L'Allemande Ursula von der Leyen élue à la tête de la Commission européenne

Ursula von der Leyen devait obtenir 374 voix, soit la majorité des 747 membres actuellement élus à Strasbourg.

Dans sa première déclaration après son élection, cette maman de sept enfants a invité tous les eurodéputés à travailler ensemble "de façon constructive". "Mon message à vous tous est le suivant : travaillons ensemble de façon constructive, car il s'agit d'une Europe unie et forte", a-t-elle ajouté.

Interrogée sur sa très courte majorité, elle a déclaré en conférence de presse: "dans la démocratie, la majorité c'est la majorité". Il y a deux semaines, "je n'avais pas encore de majorité, car on ne me connaissait pas. Il y avait beaucoup de ressentiment que je comprends concernant le processus du spitzenkandidat".

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Première femme à présider la Commission européenne

L'actuelle ministre allemande de la Défense, 60 ans, sera la première femme à présider la Commission européenne. Mardi matin, devant l'hémicycle plein à craquer, Ursula von der Leyen avait multiplié les engagements clefs pour tenter de convaincre les indécis: "Je présenterai la toute première loi européenne sur le climat, qui fixera l'objectif pour 2050", a-t-elle notamment déclaré.

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Elle a promis de faire du climat l'une des grandes priorités de son mandat, avec la présentation d'un "green deal" dans les 100 jours suivant son sacre.

Issue incertaine jusqu'à la fin

Jusqu'à une heure avant le début du scrutin, l'issue du vote est restée incertaine, même si en théorie le cumul des voix des trois groupes majoritaires du parlement et proeuropéens, le PPE, les sociaux-démocrates et les libéraux-centristes de Renew Europe, dont font partie les macronistes français, pouvait lui accorder une victoire confortable, avec 444 voix.

Le choix d'Ursula von der Leyen a en effet crispé nombre d'eurodéputés. Les dirigeants de l'UE avaient fait fi des candidats présentés par le Parlement. Le résultat très serré avec 9 voix de plus que la majorité signifie que nombre de députés pro-européens ont refusé de lui accorder leur soutien malgré les consignes de leurs présidents de groupe.

>> Les précisions d'Isabelle Ory dans le 19h30 :

ats/gma/asch