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Theresa May demande de nouvelles garanties à l'UE sur l'accord de Brexit

La Première ministre britannique Theresa May, ici avec le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, a demandé l'aide des dirigeants européens pour faire signer l'accord de Brexit. [AP Photo - Alastair Grant]
Theresa May demande de nouvelles garanties à l'UE sur l'accord de Brexit / Le Journal horaire / 27 sec. / le 14 décembre 2018
La Première ministre britannique Theresa May a demandé jeudi à Bruxelles de nouvelles garanties pour l'aider à obtenir la ratification de l'accord de Brexit. Les Européens se sont montré agacés par des demandes jugées vagues.

Theresa May a assuré à ses homologues européens lors d'un sommet qu'elle pourrait obtenir le feu vert de son parlement si l'Union européenne offrait des "assurances" que ce texte n'allait pas "piéger" indéfiniment le Royaume-Uni dans une union douanière.

"Il y a une majorité dans mon parlement qui veut quitter l'UE avec un accord", a-t-elle ajouté lors d'une réunion à huis clos, selon un responsable britannique.

Les Européens, qui s'étaient tous dits "prêts à aider" Theresa May, ont adopté un texte, sans valeur juridique, destiné à apaiser les inquiétudes du parlement britannique.

Le divorce "ne peut pas être renégocié"

Mais ils ont répété que l'accord de divorce ne "peut pas être renégocié" et ils n'ont pas caché leur impatience face à des demandes jugées encore trop vagues concernant la nouvelle relation que Londres voudra nouer avec l'UE après le Brexit.

"Nos amis britanniques doivent dire ce qu'ils veulent au lieu de nous faire dire ce que nous voulons", a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker devant la presse.

afp/jvia

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Des garanties sur le "backstop"

Les nouvelles garanties demandées par Londres concernent le "backstop", cette solution imaginée dans l'accord de divorce pour éviter le retour d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord, qui mettrait en péril les accords de paix sur l'île.

Ce "filet de sécurité" prévoit la création d'un "territoire douanier unique" englobant l'UE et le Royaume-Uni après la transition post-Brexit. Il n'aurait vocation à s'appliquer qu'en cas d'échec des négociations à venir sur les futures relations commerciales ambitieuses que souhaitent établir Londres et les 27.