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"Aux yeux des cyniques, Donald Trump sera bénéfique à l'horlogerie suisse"

"L'élection de Trump sera sans doute bonne pour l'horlogerie suisse"
"L'élection de Trump sera sans doute bonne pour l'horlogerie suisse" / L'actu en vidéo / 11 min. / le 4 décembre 2016
Pour Maximilian Busser, patron de la marque de haute horlogerie MB&F, l'élection de Donald Trump a été "extrêmement dure pour des raisons humaines", mais ses distributeurs sur le marché américain sont confiants.

Les cadeaux fiscaux promis par Donald Trump et la culture du "show off" devraient favoriser l’acquisition de montres très chères, et ce malgré d'éventuels renchérissements des taxes douanières, a indiqué Maximilian Büsser à la RTS.

Une nouvelle rassurante si elle se confirme, car les Etats-Unis sont désormais le premier marché d'exportation pour l'horlogerie suisse. Un secteur en crise depuis de nombreux mois avec des restructurations massives annoncées notamment dans le groupe Richemont.

La montre connectée n'a pas d’avenir

Le patron de la marque de haute horlogerie MB&F estime également que la Suisse n'a pas raté le marché de la montre connectée comme on le dit souvent pour expliquer les maux dont souffrent la partie basse du secteur.

Condamnée à 5-10 ans, selon le patron de MB&F, la montre connectée va progressivement se transformer en puce ou objet connecté destiné à la santé notamment, en aucun cas concurrent de la montre.

Laetitia Guinand

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"Swatch ne va pas mourir"

La montre Swatch est un objet de culture pop, juge encore MaximilianBüsser. Elle trouvera toujours sa place à l'heure où l'horloge sert désormais à tout sauf à compter les minutes.

Suivant les bourses, la montre devient objet d'art ou d'appartenance à un groupe, un investissement patrimonial ou un accessoire de mode à durée de vie limitée, détaille le patron de la marque de haute horlogerie MB&F.

Une marque créée en 2005

Maximilian Büsser a été primé début novembre dans la catégorie des calendriers lors du Grand prix d'horlogerie de Genève.

Le fondateur de la marque MB&F, née en 2005 et basée à Genève, clame que "l’horlogerie c'est de l'art", ne veut pas travailler avec plus de 20 employés et se contente de vendre moins de 300 montres par année.

Ces créations se vendent plusieurs dizaines de milliers de francs pièce.