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Des tags menaçant des élus de décapitation découverts à Lyon

Des tags menaçant des élus de décapitation découverts à Lyon [Reuters - Robert Pratta]
Nouveaux tags menaçant un élu de décapitation découverts à Lyon / Le Journal horaire / 24 sec. / le 24 octobre 2020
Des tags menaçant un élu de décapitation ont été découverts samedi sur une école du 8e arrondissement de Lyon, rapportent les médias locaux qui en diffusent les photos.

"Le maire du 8e on va te décapiter la tête" (sic), est-il notamment écrit, en visant l'édile écologiste Olivier Berzane. Un autre graffiti menace de "décapiter les profs et les élèves".

Dans un tweet, le maire de Lyon Grégory Doucet a condamné "fermement ces tags d'une violence inqualifiable" et apporté son "soutien inconditionnel" à l'élu.

Elu d'une ville voisine aussi menacé

"Une enquête est en cours. La République est indivisible, ceux qui attisent la haine ne gagneront jamais", a-t-il ajouté, tandis que la préfecture de région a rappelé que "ceux qui s'en prennent à eux [aux représentants de l'État, NDLR] s'en prennent à la République et trouveront systématiquement l'État et la justice sur leur chemin".

Jeudi des inscriptions menaçant d'un tel sort Jérémie Bréaud, le maire LR de Bron, une ville voisine de Lyon, avaient été découvertes en trois lieux différents, conduisant le ministre de l'Intérieur à demander la protection de l'élu.

afp/asch

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Erdogan dénonce l'attitude de Macron envers les musulmans de France

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a critiqué samedi avec virulence l'attitude de son homologue français Emmanuel Macron envers les musulmans, allant jusqu'à mettre en question sa "santé mentale".

"Tout ce qu'on peut dire d'un chef d'Etat qui traite des millions de membres de communautés religieuses différentes de cette manière, c'est: allez d'abord faire des examens de santé mentale", a déclaré M. Erdogan, dans un discours télévisé.

Il y a deux semaines, Recep Tayyip Erdogan avait dénoncé comme une provocation les déclarations du président français sur le "séparatisme islamiste" et la nécessité de "structurer l'islam" en France.