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Les derniers tableaux de Notre-Dame sont mis en sécurité

Les oeuvres d'art de Notre-Dame sont placées en sécurité. [EPA - Philippe Wojazer]
Les oeuvres d'art de Notre-Dame sont placées en sécurité. - [EPA - Philippe Wojazer]
Le ministre français de la Culture a annoncé vendredi que les derniers tableaux qui se trouvaient dans Notre-Dame seront mis en sécurité "dans la journée". En parallèle, Emmanuel Macron a reçu une délégation de l'UNESCO en vue de la reconstruction de la cathédrale.

"Les tableaux à l'intérieur de la cathédrale ont été préservés des flammes et peuvent être retirés, déposés et transportés dans des réserves sécurisées", a déclaré le ministre de la Culture Franck Riester. Il a ajouté que les tableaux n'étaient pas abîmés et étaient "dans des conditions quasi normales".

Quinze tableaux ont ainsi été décrochés pour être emmenés au Louvre, afin d'y être sécurisés, avant que ne démarre le long chantier de restauration de la cathédrale. Parmi ces tableaux, figurent, entre autres, des oeuvres de Laurent de la Hyre et de Charles Le Brun, deux peintres du XVIIe siècle.

Quatre oeuvres resteront dans Notre-Dame. Elles sont également intactes, mais pas encore accessibles, car elles se situent dans des lieux qui doivent encore être sécurisés.

Rencontre avec l'UNESCO

Dans le même temps, le président français Emmanuel Macron a accueilli une délégation de l'UNESCO vendredi matin, aux côtés notamment du général Jean-Louis Georgelin, l'homme en charge de la reconstruction. Ils ont fait le point sur les aides internationales qui ont afflué.

L'incendie qui a ravagé la cathédrale a en effet suscité une vague d'émotion et un grand nombre de dons internationaux. Plusieurs pays, comme la Russie, les Etats-Unis, le Chili, l'Allemagne ou le Maroc, ont proposé leur expertise technique.

>> Voir le sujet du 19h30 sur l'histoire de Notre-Dame :

La cathédrale Notre-Dame de Paris, érigée en 1163, affiche 856 ans d'histoire.
La cathédrale Notre-Dame de Paris, érigée en 1163, affiche 856 ans d'histoire. / 19h30 / 2 min. / le 16 avril 2019

agences/spe

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Le "village" de Notre-Dame s'inquiète

Les restaurants, boutiques de souvenirs, fleuristes ou épiceries fines installés dans le "village" qui entoure Notre-Dame ont dû, depuis l'incendie, fermer boutique. Pour le président de l'association des commerçants du quartier de Notre-Dame, les rues pittoresques de l'île risquent bien de demeurer fermées pendant plusieurs semaines, voire des mois.

Les commerçants espèrent que leurs assurances couvriront leur manque à gagner et leurs pertes. Mais pour l'instant, le site n'a pas été officiellement déclaré comme une zone sinistrée, préalable indispensable pour faire jouer les assurances.