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Maintenir le taux plancher aurait coûté 100 milliards à la BNS en janvier

La façade de la Banque nationale suisse à Berne.
La façade de la Banque nationale suisse à Berne.
Pour maintenir le taux de 1,20 franc pour un euro, la Banque nationale suisse (BNS) aurait dû augmenter ses interventions. Une facture qui aurait atteint 100 milliards pour le seul mois de janvier.

"Nous avons abandonné le taux plancher mais nous gardons toutes nos options de politique monétaire ouvertes", a répondu le membre de la direction de la BNS Fritz Zurbrügg à une question du Blick lui demandant si la BNS envisageait de plafonner à nouveau le franc.

Fritz Zurbrügg a assuré que le maintien du taux plancher aurait obligé la BNS à débourser autour de 100 milliards de francs pour défendre le taux de 1,20 franc pour 1 euro durant le mois de janvier. "Les jours avant notre décision, les montants des interventions étaient toujours plus importants", a-t-il expliqué.

Baisse de la croissance

Dans cette interview publiée jeudi, le numéro trois de la direction générale de la BNS a assuré qu'il était trop tôt pour évaluer si l'économie pourrait entrer en récession, mais qu'il fallait s'attendre à une baisse de la croissance.

L'inflation va encore se réduire, a averti Fritz Zurbrügg, sans pour autant constater de menace de spirale déflationniste.

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Euro et dollar stables face au franc

L'euro semblait se stabiliser autour de la parité contre le franc suisse jeudi sur le marché des changes. Vers 8h30, la monnaie unique valait 99,58 centimes, soit un centime de moins environ que la veille à la même heure.

Au cours des dernières heures, l'euro a évolué dans un corridor compris entre 1,0030 franc et 99,50 centimes, après avoir tenu une bonne partie de la journée de mercredi au-dessus de la parité.

Le dollar pour sa part se situait sous les 86 centimes, à 85,99 centimes précisement. Le niveau n'a aussi que peu varié au cours des dernières heures.

La journée de jeudi s'annonce en effet cruciale pour la politique monétaire en Europe. Déterminée à contrer le risque de déflation et à stimuler l'économie de la zone euro, la BCE devrait annoncer des rachats massifs d'actifs.