Le salon de l'auto à Genève. [keystone/afp]
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Baisse de fréquentation pour le 89ème Salon de l'auto de Genève

- Ouvert du 7 au 17 mars, le 89ème Salon de l'auto de Genève s'est terminé dimanche sur une baisse de fréquentation de 9% par rapport à 2018. Avec 602'000 entrées enregistrées en onze jours, l'objectif initial des organisateurs de 650'000 à 700'000 visiteurs n'est pas atteint.

- Si la fréquentation des visiteurs est en baisse, l'écho de la manifestation ne l'est pas. Près de 10'000 représentants des médias du monde entier ont couvert plus de 151 premières mondiales et européennes.

- Cette couverture médiatique a notamment suscité un vif intérêt sur les réseaux sociaux. Le salon a enregistré près de 5,8 millions de consultations sur Instagram, 154'000 fans sur Facebook, 345’000 interactions sur Twitter et près de 1,5 million de visiteurs sur le nouveau site internet.

- Enfin, l'événement a surtout marqué cette année en raison des nombreux nouveaux modèles électriques, mais aussi du pessimisme de plusieurs constructeurs.

Le bilan

Nette érosion de la fréquentation

Le Salon de l'auto a refermé ses portes dimanche sur une nouvelle baisse de fréquentation: seuls 600'000 visiteurs ont déambulé dans les allées de Palexpo cette année, 9% de moins par rapport à l'édition précédente qui avait déjà marqué le pas.

Et cette érosion n'est pas propre à Genève, puisque Detroit, Paris ou Francfort, ces autres grands salons dédiés à la voiture, connaissent aussi des difficultés.

Les chiffres vont être analysés ces prochains jours pour déterminer qui sont les visiteurs qui ont déserté. Mais le salon reste confiant et il fait valoir que cette dernière édition a comptabilisé 34 nouveaux exposants.

Pour durer, le salon doit changer et il le sait. La prochaine édition connaîtra ainsi une nouvelle formule.

>> Le bilan dans La Matinale :

Le salon de l'auto a fermé ses portes. [Keystone - Laurent Gillieron]Keystone - Laurent Gillieron
Le Salon de l’auto de Genève referme ses portes sur une nouvelles baisse de fréquentation / La Matinale / 1 min. / le 18 mars 2019

L'auto et le climat

Comment réagit le secteur face aux mobilisations

>> Le reportage de Mise au Point :

Le salon de l’auto face à la mobilisation sur le climat
Le salon de l’auto face à la mobilisation sur le climat / Mise au point / 11 min. / le 17 mars 2019

La voiture toujours populaire auprès des jeunes

Nombre d'entre eux présents au salon de l'auto

En dépit des nouveaux concepts de mobilité douce ou des préoccupations climatiques, la voiture semble toujours avoir la cote auprès des jeunes.

Ils sont d'ailleurs nombreux à avoir poussé les portes du salon de l'auto qui s'achève demain.

>> Le reportage du 19h30:

En milieu urbain, les jeunes passent leur permis de conduire plus tardivement que dans les campagnes
En milieu urbain, les jeunes passent leur permis de conduire plus tardivement que dans les campagnes / 19h30 / 2 min. / le 16 mars 2019

L'automobile peut-elle vraiment devenir verte?

Une évolution qui fait débat

Débat entre André Hefti, directeur du Salon de l'auto, et Thomas Bruchez, membre des jeunes socialistes genevois, impliqué dans l'organisation du rassemblement pour le climat à Genève.

