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L'été pluvieux a pesé sur les chiffres du tourisme en Suisse

Le temps particulièrement pluvieux en juillet a surtout affecté les activités d'extérieur, notamment dans les Alpes. [Arno Balzarini]
Le temps particulièrement pluvieux en juillet a surtout affecté les activités d'extérieur, notamment dans les Alpes. - [Arno Balzarini]
Les pluies régulières qui ont marqué cet été ont pesé sur les résultats de la branche touristique. Plusieurs régions de Suisse, dont les Alpes, devraient connaître un recul, selon Suisse Tourisme.

La météo pourrie du mois de juillet a pesé sur les recettes des acteurs touristiques suisses, a déclaré Jürg Schmid, directeur de Suisse Tourisme dans une interview à la "SonntagsZeitung". Le temps particulièrement pluvieux a surtout affecté les activités d'extérieur.

Dans les Alpes, les nuitées de la saison d'été vont enregistrer une diminution. Pour l'ensemble du pays, il s'attend à une stagnation par rapport à la même période de l'an dernier. Les prévisions d'une croissance de 1,7% pour la saison estivale sont désormais "illusoires".

Rattrapage en automne?

Interrogé par la RTS, le directeur de l'office du tourisme de la région des Trois Lacs s'attend à une baisse de 5 à 7% du nombre de nuitées. D'autres régions de Suisse pourraient même subir un recul allant jusqu'à 10%, selon les premières estimations.

Jürg Schmid espère maintenant un bel automne. Beaucoup de personnes en Suisse ont déplacé leurs vacances à ce moment-là en raison de la météo pourrie.

ats/cab

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Pas d'embellie en vue

Le directeur de Suisse Tourisme s'inquiète aussi des conséquences de la crise ukrainienne qui pourrait cette fois toucher les nuitées de la saison d'hiver. Beaucoup de Russes se rendent à ce moment-là à St-Moritz (GR), Gstaad (BE) ou à Crans-Montana (VS).

En raison de la situation politique et de la faiblesse du rouble, une grande diminution de touristes russes est attendue.

Concernant l'avenir, Jürg Schmid n'est pas particulièrement optimiste, à cause notamment de la force du franc. Il prévoit une plus longue phase de stagnation.

La forte croissance des touristes chinois, indiens ou indonésiens ne va pas pouvoir compenser la défaillance de ceux en provenance d'Europe.