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détail & partage

Les eurodéputés frondeurs à Bruxelles

Les visages de l'extrême droite, de la gauche radicale et des partis atypiques durant la prochaine législature du Parlement européen.
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Nigel Farage (Royaume-Uni) - Pinte à la main, le leader du Parti pour l'indépendance du Royaume-Uni (UKIP) est un génie du marketing politique. Principale voix de l'euroscepticisme à Bruxelles - il siège au Parlement européen depuis 1999 -, Nigel Farage a été réélu grâce au score record de sa formation (26,77%). Bien que son combat se rapproche de celui du FN, il a toujours refusé de s'allier avec le parti de Marine Le Pen.

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Marine Le Pen (France) - La présidente du Front national, 45 ans, a réussi son pari: son parti a terminé en tête des élections européennes avec près de 25% des voix. Le Front national aura 24 députés au Parlement européen, contre trois lors de la précédente législature. [Yoan Valat]

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Jean-Marie Le Pen (France) - Le président d'honneur et fondateur du Front national a été réélu pour un troisième mandat au Parlement européen. Agé de 87 ans, le père de Marine Le Pen sera le doyen des eurodéputés français.

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Udo Voigt (Allemagne) - Avec 1% des voix en Allemagne, le parti néonazi NPD a réussi à placer l'un des siens au Parlement européen: le Berlinois Udo Voigt, 62 ans, fils d'un ancien de la SA et leader du NPD de 1996 à 2011. Réputé pour ses dérapages verbaux, Udo Voigt a notamment été condamné pour révisionnisme. [AFP - DPA/Uwe Anspach]

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Bernd Lucke (Allemagne) - Fondateur de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD), le professeur d'économie entrera au Parlement européen avec six autres membres de son parti. Un an à peine après sa création, l'AfD a recueilli 7% des voix. La principale revendication du parti, qui se place sur la droite de l'échiquier politique, est la dissolution de l'euro. [KEYSTONE - EPA/Hannibal Hanschke]

6/11

Jean-Luc Mélenchon (France) - Le bouillonnant leader du Front de Gauche a été réélu pour un deuxième mandat au Parlement européen. Ancien ministre dans le gouvernement de Lionel Jospin de 2000 à 2002, il avait quitté le Parti socialiste à la fin 2008. Connu pour son franc-parler, il avait récolté 11,10% des voix au premier tour de la présidentielle en 2012. [Eric Cabanis]

7/11

Pablo Iglesias (Espagne) - Figure de proue du collectif Podemos ("Nous pouvons"), ce professeur de sciences politiques à l'université Complutense de Madrid se situe, selon ses propres dires, "à la gauche de la gauche". Podemos, issu du mouvement des Indignés, lutte notamment contre la corruption, pour la restructuration de la dette et la démocratie directe. Avec 7,97% des voix, le mouvement enverra cinq eurodéputés au Parlement européen. [REUTERS - Andrea Comas]

8/11

Manolis Glezos (Grèce) - L'écrivain et homme politique grec sera l'un des huit eurodéputés que Syriza, la gauche radicale grecque, comptera au Parlement européen. Ancien résistant antinazi sous l'occupation, emprisonné pour son engagement communiste sous la dictature des colonels, Manolis Glezios, 91 ans, est un héros en Grèce. Son cheval de bataille: le remboursement par Berlin du prêt forcé qu'Athènes a dû verser au IIIe Reich en 1941. [AFP - Louisa Gouliamaki]

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Soraya Post (Suède) - L'Initiative féministe a remporté 5,3% des voix aux élections, devenant ainsi le premier parti féministe à entrer au Parlement européen. Engagée dans le combat en faveur de l'égalité de sexes et des droits des homosexuels, Soraya Post, 57 ans, milite également pour les droits des gens du voyage. [KEYSTONE - EPA/Maja Suslin]

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Julia Reda (Allemagne) - Cette jeune Allemande de 28 ans sera l'unique représentante du Parti Pirate au Parlement européen. Son parti, qui milite notamment pour une meilleure protection des données personnelles sur le web, a récolté 1,4% des suffrages. [dpa Picture-Alliance/AFP - Caroline Seidel]

11/11

Martin Sonneborn (Allemagne) - Ce sera le comique du Parlement européen: le journaliste et satiriste Martin Sonneborn a été élu bien que son parti, Die Partei, ait récolté moins de 200'000 voix. La formation a fait campagne autour de trois slogans simples: "Merkel est bête", "Merkel est grosse" et "Non à l'Europe, oui à l'Europe". [KEYSTONE - AP Photo/Franka Bruns]