La 89e édition du Salon de l'auto de Genève a ouvert ses portes à la presse, le mardi 5 mars 2019. [reuters - Denis Balibouse]reuters - Denis Balibouse
Dialogue entre le directeur du Salon de l'auto et un jeune gréviste pour le climat / Forum / 11 min. / le 15 mars 2019

Le Salon de l'automobile de Genève au fil des ans

Coup d'oeil dans le rétroviseur des archives

Chronique archives "Passé ReComposé": le Salon de l'automobile de Genève au fil des ans.
Chronique archives "Passé ReComposé": le Salon de l'automobile de Genève au fil des ans. / 12h45 / 2 min. / le 15 mars 2019

Reportage au stand de Tata Motors

La Nano ne sera plus produite

Sur le stand Tata Motors, on présente de nouveaux modèles audacieux, suréquipés, au design futuriste et coûteux. L'objectif est de casser l'image de la marque indienne, réputée pour avoir vendu la voiture la moins chère du monde, la Nano

Mais le premier constructeur automobile indien a mis un terme à la production de sa petite voiture à 1699 francs, lancée en fanfare en 2008.

>> Le reportage du 12h45 :

Le constructeur indien Tata Motors annonce la fin de la production de son emblématique Nano
Le constructeur indien Tata Motors annonce la fin de la production de son emblématique Nano / 12h45 / 2 min. / le 11 mars 2019

Des voitures de plus en plus grandes

Plus longues, plus lourdes, plus chères

En plus de 60 ans, la Mini Cooper s'est allongée de plus d'un mètre. Mais ce n'est pas tout. Outre la longueur, la petite fiat a grandi de plus de 20 centimètres, s'est aussi épaissie de 40 centimètres et surtout, pèse désormais le double:

La nouvelle Mini Cooper pèse le double de son ancêtre original. [RTS]
La nouvelle Mini Cooper pèse le double de son ancêtre original. [RTS]

Même le prix a été hypertrophié. De 5000 francs à l'origine, il faut désormais débourser dix fois plus pour le nouveau modèle, soit 50'000 francs.

Cette tendance semble se généraliser pour l'ensemble du parc automobile suisse, bien qu'il n'existe aucune statistique sur la question. La Fiat 500, par exemple, a elle aussi pris 30 cm de large et près de 60 cm de long.

La Fiat 500 souffre aussi d'embonpoint. [RTS]
La Fiat 500 souffre aussi d'embonpoint. [RTS]

>> Voir le sujet au 19h30 :

Autos: Les versions modernes de marques vintage ont enflé taille et prix en 60 ans
Autos: Les versions modernes de marques vintage ont enflé taille et prix en 60 ans / 19h30 / 3 min. / le 10 mars 2019

Ignazio Cassis ouvre le salon

Le ministre souligne l'importance des accords bilatéraux

Le conseiller fédéral Ignazio Cassis a donné le coup d'envoi du salon jeudi, profitant de l'occasion pour souligner l'importance des accords bilatéraux avec l'Europe pour le secteur concerné en Suisse.

Même si celle-ci n'a pas de grand constructeur, l'industrie automobile y emploie 220'000 personnes pour un chiffre d'affaires de quelque 12 milliards de francs et est étroitement imbriquée avec le "Vieux Continent".

Devant un large parterre de personnalités politiques, diplomatiques et économiques de tous bords, le Tessinois a tenu un discours empreint d'humour, d'émotion et de sérieux.

Sur ce dernier plan, le chef du DFAE a relevé que les 20'000 entreprises helvétiques liées au secteur automobile (garages, stations-service, ateliers de carrosserie, sous-traitants) "achètent quasiment toutes à l'étranger" et écoulent également largement leurs produits hors des frontières.

"L'Allemagne est à la fois leur principal fournisseur et leur plus gros client", a rappelé Ignazio Cassis. "Il convient donc de consolider nos rapports avec l'Europe, et c'est l'objectif de l'accord-cadre institutionnel actuellement en discussions" (avec l'UE).

Discours d'ouverture

Antonio Hodgers cède sa place à la chancelière

Le président du Conseil d'Etat genevois Antonio Hodgers n'a pas pris la parole lors de l'inauguration du 89e Salon international de l'automobile, jeudi, à Genève. En cause: des intervenants exclusivement masculins. Le discours du canton a été prononcé par la chancelière, Michèle Righetti.

