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Accord trouvé entre Tamedia et les journaux visés par des licenciements

Les rédactions de 24 Heures et de la Tribune de Genève sont impactées par les mesures d'économies. [Keystone - Laurent Gillieron]
Les rédactions de 24 Heures et de la Tribune de Genève sont impactées par les mesures d'économies. - [Keystone - Laurent Gillieron]
Un accord ratifié vendredi entre Tamedia et les représentants des rédactions de 24 Heures et de la Tribune de Genève a permis de limiter à 20 au lieu de 24 le nombre de licenciements prévus dans les deux titres.

L'accord ratifié vendredi comprend aussi un plan de mesures d'accompagnement pour les personnes qui quitteront l'entreprise à la fin novembre.

S'il a été jugé acceptable par les collaborateurs des deux titres, ces derniers sont pourtant loin de juger l'accord généreux, indiquent les deux sociétés de rédacteurs dans un communiqué commun. Elles continuent de dénoncer le principe même d'un plan d'économie et l'ampleur du nombre de licenciements.

Concessions obtenues de haute lutte

Les concessions obtenues de haute lutte étaient un seuil minimal suffisant pour parvenir à un accord après trois semaines de discussions tendues. La semaine dernière, les deux sociétés annonçaient même un échec des négociations.

>> Lire : "Les négociations avec Tamedia sont un échec", selon le personnel

Le plan d'économie annoncé le 27 septembre prévoyait la suppression de 31 postes dans les deux quotidiens régionaux, dont 24 licenciements, soit 16 à 24 Heures et 8 à la Tribune de Genève. Les sept autres postes supprimés correspondaient à des départs volontaires et à des départs à la retraite non remplacés.

ats/ptur

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L'inquiétude reste grande

L'inquiétude reste très grande car Tamedia a accepté de donner des garanties sur l'emploi uniquement jusqu'à fin septembre 2017. Cette garantie ne couvre que les deux quotidiens romands. Les sociétés de rédacteurs craignent pour l'avenir des deux titres et pour l'ensemble des titres du groupe Tamedia.

Les sociétés de rédaction rappellent que le groupe Tamedia a dégagé un bénéfice de 334 millions de francs en 2015 qui lui permettrait de maintenir les effectifs. "Au lieu de cela, Tamedia se refuse à investir, notamment pour amorcer le tournant crucial du digital qu'il appelle pourtant de ses voeux", relèvent les deux sociétés.