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Pour le président d'UBS, la loi "too big to fail" est trop restrictive

Axel Weber. [Keystone - Samuel Truempy]
Pour le président du conseil d'administration d'UBS, il faut assouplir la réglementation "too big too fail". - [Keystone - Samuel Truempy]
Le président du conseil d'administration d'UBS, Axel Weber, appelle à un assouplissement des règles "too big to fail", instaurées après le crise de 2008, dans un entretien accordé à l'hebdomadaire alémanique Bilanz, à paraître vendredi.

Après la crise financière de 2008, la réglementation bancaire a été renforcée à l'échelon international afin d'éviter que les grandes banques ne doivent à nouveau être sauvées par l'argent des contribuables en cas de crise. La Confédération a instauré un dispositif avec des règles qui vont au-delà des normes internationales.

Pour Axel Weber, le vent souffle à nouveau dans le sens d'une déréglementation. Aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne, par exemple.

"Swiss Finish"

"En Suisse, avec notre 'Swiss Finish', rapidement mis en oeuvre, nous avons essayé, à l'instar d'un bon footballeur, de jouer la balle là où nous pensions que l'environnement international allait aller", image celui qui dirige le conseil d'administration de la plus grande banque suisse depuis 2012. Or, à ses yeux, cet environnement ne va pas dans le sens attendu.

Et de conclure: "Si l'on veut réagir de manière intelligente, il faut répondre à ces changements."

ats/ta

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