Antonio Hodgers a adhéré à l'International Gender Champions (IGC) en novembre 2018. Lancée par les Nations Unies en 2015, cette initiative vise à renforcer la parité lors d'événements publics et à voir au moins une femme intervenir dans chaque événement public.

Un discours co-écrit

Les organisateurs du Salon international de l'automobile n'ayant pas accédé à sa demande, Antonio Hodgers a décidé de la parole à la chancelière d'Etat Michèle Righetti, qui prononcera le discours. "Nous n'avons pas trouvé de consensus, j'ai donc confirmé que Michèle Righetti s'exprimerait avec ma présence silencieuse à ses côtés", expliquait-il dans un entretien au Courrier publié mercredi.

Revenant sur une information de Radio Lac du 22 février, le magistrat précisait que la chancelière n'allait pas réciter "son" discours: "La chancelière a pleinement collaboré à sa rédaction. En première partie, elle expliquera pourquoi elle prend la parole à ma place, au nom du Conseil d'Etat." L'initiative vise justement à ne pas cantonner les femmes à des rôles passifs, souligne-t-il.

>> Voir le sujet du 19h30 :

Par conviction féministe, le président du Conseil d'État genevois a demandé à la chancelière d'assumer le discours d'ouverture du Salon de l'auto.
Par conviction féministe, le président du Conseil d'État genevois a demandé à la chancelière d'assumer le discours d'ouverture du Salon de l'auto. / 19h30 / 2 min. / le 7 mars 2019

De grands absents

De Jaguar à Opel

A Genève, les inquiétudes sont palpables, alors que le secteur automobile est en plein bouleversement. Les organisateurs ont dû composer cette année avec un nombre record de constructeurs absents: quinze en tout se sont désistés, dont certains à la dernière minute. Parmi eux figurent Jaguar, Land Rover, Volvo, Opel ou Hyundai.

La question de l'attractivité se pose inévitablement, ce d'autant plus que Genève n'est pas le seul salon touché par la désaffection des exposants. Après Paris, le salon de Francfort en septembre prochain, voit aussi de grands constructeurs annuler leur présence.

Les constructeurs préfèrent miser désormais sur des journées d'essais, des expositions éphémères, des soirées vip ou des concepts stores.

>> Le reportage du 12h45 :

De nombreux constructeurs sont absents cette année du salon de l'automobile de Genève.
De nombreux constructeurs sont absents cette année du salon de l'automobile de Genève. / 12h45 / 2 min. / le 7 mars 2019

De l'électrique dans le haut de gamme

Mais l'absence de bruit fait encore hésiter

Même s'ils sont encore rares, du moins si l'on compare avec les voitures citadines, les moteurs électriques commencent à se faire une place dans les véhicules de très haut de gamme. Peut-être pour une raison simple: même si on les met sous des carrosseries spectaculaires, les moteurs électriques ne font pas rêver, essentiellement parce qu'ils ne font pas de bruit.

Or, le bruit est justement le facteur qui donne la sensation de puissance quand on conduit. Du coup, certains constructeurs choisissent plutôt de se diriger vers les moteurs hybrides, pour conserver l'attrayant broum-broum des voitures. Et d'autres cherchent avec insistance la solution au silence des moteurs.

>> Les précisions de La Matinale :

Les marques haut de gamme hésitent encore à se lancer dans l'électrique. [Keystone - Cyril Zingaro]Keystone - Cyril Zingaro
Le Salon de l’Auto et ses voitures électriques, avec ou sans bruit / La Matinale / 2 min. / le 7 mars 2019

L'affaire Ghosn dans l'ombre du Salon

Le nouveau directeur du groupe Renault s'exprime

Ces dernières années, au Salon de l'auto de Genève, Carlos Ghosn était un empereur de l'automobile. Aujourd'hui, l'ancien patron de Renault Nissan est un prévenu sévèrement traité au Japon.

Après plus de 3 mois de prison préventive, il a été autorisé à sortir de prison contre une caution de près de 9 millions de francs suisses.

