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Employés Suisse demande des hausses salariales allant jusqu'à 1,9%

Employés Suisse demande des augmentations de salaires pour 2020, notamment dans le domaine de la métallurgie. [Keystone - Andrée-Noëlle Pot]
Employés Suisse demande une hausse des salaires / Le Journal horaire / 20 sec. / le 31 juillet 2019
Employés Suisse demande une augmentation des salaires pour 2020 allant jusqu'à 1,9%. L'association justifie notamment cette hausse par les gains de productivité des employés dans plusieurs secteurs.

Employés Suisse concentre ses demandes sur les secteurs chimique et pharmaceutique ainsi que sur l’industrie des machines, des équipements électriques et de la métallurgie, dans un communiqué mercredi. L'organisation faîtière de quelque 60 associations d’employés dans l’industrie des machines, des équipements électriques et des métaux ainsi que dans l'industrie chimique et pharmaceutiquese, se réfère aux données de BAK Economics qui prévoit que ces secteurs croîtront plus rapidement que l'économie dans son ensemble.

Ces secteurs ont fortement augmenté leur productivité au cours des dernières années, notamment grâce à des mesures de restructuration qui se sont faites au détriment des salariés. L'inflation, de 0,9% en 2018 et de 0,6 % en 2019, a également freiné l'évolution des salaires.

"C’est pourquoi le moment est propice à un rattrapage. Les employés ne doivent plus se laisser mener en bateau", déclare Stefan Studer, directeur d’Employés Suisse.

Egalité "sans plus attendre"

L'association exige également des employeurs qu'ils mettent en œuvre "sans plus attendre" l'égalité salariale. Elle estime qu'il est nécessaire de réformer encore la prévoyance vieillesse et appelle à une plus grande flexibilité dans l'âge de la retraite.

Sur le plan international, Employés Suisse demande une signature rapide de l'accord-cadre avec l'UE pour ne pas pénaliser l'industrie suisse. "Au lieu de se jeter à n’importe quel prix au cou de la Chine (Accord de libre-échange) ou de l’Arabie-Saoudite (exportations d’armement), le Conseil fédéral ferait mieux de clarifier ses relations avec l’UE", souligne Stephan Studer.

ats/jfe

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