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Le pouvoir intérimaire en Bolivie promet de convoquer très vite des élections

La présidente bolivienne par intérim Jeanine Añez a annoncé dimanche la convocation très rapidement d'élections transparentes dans le pays. [David Mercado]
En Bolivie, le gouvernement affirme que le conflit baisse en intensité / La Matinale 5h - 6h30 / 1 min. / le 18 novembre 2019
La présidente bolivienne par intérim Jeanine Añez a annoncé dimanche la convocation d'élections transparentes très vite, dans un discours au siège du gouvernement à La Paz.

"Nous donnerons très vite des nouvelles sur notre mandat principal: la convocation d'élections transparentes", a déclaré Jeanine Añez, alors que la situation reste tendue dans le pays, entre un pouvoir qui parle de désescalade et l'ex-président Evo Morales qui évoque des "crimes contre l'humanité".

Elle n'a pas fourni d'autres précisions, mais dit que l'annonce à venir chercherait "à récupérer la crédibilité démocratique de notre pays".

Réunion prévue

Cette parlementaire de droite de 52 ans a accédé à la présidence mardi, en tant que deuxième vice-présidente du Sénat, alors que les occupants des fonctions supérieures à la sienne prévues pour remplacer le président avaient démissionné de leur mandat.

Des parlementaires du parti d'Evo Morales, qui détient la majorité dans les deux chambres, ont proposé aux autres groupes politiques une réunion lundi afin de "pacifier le pays", selon l'une des députées de ce parti.

afp/br

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Un nombre de victimes peu clair

Depuis fin octobre et le début de la crise en Bolivie, au moins 23 personnes ont trouvé la mort dans des violences, selon la Commission interaméricaine des droits de l'homme.

Dans un tweet dimanche, Evo Morales a exhorté le "gouvernement de facto" à identifier les "auteurs intellectuels et matériels des 24 morts en 5 jours par la répression policière et militaire", avançant donc un autre bilan.

Quant au gouvernement de Jeanine Añez, il a de son côté avancé un bilan de 5 morts.