>> Lire sur ce sujet  : L'industriel français Carlos Ghosn est désormais libérable sous caution

Thierry Bolloré, auparavant numéro 2 du groupe, a été nommé directeur général en fin janvier. Il décrit au 19h30 le séisme que cela a été de l'intérieur :

Cela a été un choc pour l'ensemble du personnel et pour l'équipe dirigeante. Il a fallu répondre très vite aux angoisses, sans avoir les réponses.

Thierry Bolloré, directeur général du groupe Renault-Nissan

L'attaque frontale qu'a subie le constructeur français venait des Japonais de Nissan, mais pour Thierry Bolloré, l'importance de l'alliance a pris le dessus: "J'ai passé beaucoup de temps et d'attention à faire en sorte que l'alliance reste sur des rails en dépit de ces événements. C'est ce que nous avons fait avec nos collègues de Nissan et Mitsubishi."

>> Voir le sujet du 19h30 :

Thierry Bolloré, le nouveau patron du groupe Renault-Nissan, s'exprime tandis que Carlos Ghosn a été déclaré libérable sous caution.
Thierry Bolloré, le nouveau patron du groupe Renault-Nissan, s'exprime tandis que Carlos Ghosn a été déclaré libérable sous caution. / 19h30 / 2 min. / le 5 mars 2019

Un bolide suisse présenté

La Piëch Mark Zero, une voiture 100% électrique

Quelque 150 journalistes ont assisté à la présentation de la Piëch Mark Zero, une nouvelle voiture de sport suisse 100% électrique qui doit être commercialisée d'ici trois ans. Cette "première mondiale", conçue à Zurich et issue d'une coopération germano-suisse, vise à combiner les avantages des nouvelles technologies avec le plaisir de conduire un bolide aux formes très classiques.

"Le modèle coûtera entre 180'000 et 200'000 francs", ont précisé les co-directeurs de la société Piëch Automotive à l'origine du projet, Anton Piëch et Rea Stark Rajcic. L'idée est née il y a trois ans et demi.

La Piëch Mark Zero a été présentée à Genève. [Keystone - Martial Trezzini]
La Piëch Mark Zero a été présentée à Genève. [Keystone - Martial Trezzini]

La philosophie des concepteurs: lancer un modèle aux formes traditionnelles, inspiré des voitures de sport des années 1960 et 1970, en y ajoutant la touche de modernisme qui doit rendre le design "intemporel".

Il s'agit du premier produit d'une famille de véhicules - trois au minimum - que Piëch Automotive veut mettre sur le marché, à raison de 8000 à 10'000 unités par année. Les concepteurs sont encore à la recherche d'investisseurs pour un montant d'environ 500 millions de francs.

Première journée pour la presse

Un décor classique, mais un salon qui se réinvente

Carrosseries rutilantes, hôtesses et éclairage offensif, le salon présente une mise en scène bien connue, mais cette édition se veut aussi innovante, notamment avec le nombre grandissant de modèles électriques et avec une place accordée à la mobilité douce.

Mais le nombre de constructeurs absents cette année, plus de quinze (Opel, Ford, Volvo, Hyundai), fait aussi parler à Palexpo. Certains ont annulé au dernier moment faute de budget et faute d'intérêt, car le salon ne rapporte plus autant qu'avant. La direction a ainsi conscience qu'il faut se réinventer.

>> Les précisions d'Estelle Braconnier dans le 12h45 :

Le salon de l'auto à Genève a ouvert ses portes à la presse. Les enjeux de la manifestation expliquées par Estelle Braconnier
Le salon de l'auto à Genève a ouvert ses portes à la presse. Les enjeux de la manifestation expliquées par Estelle Braconnier / 12h45 / 1 min. / le 5 mars 2019

>> L'éclairage de Nicolas Rossé dans le 19h30 :

Le Salon de l'Auto 2019 s'est dévoilé mardi à la presse. Le commentaire de Nicolas Rossé.
Le Salon de l'Auto 2019 s'est dévoilé mardi à la presse. Le commentaire de Nicolas Rossé. / 19h30 / 1 min. / le 5 mars 2019

Vers plus d'interaction

Le nouveau directeur veut que les visiteurs puissent tester les voitures électriques

En plein débat sur les questions climatiques, le salon de l'automobile de Genève veut se profiler sur ces questions et devenir un rendez-vous de la mobilité au sens large.

