixon après le scandale du Watergate, et ainsi le préserver de poursuites judiciaires.

Donald Trump pourrait aussi choisir de se pardonner à lui-même préventivement pour éviter une procédure fédérale, suite par exemple, à l'attaque du Capitole. Un président qui se pardonne à lui-même, ce serait une première dans l'histoire des Etats-Unis. C'est une éventualité qui fait encore débat et qui divise les constitutionalistes.

Le pardon présidentiel reste entre les mains de Donald Trump pour encore quelques heures. Des annonces de grâces devraient tomber dans la journée à la discrétion du président. Des noms peuvent être ajoutés, comme retirés jusqu'à la dernière minute.

Raphaël Grand/ebz

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Réouverture ou non des frontières?

Le président Donald Trump a annoncé lundi la prochaine réouverture des frontières américaines aux ressortissants européens de l'espace Schengen, aux Britanniques, Irlandais ainsi qu'aux Brésiliens à compter du 26 janvier, avant d'être immédiatement contredit par la porte-parole du futur président Joe Biden.

"Ce n'est pas le moment de lever les restrictions sur les déplacements internationaux", a déclaré, sur son compte Twitter, Jen Psaki, qui doit officiellement prendre mercredi ses fonctions de porte-parole du nouveau président Joe Biden.

Frontières fermées depuis près d'un an

Les tweets sont tombés quelques minutes seulement après l'annonce de la décision de Donald Trump, justifiée par l'instauration, à la même date, d'une obligation de présenter un test négatif de dépistage du coronavirus à l'entrée sur le territoire américain.

Pour ralentir la progression de la pandémie, Donald Trump avait fermé les frontières des Etats-Unis aux 26 pays de l'espace Schengen le 11 mars 2020, puis au Royaume-Uni et à l'Irlande le 14, avant d'en faire autant pour le Brésil le 24 mai.