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L'éditeur de Call of Duty rachète Candy Crush pour 5,9 milliards de dollars

Candy Crush, édité par King Digital Entertainmnet, fait partie de ces jeux souvent gratuits au départ, qui proposent par la suite de payer pour obtenir des accessoires virtuels.
Candy Crush, édité par King Digital Entertainment, fait partie de ces jeux souvent gratuits au départ, qui proposent par la suite de payer pour obtenir des accessoires virtuels.
L'américain Activision Blizzard, éditeur d'un des jeux vidéo sur console les plus vendus au monde, Call of Duty, prend le virage du mobile en avalant son concurrent britannique pour 5,9 milliards de dollars.

Le rachat du britannique King Digital Entertainment va donner naissance à un nouveau géant mondial des jeux vidéo, avec "plus d'un demi-milliard d'utilisateurs actifs dans 196 pays", et un portefeuille comprenant "10 des marques les plus emblématiques au monde" dans le jeu vidéo, a expliqué l'Américain lundi soir.

"L'addition des activités très complémentaires de King va placer Activision Blizzard comme un leader mondial dans le divertissement interactif", commente leur communiqué.

Croissance rapide du mobile

Activision édite une série de titres extrêmement populaires parmi les joueurs chevronnés, comme Call of Duty, Warcraft, Diablo, Skylander ou Destiny.

King a, lui, bâti sa renommée sur des jeux plus grand public sur smartphone, et notamment les bonbons de Candy Crush que des millions de personnes font éclater sur leur smartphone. Les jeux mobiles sont aujourd'hui le segment du marché qui affiche la croissance la plus rapide.

ats/fme

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Entrée en bourse décevante

L'éditeur britannique King Digital Entertainment affiche des performances assez décevantes à la Bourse de New York, où il avait fait son entrée l'année dernière mais où les investisseurs se sont très vite inquiétés de sa grande dépendance à un seul vrai hit, Candy Crush. L'action King avait encore clôturé lundi à 15,54 dollars, bien en-dessous de son cours d'introduction de 22,50 dollars.

L'offre d'Activision, qui a été validée à l'unanimité par les conseils d'administration des deux sociétés, offre une belle prime aux actionnaires actuels de King, puisqu'elle prévoit le versement de 18 dollars par action en numéraire. La transaction devrait être bouclée d'ici au printemps 2016, sous réserve du feu vert des actionnaires et des autorités compétentes.