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Une attaque au couteau, qualifiée de "terroriste" fait deux morts en France

Des policiers déployés à Romans-sur-Isère. [AFP - Nicolas Guyonnet / Hans Lucas]
Une attaque au couteau fait deux morts et quatre blessés en France / Le Journal horaire / 30 sec. / le 4 avril 2020
Un réfugié soudanais en France a tué samedi deux personnes et en a blessé cinq dans une attaque au couteau perpétrée à Romans-sur-Isère, dans le Sud-Est de la France, avant d'être arrêté pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste".

"Ce matin, un homme a engagé un parcours terroriste, tuant deux personnes et en blessant cinq autres", a déclaré sur place le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner.

En début de soirée, la justice, par la voix du parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé ouvrir une enquête pour "assassinats en relation avec une entreprise terroriste" et "association de malfaiteurs terroriste criminelle". 

Les premiers éléments de l'enquête sur l'auteur de l'attaque, un homme d'origine soudanaise né en 1987 et inconnu des services de police, "ont mis en évidence un parcours meurtrier déterminé de nature à troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur", selon le PNAT.

"Un acte odieux", dénonce Emmanuel Macron

Lors d'une perquisition à son domicile ont été retrouvés "des documents manuscrits à connotation religieuse dans lesquels l'auteur des lignes se plaint notamment de vivre dans un pays de mécréants", ajoute la même source.

Interpellé vers 11h, l'auteur présumé a attaqué plusieurs personnes à coups de couteau dans des commerces du centre de la petite ville. Il a demandé aux policiers qui l'ont interpellé qu'on "le tue", selon un syndicaliste policier, David Olivier Reverdy. "Tous les ingrédients d'un acte terroriste sont pour nous réunis", a-t-il dit.

Sur son compte Twitter, le président français Emmanuel Macron a dénoncé "cet acte odieux". "Mes pensées accompagnent les victimes de l'attaque de Romans-sur-Isère, les blessés, leurs familles. Toute la lumière sera faite sur cet acte odieux qui vient endeuiller notre pays déjà durement éprouvé ces dernières semaines", a écrit Emmanuel Macron.

afp/vkiss

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