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La Lettonie devient le 18e membre de la zone euro

Le Premier ministre letton Valdis Dombrovskis tient un euro pour symboliser l'entrée de la Lettonie dans la zone euro. [EPA/Valda Kalinina]
Désormais dans la zone euro, les Lettons craignent une hausse des prix / Audio de l'info / 15 sec. / le 1 janvier 2014
La Lettonie a officiellement adopté la monnaie européenne, devenant ainsi le 18e pays membre de la zone euro, un changement appréhendé par la population.

En fêtant le Nouvel An dans la nuit de mardi à mercredi, deux millions de Lettons ont dit adieu à leur devise nationale, le lats, introduit en 1993 pour remplacer le rouble de l'ère soviétique.

Peu après minuit, le Premier ministre letton, Valdis Dombrovskis doit participer à une cérémonie à la banque publique Citadele de Riga pour retirer d'un distributeur les premiers billets en euros.

La Lettonie est le deuxième pays balte et le quatrième pays ex-communiste de l'Europe centrale et orientale à adopter la monnaie commune après la Slovénie en 2007, la Slovaquie en 2009 et l'Estonie en 2011.

La Lituanie en 2015

La Lituanie devrait suivre en 2015, complétant le trio balte des anciennes républiques soviétiques dans une zone euro qui n'est pas encore tout à fait guérie alors que cinq pays (Espagne, Chypre, Grèce, Irlande, Portugal) ont bénéficié de plans de sauvetage.

Quinze ans après le lancement de l'euro en 1999, 333 millions d'Européens vont ainsi utiliser la même monnaie.

ats/hend

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La peur de la flambée des prix

Les Lettons craignent une flambée des prix, mais les opinions positives progressent.

Selon un sondage effectué en décembre par l'institut SKS, 25% des Lettons approuvent le passage à l'euro et 50% sont contre, les autres restant indécis ou sans opinion.

Un précédent sondage, en octobre, faisait état de 20% d'opinions favorables et de 58% d'opinions négatives.

Des pays qui rechignent à rejoindre le club

Les autres candidats d'Europe centrale et orientale ne sont guère pressés de rejoindre le club. Certains, comme la Hongrie ou la Bulgarie, sont loin de respecter les critères requis.

D'autres, comme la Pologne et la République tchèque, voient des avantages à garder leurs monnaies nationales pendant encore un certain temps.