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Les "300 plus riches de Suisse" se partagent 617 milliards de francs

Les 300 plus riches de Suisse font comme chaque année l'objet d'un palmarès dans le magazine Bilan
Les 300 plus riches de Suisse font comme chaque année l'objet d'un palmarès dans le magazine Bilan / 19h30 / 1 min. / le 27 novembre 2014
Marina Picasso, Patrick Drahi, Tina Turner ou encore Sebastian Vettel sont venus rejoindre en 2014 le classement des "300 plus riches de Suisse" à paraître vendredi dans le magazine Bilan.

La fortune globale des "300 plus riches de Suisse" a augmenté de 7% en 2014, à 671,7 milliards de francs, révèle jeudi la RTS sur la base de l'enquête publiée vendredi par Bilan.

Malgré le départ très médiatisé de plusieurs grands noms pour Londres ou Monaco, le classement compte désormais 153 milliardaires. Soit quatre de plus qu'en 2013.

Si le fondateur d'Ikea Ingvar Kamprad a déménagé il y a quelques semaines en Suède, sa famille demeure dans le palmarès établi par le magazine économique, pour des raisons méthodologiques. Les trois fils de l'inventeur du meuble en kit ont en effet la nationalité suisse.

Vingt-sept nouveaux recensés

Sur 300 fortunes, Bilan a déniché 27 nouveaux noms en 2014. Le plus riche d'entre eux, Patrick Drahi, classé 12e fortune française par le magazine Challenges, est domicilié à Zermatt. Son groupe, Altice, contrôle le Numericable et vient de remporter un bras de fer en France pour le rachat de SFR, face à Bouygues.

Il est suivi dans le classement par l'Autrichien, Genevois d'adoption, Reinold Geiger, l'actionnaire majoritaire de la marque de cosmétique L'Occitane.

Sebastian Vettel, Tina Turner & co.

Côté people, notons l'arrivée en Suisse du pilote de formule 1 Sebastian Vettel, résident thurgovien et du chanteur de Yello, Dieter Meier, dont la fortune vient d'investissements dans la manufacture horlogère Ulysse Nardin, cédée récemment au groupe de luxe Kering.

Côté féminin, Marina Picasso, héritière du patrimoine artistique de son grand-père, fait une entrée remarquée au palmarès, loin devant des stars comme Tina Turner et Nana Mouskouri.

jgal/vkiss

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Concentration à Genève

Un coup d'oeil suffit pour s'apercevoir que les grandes fortunes sont davantage réparties en certains points du territoire. Genève accueille le quart (26,7%) d'entre elles au bout du Léman alors que les cantons de Vaud et Zurich concentrent 11,3%, respectivement 8,9% des plus riches de Suisse.

A titre indicatif, le Valais arrive loin derrière (2,9%), de même que Fribourg (1,4%).

Les fortunes en hausse et celles en baisse

Parmi les grandes fortunes qui ont enregistré une forte hausse figure Daniel Vasella, l'ex-patron de Novartis, dont la fortune est estimée entre 300 et 400 millions (+75%).

Autre exemple, le discret fondateur de la marque espagnole Desigual, Thomas Meyer. Avec un effectif de 2900 collaborateurs répartis dans 72 pays, son groupe a réalisé un chiffre d'affaires dépassant le milliard de francs en 2013. Sa fortune, elle, a explosé de 84% pour atteindre 1,5 à 2 milliards.

A l'inverse, la famille Hayek, propriétaire du Swatch Group, a accusé un recul de 15% cette année. Cela est dû à la baisse du cours du titre qui a reculé d'un quart et à la croissance qui a fléchi. Pour la première fois, le groupe horloger a annoncé une réduction de son bénéfice, attribuée au franc fort et à l'incendie dans une fabrique de mouvements à Granges.

Méthodologie utilisée

L'édition 2014 des "300 plus riches de Suisse" recense les plus riches, à partir de 100 millions de fortune nette (privée et professionnelle).

Bilan ne retient en outre que les ressortissants suisses (quelle que soit leur domiciliation) et les étrangers domiciliés en Suisse.