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Donald Trump reste inflexible sur le mur, le "shutdown" se poursuit

Les Etats-Unis toujours plongés dans une profonde crise politique.
Les Etats-Unis toujours plongés dans une profonde crise politique. / 19h30 / 2 min. / le 3 janvier 2019
Au 12e jour de la paralysie partielle de l'administration américaine, le "shutdown", les discussions ont été stériles mercredi. Donald Trump exige toujours un mur à la frontière avec le Mexique que les démocrates refusent catégoriquement.

"Cela pourrait durer longtemps", a lancé le président américain en évoquant le "shutdown". Il a convié les responsables des deux bords à une nouvelle rencontre vendredi.

A la veille de la mise en place du nouveau Congrès où les démocrates contrôleront désormais la Chambre des représentants, les deux camps ont continué à se renvoyer la balle sans bouger d'un iota.

A l'issue d'une réunion à la Maison Blanche, Chuck Schumer, chef des sénateurs démocrates, a déploré que le président et les élus républicains prennent les Américains "en otage".

Donald Trump réclame plus de 5 milliards de dollars pour édifier son mur afin de lutter contre l'immigration clandestine. Ses adversaires politiques s'y opposent, jugeant que le "magnifique mur" vanté par le magnat de l'immobilier n'est en aucun cas une réponse adaptée au débat complexe sur l'immigration.

Texte rejeté par avance

Concrètement, les démocrates présenteront ce jeudi à la Chambre des représentants un texte que l'équipe Trump a par avance rejeté.

Nancy Pelosi, prochaine "speaker" démocrate, a proposé de scinder le problème en deux: adopter les budgets de la plupart des administrations jusqu'au 30 septembre tout en ne finançant que jusqu'au 8 février le budget sensible du département de la Sécurité intérieure.

Mais Sarah Sanders, porte-parole de l'exécutif américain, a d'ores et déjà averti que cette démarche était vouée à l'échec car "elle ne garantit pas la sécurité aux frontières" et "place les besoins d'autres pays au-dessus" de ceux des citoyens américains.

Les républicains ont toujours le contrôle du Sénat mais toute loi budgétaire devant être adoptée par 60 voix sur 100 à la chambre haute, ils ne peuvent se passer des démocrates.

afp/pym

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