Publié

La Suisse, deuxième pays au monde sur la transition énergétique

Ici, des éoliennes au Mont Croset, à Saint-Imier, dans le Jura bernois. [Valentin Flauraud]
La Suisse à la deuxième place mondiale sur la transition énergétique, selon le WEF / Le 12h30 / 1 min. / le 25 mars 2019
La Suisse progresse d'une place dans le dernier indice sur la transition énergétique publié par le Forum économique mondial (WEF). Elle se classe en deuxième position juste derrière la Suède et devant la Norvège, la Finlande et le Danemark.

Les dix premières places sont occupées par des pays européens. La Suisse se démarque notamment pour ses investissements dans l'efficience énergétique.

Ce rapport du WEF scrute de nombreux points, et la Suisse se démarque à plusieurs égards. Elle investit, proportionnellement, beaucoup pour gagner en efficience au niveau de la consommation d'énergie.

La Suisse est première en ce qui concerne le taux d'électrification dans le pays ou la part de subventions énergétiques. Elle a également la proportion la plus basse d'électricité tirée du charbon et se classe aussi très bien en ce qui concerne sa préparation à la transition énergétique.

Nombreux domaines à améliorer

Un exemple: la Suisse est vingt-cinquième en ce qui concerne la catégorie "sécurité et accès à l'énergie", alors que notre pays est le mieux électrifié au monde. Ce résultat s'explique notamment parce que la Suisse dépend énormément des importations. Selon l'OFS, trois quarts de l'énergie consommée en Suisse provient de l'étranger.

La Suisse est aussi mal notée sur sa consommation d'énergie par habitant, mais aussi ses émissions de CO2.

La transition énergétique mondiale stagne

Ces cinq dernières années, selon le rapport, peu ou pas de progrès ont été accomplis pour migrer vers une énergie durable, sûre, et abordable financièrement.

Le Forum économique mondial pointe du doigt le manque de préparation des plus grandes économies du monde. Il est donc urgent de prendre des mesures et de tirer à la même corde entre les différents acteurs économiques, sociaux et politiques pour assurer cette transition.

Romain Bardet/ebz

Publié