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La coalition menée par les Etats-Unis admet 1300 victimes civiles en 5 ans

Une frappe de la coalition menée par les Etats-Unis sur les positions djihadistes à Kobané, en Syrie, le 28 octobre 2018. [Keystone - AP Photo/Vadim Ghirda]
La coalition menée par les Etats-Unis admet 1300 victimes civiles en 5 ans en Syrie et en Irak / Le Journal horaire / 22 sec. / le 31 mai 2019
La coalition internationale conduite par les Etats-Unis a reconnu vendredi que plus de 1300 civils avaient été "les victimes collatérales" de ses frappes en Syrie et en Irak contre le groupe djihadiste Etat islamique (EI) depuis 2014.

La coalition a précisé avoir mené 24'502 raids aériens entre août 2014 et fin avril dernier sur les positions djihadistes dans ces deux pays voisins, où l'EI a été chassé de tous les centres urbains qu'il avait conquis.

"Il est probable que pas moins de 1302 civils ont été tués de manière non délibérée par les frappes de la coalition, précise le communiqué de la coalition, qui examine 111 rapports faisant état de morts de civils.

Nombre de victimes plus jugé plus élevé

Le nombre de civils tués par les frappes de la coalition serait supérieur, selon des organisations de défense des droits humains. L'Observatoire syrien des droits humains (OSDH) parle de plus de 3800 morts civils dont un millier d'enfants en Syrie seulement.

La coalition internationale assure prendre toutes les précautions nécessaires pour minimiser les risques pour la population civile.

Soutenues par les frappes de la coalition, les Forces démocratiques syriennes (FDS) ont pris le 23 mars le village syrien de Baghouz, le dernier fief de l'EI, signant la fin de son "califat" autoproclamé en 2014 à cheval entre l'Irak et la Syrie.

afp/cab

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La coalition russo-syrienne intensifie ses raids

Près de 950 personnes ont péri en un mois d'escalade du régime syrien et de son allié russe contre des zones djihadistes de la province d'Idleb et ses environs, selon une ONG vendredi.

Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), 948 personnes -civils et combattants- ont péri depuis le 30 avril. Parmi eux, 288 civils, dont 67 enfants, ont été tués dans les raids des aviations syrienne et russe et les tirs d'artillerie, d'après l'OSDH.

La grande partie de la région d'Idleb, dans le nord-ouest du pays en guerre, ainsi que des secteurs des provinces voisines de Hama, d'Alep et de Lattaquié, sont tenus par Hayat Tahrir al-Cham (HTS, ex-branche d'Al-Qaïda).

Ce dernier grand bastion insurgé en Syrie, qui échappe toujours au contrôle de Damas, est le théâtre depuis fin avril d'une intensification des bombardements menés par l'armée syrienne, épaulée par l'aviation russe.