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UPC prévoit de biffer 10% de ses effectifs, soit 160 collaborateurs

Le logo d'UPC. [Keystone - Manuel Lopez]
UPC prévoit de biffer 10% de ses effectifs, soit 160 collaborateurs / Le Journal horaire / 30 sec. / le 21 février 2020
L'opérateur de télécommunications UPC prévoit de supprimer environ 10% de ses effectifs, composés pour l'heure de 1600 collaborateurs, dans le cadre d'efforts pour alléger et numériser son modèle d'affaires.

UPC entend réduire son effectif autant que possible par l'entremise des fluctuations naturelles ainsi que des mesures telles que des mutations à l'interne ou encore des retraites anticipées, a précisé l'entreprise vendredi, confirmant des informations de presse.

L'opérateur zurichois assure vouloir tout mettre en oeuvre afin de réduire au minimum le nombre de licenciements. De ce fait, il n'est pour l'heure pas possible d'articuler un chiffre en matière de licenciements.

Les suppressions d'emplois concernent plusieurs secteurs dans toutes les fonctions et positions hiérarchiques. UPC dispose d'un plan social pour les collaborateurs qui pourraient être licenciés et qui a été négocié avec les partenaires sociaux.

Pas en lien avec l'échec du rachat par Sunrise

UPC dit avoir entamé un processus de redressement afin d'améliorer ses résultats, mais les efforts produits jusqu'à présent ne se sont pas encore révélés entièrement payants. L'an dernier, les revenus ont ainsi encore baissé de 3,5% en l'espace d'une année à 1,25 milliard de francs. UPC est néanmoins parvenu à ralentir considérablement le tassement du nombre de ses abonnés. Après avoir perdu quelque 168'000 abonnements en 2018, ce chiffre s'est réduit à 68'000 l'année dernière.

La réorganisation prévue n'a aucun lien avec l'échec du rachat d'UPC à son propriétaire, le géant américain Liberty Global, par Sunrise, a encore souligné l'opérateur. Pour mémoire, la transaction, devisée à quelque 6,3 milliards de francs a échoué face à l'opposition de l'actionnaire principal de Sunrise, l'opérateur allemand Freenet, lequel détient environ un quart des actions du numéro deux helvétique des télécommunications.

ats/boi

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