La sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne est prévue le 29 mars à minuit. Si l'accord venait à être rejeté, le Brexit "n'aura, à mes yeux, pas plus de 50% de chances" d'aboutir, a expliqué Liam Fox, l'un des principaux partisans du Brexit au sein du gouvernement britannique, dans un entretien diffusé dimanche par le Sunday Times.
A moins de 100 jours de l'échéance, la Première ministre Theresa May n'a toujours pas réussi à faire ratifier par son Parlement l'accord de retrait négocié avec Bruxelles et entériné à fin novembre par les chefs d'Etat et de gouvernement européens.
Vote crucial mi-janvier
Faute de majorité, elle a reporté sine die le vote qui était prévu le 11 décembre à la Chambre des Communes. Elle a alors échappé à un vote de défiance des députés conservateurs.
Les débats aux Communes doivent reprendre le 9 janvier. Le vote sur l'accord de Brexit doit être organisé durant la semaine du 14 janvier.
agences/br
De la clarté
Dans un entretien au journal allemand Welt am Sonntag, publié dimanche, le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker précise qu'il n'est pas dans l'"intention" de Bruxelles de "maintenir le Royaume-Uni dans l'UE par tous les moyens possibles", contrairement à ce qui est insinué.
"Tout ce que nous voulons, c'est de la clarté quant à nos relations futures", a-t-il ajouté, soulignant la nécessité pour l'UE de se focaliser sur son unité à l'approche des élections européennes prévues en mai.