Publié

Des perquisitions liées au scandale VW au siège du groupe Renault

Le siège social de Renault à Boulogne-Billancourt. [AP Photo/Renault, Simo Neri, HO]
Le siège social de Renault à Boulogne-Billancourt. - [AP Photo/Renault, Simo Neri, HO]
Le constructeur Renault a confirmé jeudi avoir été l'objet de perquisitions des services de la répression des fraudes, mais a assuré qu'aucun logiciel truqueur n'avait été détecté sur ses moteurs.

L'annonce un peu plus tôt par des syndicats du groupe de telles perquisitions conduites la semaine dernière a fait chuter le titre Renault à la Bourse de Paris et l'ensemble des valeurs automobiles sur plusieurs places européennes.

Touché par cette dégringolade, l'autre grand constructeur français, PSA Peugeot Citroën a indiqué "ne pas avoir fait l'objet d'une perquisition" et assuré lui aussi que les tests des autorités françaises sur ses modèles n'avaient pas montré d'anomalies.

Le cours chute avant de rebondir

A 12h32, l'action Renault dévissait de plus 20% à 68,72 euros. Sa dégringolade affectait aussi le titre de son concurrent PSA Peugeot Citroën, en repli de plus 7% dans un marché en baisse de 3,1%.

Le titre Renault a terminé en chute de 10,28%.

Outre PSA, les actions des équipementiers Faurecia et Valeo ont aussi accusé de fortes baisses.

La chute du titre Renault à la Bourse de Paris à la mi-journée jeudi.

>> Lire aussi : Après VW, Renault accusé d'émissions excessives sur un de ses modèles diesel

afp/mo/jgal

Publié

"Pas comparable à VW"

Le cas de Renault n'est "en aucun cas une situation comparable" à celui de Volkswagen, a estimé jeudi à Berlin le ministre français de l'économie Emmanuel Macron.

Il a indiqué qu'il maintenait "sa confiance à Renault", précisant que ses services avaient procédé "à plusieurs contrôles et perquisitions depuis le mois de septembre dernier afin de vérifier la fiabilité et la qualité des informations transmises au consommateur" et que "Renault a été l'un des constructeurs contrôlés".

Le scandale VW en bref

Le géant allemand Volkswagen a révélé en septembre avoir installé un logiciel truqueur capable de fausser les tests anti-pollution de 11 millions de véhicules dans le monde.

Le groupe doit désormais gérer le rappel de 8 millions de véhicules et les conséquences judiciaires de l'affaire, pour une facture totale chiffrée en milliards d'euros.