Des structures alternatives ont été créées, à l'instar de la Clinique sociale métropolitaine d'Hellinikon, créée par des médecins bénévoles en 2012. Ce dispensaire fournit gratuitement des médicaments obtenus grâce à des dons.
Le gouvernement a ouvert les hôpitaux publics à la gratuité, se réjouit Petros Boteas, représentant de la structure. "Mais les inégalités persistent", tempère-t-il, et les Grecs sans couverture "doivent parfois attendre jusqu'à six mois dans le public pour un examen".
Moins d'effectifs pour davantage de patients
En cause, la réduction du nombre de médecins et de fonds, explique-t-il, pointant comme responsables les mesures d'austérité imposées par les accords de sauvetage économique.
Face à un système public défaillant, 125 cliniques privées se partagent un marché porteur. Mais seule une faible part de la population possède une assurance privée qui permet une couverture maladie totale
afp/jop