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Les ministres des Finances du G7 à Londres pour discuter d'impôt minimum mondial

Les ministres des finances du G7 à Londres. [EPA/Keystone - Andy Rain]
Le G7 s’ouvre ce vendredi à Londres / Le 12h30 / 1 min. / le 4 juin 2021
Les ministres des Finances du G7 se réunissent vendredi à Londres pour deux jours de discussions visant à se rapprocher d'un accord international sur l'imposition des entreprises comme Google, Facebook et Amazon.

Cette réunion, présidée par le ministre britannique des Finances Rishi Sunak, est la première rencontre des sept ministres en face à face depuis le début de la pandémie de coronavirus.

La question d'un impôt minimum mondial, premier "pilier" d'une vaste réforme fiscale portée par l'OCDE, tiendra le haut du pavé, avec en deuxième volet la possibilité de taxer les bénéfices des grandes multinationales, notamment les géants du numérique, là où elles réalisent leur profits et non plus seulement là où elles sont enregistrées.

"Nous voulons que les entreprises payent le bon montant d'impôt au bon endroit et j'espère que nous pourrons obtenir un accord juste avec nos partenaires", a déclaré le ministre des Finances britannique Rishi Sunak, dans un communiqué diffusé par le Trésor en ouverture de la réunion.

Vers un consensus international

La volonté du président américain Joe Biden d'augmenter les impôts sur les grandes entreprises crée également plus de chances d'atteindre un consensus international que sous son prédécesseur Donald Trump.

De leur côté, les ministres des Finances de l'Allemagne, la France, de l'Italie et de l'Espagne (ce dernier pays n'étant pas membre du G7) vont défendre une position commune sur le sujet, selon une tribune publiée vendredi dans le quotidien The Guardian.

Un accord formel pourrait n'être annoncé que lors du prochain G20 des ministres des Finances en juillet à Venise, avant une validation par les pays de l'OCDE.

Reprise et environnement aussi au menu

Les pays du G7 (Royaume-Uni, France, Allemagne, Italie, Etats-Unis, Canada, Japon) devraient aussi s'engager à "maintenir des politiques de soutien" à leurs économies, particulièrement au regard de nouveaux variants du virus qui pourraient faire dérailler la reprise.

Ils réitéreront des promesses d'aides aux pays en développement, notamment dans l'obtention des vaccins anti-Covid.

La lutte contre le changement climatique tiendra aussi le haut du pavé avec notamment un débat sur les normes internationales en matière de transparence environnementale, les marchés du CO2 ou la finance verte.

agences/lan

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