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Le directeur général d'ABB quitte ses fonctions avec effet immédiat

L'Allemand Ulrich Spiesshofer était en poste depuis 2013. [Keystone - Walter Bieri]
Le directeur général d'ABB quitte ses fonctions avec effet immédiat / Le 12h30 / 1 min. / le 17 avril 2019
Directeur général d'ABB depuis septembre 2013, Ulrich Spiesshofer quitte le géant zurichois de l'électrotechnique avec effet immédiat. La démission surprise de l'Allemand a été annoncée mercredi dans un communiqué.

ABB écrit que le départ d'Ulrich Spiesshofer a été décidé d'un commun accord avec l'organe de surveillance. Aucune explication n'est donnée sur les raisons de ce retrait, qui intervient cependant alors que le bénéfice du groupe est en recul (lire encadré) et qu'un nouvel actionnaire de poids a fait son entrée vendredi dernier dans le capital d'ABB. Il s'agit d'Artisan Partner, société d'investissement américaine qui a pu contribuer à accroître encore la pression sur l'entreprise en vue d'une restructuration.

L'actuel président du conseil d'administration d'ABB Peter Voser assure l'intérim, le temps de trouver un successeur à l'Allemand.

En poste depuis 2013

Ulrich Spiesshofer avait succédé à mi-septembre 2013 à l'Américain Joe Hogan à la tête du groupe. Entré à la direction d'ABB en tant que responsable du développement organisationnel en 2005, l'Allemand avait pris la tête dès 2010 de la division Automation industrielle et moteurs.

Le Suisse Peter Voser, lui, préside le conseil d'administration d'ABB depuis avril 2015. De 2009 à 2013, il a dirigé le géant anglo-néerlandais du pétrole Royal Dutch Shell, après en avoir assumé la direction des finances de 2004 à 2009. De 2002 à 2004, il a exercé des fonctions similaires au sein d'ABB.

oang avec ats

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ABB poursuit sa croissance

ABB indique par ailleurs, mercredi, avoir poursuivi sa croissance au premier trimestre 2019, enregistrant une progression des commandes et des recettes.

Le géant zurichois de l'électrotechnique a toutefois subi un recul de 6% de son bénéfice net, sur un an, à 535 millions.

Les commandes se sont établies à 7,59 milliards de francs, en augmentation de 1% ou de 3% à taux de change constants. Sans effet de devises, la croissance atteint 4%.

Dans son point de situation trimestriel, le groupe zurichois déplore des conditions macroéconomiques mitigées en Europe. La croissance devrait en revanche se poursuivre en Chine et aux Etats-Unis. Les prix du pétrole et le marché des devises vont continuer d'influencer les résultats.