Les Suisses font preuve de scepticisme envers le secteur financier
Pour 11% des sondés, la confiance a augmenté, souligne la société d'audit et de conseil. La clientèle suisse des établissements financiers est ainsi plus sceptique que celle de l'étranger. A l'échelle internationale, la confiance a diminué pour une personne sur quatre.
La perte de confiance résulte du solde entre "diminué" et "augmenté". En Suisse, il atteint une valeur de 20, soit un résultat dans la moyenne de l'Europe occidentale. Auprès des pays très affectés par la crise comme l'Italie et l'Espagne, il se chiffre à respectivement 47 et 30.
Argent en sécurité
Sur le plan européen, les Suisses sont par contre les plus nombreux à faire confiance en leur propre banque (57%), contre 40% à l'échelle mondiale.
Et 83% des habitants conseilleraient leur établissement, contre 72% en Europe. Près de 60% des Suisses considèrent que leur argent est placé en lieu sûr, contre 48% à l'échelle internationale.
EY a interrogé 52'000 clients de banques dans le monde. En Suisse, 1500 personnes ont été questionnées.
ats/jgal
Révolution technologique
L'année passée, trois clients helvétiques sur quatre ont réglé leurs affaires bancaires en ligne à l'aide d'un ordinateur. Ils ont été 25% à utiliser leur téléphone portable et 22% leur tablette. A l'échelle mondiale, la moitié de la clientèle active sur internet utilise un smartphone et 30% une tablette.
En matière d'offre numérique, seuls 35% des Suisses interrogés nomment le secteur bancaire comme étant le mieux armé. La branche financière arrive derrière les voyagistes et le domaine du divertissement, mais devant les télécommunications et le commerce de détail.