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Les attaques "écoterroristes" d'antennes se multiplient en France

En France, une trentaine d’attaques ont eu lieu ces derniers mois contre des antennes-relais. [Hans Lucas/AFP - Nicolas Guyonnet]
Prison ferme pour deux "écoterroristes" jugés dans le Jura français / La Matinale / 1 min. / le 21 juillet 2020
La vague d’attaques contre des antennes de téléphonie et le rejet de la 5G ont donné lieu à un premier procès lundi en France voisine. Et la Suisse est aussi concernée, désormais, par ce que certains décrivent comme de "l'écoterrorisme".
Les deux hommes ont comparu devant le tribunal correctionnel de Lons-Le-Saunier [France Télévisions - Hugues Perret]

Deux hommes de 39 et 58 ans ont été condamnés à respectivement quatre ans et trois ans de prison ferme pour avoir notamment attaqué au cocktail molotov une antenne-relais dans le Jura français.

Le procès s’est déroulé lundi devant le Tribunal correctionnel de Lons-le-Saunier, dans le Jura français. Les deux hommes arrêtés ce printemps n’ont rien de grands activistes. Sans emploi pour l’un, repris de justice pour l’autre, ils ont toutefois écopé de lourdes peines.

L’un d’eux a clairement revendiqué son opposition à la 5G, qui nuirait à l’environnement. Les deux marginaux ont également tenté d’incendier un restaurant McDonald's.

Aussi en Suisse

Ce procès rappelle que des attaques contre des antennes de téléphonie ont aussi eu lieu en Suisse. Une explosion avait ainsi détruit une antenne l’année dernière à Denens, dans le canton de Vaud. Et, surtout, un pylône de ligne à très haute tension a été abattu le mois dernier le long de l’autoroute Lausanne-Genève.

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Ces actes n’ont pas été revendiqués, mais les enquêteurs semblent privilégier la piste de l’écoterrorisme et la mouvance de l’ultragauche.

En France, une trentaine d’attaques ont eu lieu ces derniers mois contre des antennes-relais, et la même mouvance contestataire a soutenu ces actes violents sans forcément les revendiquer.

Ludovic Rocchi/oang

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