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L'Inde sur les Champs-Elysées pour le 14 Juillet

N.Sarkozy et M.Singh ont assisté côte à côte au défilé militaire.
N.Sarkozy et M.Singh ont assisté côte à côte au défilé militaire.
A Paris, le traditionnel défilé militaire du 14 Juillet a rendu hommage mardi à l'Inde, invitée d'honneur des cérémonies cette année. Comme chaque année, des centaines de voitures ont été brûlées en marge des célébrations. Mardi soir, le chanteur Johnny Hallyday chantera devant la Tour Eiffel.

Pour la première fois de son histoire, l'armée indienne (la
troisième du monde) a défilé hors de ses frontières mardi à Paris,
en tant qu'invitée d'honneur du traditionnel 14 Juillet, la fête
nationale française, sur les Champs-Elysées en présence du Premier
ministre d'Inde, Manmohan Singh.



Sous un grand ciel bleu, la marche a été ouverte par les
militaires de l'un des plus anciens régiments d'infanterie du
sous-continent, celui de Maratha (Etat du Maharashtra, ouest), créé
en 1768, qui a combattu en Europe durant la Seconde guerre
mondiale. Suivaient des unités de l'air et de la marine.

Vêtus d'uniformes largement inspirés
de l'ancienne puissance coloniale britannique -guêtres et chapeaux
hauts- les 400 soldats indiens ont été salués debout par les
personnalités de la tribune présidentielle installée place de la
Concorde, réunies autour du président Nicolas Sarkozy.



"La France aime l'Inde. La France apprécie la civilisation
indienne. Bienvenue en France", a lancé Nicolas Sarkozy à son
invité.



Nicolas Sarkozy a salué le dirigeant de la "plus grande démocratie
du monde", "réélu brillamment" par "plus de 700 millions
d'électeurs". Manmohan Singh a remercié le président français pour
ce "rare honneur". "Ce n'est pas simplement moi que vous honorez,
c'est tout le peuple indien", a dit le Premier ministre indien,
rappelant combien les idéaux de la Révolution française de liberté,
d'égalité et de fraternité avaient inspiré la démocratie
indienne.

Un partenariat stratégique

Les deux hommes ont souhaité approfondir le partenariat
stratégique signé en 1998, et relancé l'an dernier lors de la
visite de Nicolas Sarkozy en Inde. Lors du déjeuner, ils sont
tombés d'accord pour intensifier leur dialogue politique dans la
perspective des prochains sommets internationaux, notamment le G-20
de septembre à Pittsburgh, selon l'Elysée.



En Inde, le défilé des Champs-Elysées a été retransmis en direct
sur les principales chaînes de télévision du pays. Le président
Nicolas Sarkozy avait été en janvier 2008 l'invité d'honneur à New
Delhi de la parade militaire de la fête de la République
indienne.



Lors de cette visite, les deux pays avaient renouvelé le
"partenariat stratégique" qui les lie depuis 1998. Présents en
nombre sur les Champs-Elysées, des Indiens vivant en France se
disaient "fiers" de leur armée.



agences/mej

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Plus de 300 voitures ont flambé

Le nombre d'interpellations en marge des festivités du 14 Juillet a doublé cette année par rapport à 2008, a indiqué mardi la police française. De plus, 317 voitures ont été brûlées et 13 membres des forces de l'ordre blessés lors de violences au cours de la nuit du 13 au 14 juillet, veille de la célébration de la fête nationale.

Le nombre de voitures brûlées est en hausse de 6,73% par rapport à 2008, selon ce bilan provisoire ne prenant en compte que les véhicules dont les forces de l'ordre ont constaté ou ont été avisées qu'ils avaient été brûlés.

Si globalement, "la nuit a été relativement calme, sans incident majeur", relève la Direction générale de la police nationale, il y a eu "plusieurs agressions (contre les forces de l'ordre) avec des engins pyrotechniques, du genre mortiers de feux d'artifices", ajoute-t-elle.

Douze policiers et un gendarme ont été blessés, "essentiellement victimes de troubles auditifs à la suite des explosions" provoquées par ces engins. A 06h00 mardi matin, 240 personnes avaient été interpellées au cours de la nuit, contre 121 en 2008 (+ 98,35%), dont 190 ont été placées en garde à vue contre 72 en 2008 (+ 163,89%).

Ces violences sont devenues classiques en France notamment dans les grandes villes où les jeunes des banlieues défavorisées expriment leurs frustrations ce jour là.

Concert de Johnny sous la Tour Eiffel

Johnny Hallyday a chanté devant un million de personnes mardi soir à Paris. Ce concert gratuit était organisé au pied de la Tour Eiffel à l'occasion du 14 Juillet. Les spectateurs étaient 400'000 de plus qu'en 2008.

Le concert du rocker a pris fin sur un feu d'artifice marquant les 120 ans de la célèbre tour.

Le coût du concert est estimé par la presse française à 1,9 million d'euros (2,8 millions de francs), montant que le ministère n'a pas démenti. Répondant à une polémique sur le cachet de Johnny Hallyday, son producteur Jean-Claude Camus réfute "des sommes dithyrambiques (sic) et des dépenses somptuaires (...) Mr Hallyday ne s'empare pas de millions d'euros comme on le dit".

Un million de personnes se sont rassemblées mardi soir sur le Champ-de-Mars, à Paris, pour assister au traditionnel feu d'artifice de la tour Eiffel, qui fêtait cette année ses 120 ans, précédé par un concert gratuit de Johnny Hallyday, à l'occasion du 14-Juillet, selon les chiffres communiqués tôt mercredi matin par la préfecture de police.