Publié

Une vague d'arrestations de clandestins annoncée aux Etats-Unis

Des avocats militants distribuent des tracts sur les droits des immigrants dans un quartier de Miami, ce 11 juillet 2019.
Une opération massive pour expulser les clandestins des Etats-Unis doit démarrer dimanche, selon le New York Times / La Matinale / 1 min. / le 12 juillet 2019
L'opposition démocrate au Congrès américain a appelé jeudi le président Donald Trump à protéger les familles et les enfants de la grande vague d'arrestations et d'expulsions de clandestins qui, selon le New York Times, doit commencer dimanche.

La police de l'immigration (ICE) a obtenu les ordres d'expulsion décidés par les tribunaux pour environ un million de personnes, selon Ken Cuccinelli, chef des services fédéraux de l'immigration (USCIS).

Mais les raids ne doivent concerner que 2000 familles dont un membre est en situation irrégulière et se dérouler dans au moins dix villes du pays, selon le quotidien.

Les responsables démocrates ont dénoncé cette opération d'envergure qui, selon eux, menace des gens installés depuis longtemps aux Etats-Unis où ils ont fondé des familles qui comptent des citoyens américains.

Opération "cruelle" pour Nancy Pelosi

La présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi a fustigé une opération "cruelle" qui sera menée au moment où de nombreux clandestins hispaniques seront à l'église.

Le chef de la minorité démocrate au Sénat Chuck Schumer a demandé à la police de ne pas séparer les enfants en bas âge de leurs parents.

Le New York Times, citant des responsables du ministère de la Sécurité intérieure, indique que les raids pourraient faire des victimes "collatérales", c'est-à-dire des clandestins présents sur les lieux des opérations mais qui n'étant pas eux-mêmes sous le coup d'une expulsion.

Entrés récemment

Les clandestins visés sont entrés récemment aux Etats-Unis, selon le NYT. Leurs dossiers de régularisation ont été déposés fin 2018 et ils ont reçu leur avis d'expulsion en février.

Ces avis peuvent être émis par des tribunaux rejetant une demande d'asile ou statuant sur des délits mineurs, quand les clandestins ne se sont pas rendus à l'audience de peur d'être arrêtés.

Cette vague d'arrestations a été annoncée le 21 juin par Donald Trump puis reportée de deux semaines pour laisser le temps au Congrès de tenter de trouver un compromis sur les mesures de sécurité à la frontière sud.

afp/pym

Publié