![Les employés chinois dans le quartier des affaires à Pékin. (image d'illustration) [EPA/Keystone - How Hwee Young]](https://img.rts.ch/articles/2018/image/mjapz5-25989761.image?w=1280&h=720 "Les employés chinois dans le quartier des affaires à Pékin. (image d'illustration) [EPA/Keystone - How Hwee Young]")
UBS aurait déconseillé à ses employés de voyager en Chine
UBS aurait demandé à ses gestionnaires de fortune en lien avec la Chine de reconsidérer tout déplacement dans ce pays, après qu'une employée basée à Singapour a été priée de retarder son départ pour pouvoir s’entretenir avec les autorités locales.
La raison exacte de cette intervention des autorités, dévoilée par Reuters, reste floue. L'identité de l’employée en question et son titre au sein de l’institution sont inconnus. Contactée lundi par la RTS, UBS n’a pas encore commenté.
La banque suisse est le plus grand gestionnaire de fortune en Asie, avec plus de 380 milliards de francs d’actifs sous gestion. Et UBS s’apprête justement à renforcer sa présence en Chine.
Contraintes de former des coentreprises avec des sociétés locales, les entreprises financières étrangères peuvent, depuis le début de l’année, prendre le contrôle de ces joint-ventures, ce que s’apprête à faire UBS. La banque a récemment demandé aux autorités chinoises l’autorisation de porter sa participation à 51%, lui permettant de devenir maître chez elle.
S’il n’y a pas de lien avéré avec l’incident de la semaine dernière, l’affaire rappelle la position délicate – en Chine – d’une banque comme UBS réputée pour son secret bancaire. Le fait que les autorités empêchent l'un de ses employés de quitter le territoire avant d’avoir été interrogé souligne les potentiels défis pour un institut du genre dans ce pays.
Michael Peuker
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