Publié

Le ministre américain de la Justice n'a pas "vu de fraude" lors de la présidentielle

Aux Etats-Unis le ministre américain de la justice a rejeté hier les accusations de fraude lors de l'élection présidentielle
Aux Etats-Unis le ministre américain de la justice a rejeté hier les accusations de fraude lors de l'élection présidentielle / 12h45 / 1 min. / le 2 décembre 2020
Le ministre américain de la Justice William Barr a déclaré mardi ne pas avoir constaté "de fraude" suffisante pour invalider la victoire de Joe Biden à la présidentielle. Ces déclarations vont à l'encontre des affirmations de Donald Trump.

"A ce stade, nous n'avons pas vu de fraude à une échelle susceptible de changer le résultat de l'élection", a déclaré ce fidèle soutien du président républicain dans un entretien à l'agence américaine Associated Press.

"Il y a eu des allégations de fraudes systématiques, selon lesquelles des machines auraient été programmées pour fausser les résultats des élections", a-t-il rappelé. Mais les ministères de la Sécurité intérieure et de la Justice "ont enquêté et, pour l'instant, n'ont rien trouvé pour les étayer".

A la mi-journée, mardi, William Barr a été aperçu à la Maison Blanche, et de nombreux commentateurs spéculaient sur son possible départ du gouvernement.

"Ils sont portés disparus"

Donald Trump, qui refuse de concéder sa défaite, avait reproché dimanche au ministère de la Justice et à la police fédérale de ne pas l'aider dans son combat pour prouver l'existence de fraudes, selon lui massives. "Ils sont portés disparus", avait-il dit sur la chaîne Fox News.

"Il y a une tendance croissante à utiliser le système judiciaire comme outil pour régler tous les problèmes et quand les gens sont mécontents de quelque chose, ils attendent que le ministère de la Justice débarque et 'enquête'", a regretté William Barr. Ce ministre conservateur s'était gardé jusque-là de contredire le président.

Début novembre, il avait autorisé les procureurs fédéraux à enquêter sur des soupçons de fraude sans attendre la certification des résultats par les Etats, contrairement aux usages. Mais il les avait appelés à intervenir uniquement en cas d'allégations "substantielles" et "crédibles".

ats/afp

Publié