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La filiale de General Electric en Suisse supprime finalement 1200 postes

Le site GE Power à Baden, dans le canton d'Argovie. [Keystone - Urs Flueeler]
Le site GE Power à Baden, dans le canton d'Argovie. - [Keystone - Urs Flueeler]
GE Power a revu à la baisse ses projets de suppressions d'emplois en Suisse, au terme de la procédure de consultation. La filiale de l'américain General Electric prévoit de biffer 1200 postes au lieu de 1400.

La filiale, reprise fin 2015 dans le cadre du rachat des activités d'énergie du français Alstom, produit notamment des turbines à gaz et à vapeur.

En décembre, GE avait annoncé jusqu'à 4500 suppressions de postes en Europe, dont 1400 en Suisse où le conglomérat emploie 4200 personnes. Seront concernés 920 emplois à Baden, 230 à Birr et 50 à Oberentfelden, trois localités argoviennes, a annoncé séparément le syndicat Unia.

684 licenciements

Le groupe indique dans un communiqué lundi que les "fluctuations naturelles" dans le personnel et le plan de sortie élaboré en début d'année lui permettront de limiter à 684 au maximum le nombre de licenciements.

Plus de 500 collaborateurs ont déjà quitté l'entreprise dans ce contexte. GE Power assure par ailleurs que 90% des employés concernés ont trouvé un nouvel emploi avant même leur départ définitif.

ats/cab

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Chute des effectifs

Sur les 4500 postes recensés par General Electric et ses filiales en Suisse mi-2017, il ne devrait plus en rester que 2800 à l'issue de la restructuration, dont 2100 sur les seuls sites de Baden et de Birr.

Le conglomérat industriel américain avait déjà dévoilé en janvier 2016 une vague de 1300 mises à pied, finalement ramenée à 900 licenciements par le biais de fluctuations naturelles dans les effectifs notamment.

Promesses non tenues

General Electric avait assuré au printemps 2015 que sa reprise des activités énergétiques du français Alstom n'entraînerait pas de suppressions massives d'emplois en Argovie, ni de fermeture de site.

L'orchestrateur de l'opération, finalisée en novembre de cette même année pour près de 10 milliards d'euros et qui concernait alors quelque 6000 emplois en Suisse, peine depuis à tenir toutes ses promesses.