C'est le nouveau directeur, Olivier Rihs, qui doit incarner ce changement. "La voiture reste un objet de rêve. C'est le moyen de mobilité numéro un en Suisse. Mais les temps changent." Et pour incarner ce changement, il annonce qu'en 2020 "l'objectif est de vendre 10% de véhicules électriques. Le salon doit donner aux visiteurs la chance de voir ces voitures, mais aussi de les essayer".

>> Écouter l'interview d'Olivier Rihs dans Forum :

Olivier Rihs, directeur du salon de l'automobile de Genève. [Keystone - Salvatore Di Nolfi]Keystone - Salvatore Di Nolfi
Le salon de l'auto se mue en salon de la mobilité: interview de son directeur Olivier Rihs / Forum / 5 min. / le 4 mars 2019

700'000 visiteurs attendus

Dernière édition sur 11 jours

La 89e édition du Salon de l'auto, du 7 au 17 mars, est la dernière dans sa forme actuelle et l'ultime pour le directeur André Hefti. Entre 650'000 et 700'000 visiteurs et 10'000 journalistes devraient se presser à Palexpo en deux semaines.

Dès 2020, l'exposition de la halle 7 sera raccourcie à cinq jours. "Pour les accessoiristes et les équipementiers, 11 jours, c'est trop long", avait expliqué André Hefti lors de la conférence de presse de présentation.

Une Bugatti brillante au Salon de l'auto. [Keystone - Martial Trezzini]
Une Bugatti brillante au Salon de l'auto. [Keystone - Martial Trezzini]

Les nouvelles technologies pourraient également trouver leur place au coeur de la manifestation à l'avenir. Pour sa dernière édition, André Hefti voulait inviter des jeunes pousses dans la halle principale, mais il a dû renoncer. La plupart des entreprises technologiques sollicitées ne pouvaient pas mobiliser du personnel pour la durée du salon.

Le salon doit aussi composer cette année avec la défection de plusieurs marques d'importance comme Opel, Volvo, Hyundai et Ford, qui vont assurer la promotion de leurs nouveaux modèles par d'autres canaux.

Une aubaine pour l'hôtellerie

Hôtels complets durant les journées presse

Le secteur hôtelier à Genève compte toujours sur le salon de l'automobile pour lancer véritablement son année. Les carnets de réservations débordent à l'approche de ce rendez-vous prisé, dont profitent également les voisins vaudois. Les séjours se raccourcissent cependant, alors que les constructeurs se font de plus en plus économes.

"De manière générale, la destination affiche complet lors des journées presse. Cela diminue un peu sur le reste des jours du salon", explique Genève Tourisme. La plateforme recense 9960 chambres dans le centre-ville. La capacité hôtelière du canton est de 13'360 chambres.

Les statistiques hôtelières permettent difficilement d'établir un lien entre les réservations et les visiteurs du Salon. L'année dernière, la manifestation avait vu sa fréquentation reculer de 4,5%, avec 660'000 entrées sur onze jours. En revanche, le nombre de nuitées dans le canton avait augmenté de 4,2% au cours du mois de mars 2018.

Les CFF au salon

Une grande première

Pour la première fois en 89 éditions, les CFF tiendront un stand au Salon de l'auto, a révélé la RTS la semaine dernière. L'ex-régie fédérale ne se voit plus seulement comme un transporteur ferroviaire, mais vise un statut plus global d’acteur de la mobilité.

Les CFF seront principalement présents à Genève pour mettre en avant leur filiale Green class. Depuis deux ans, les CFF proposent des combinaisons voitures électrique - abonnement général à leurs clients. De nouveaux partenariats avec des marques automobiles et une baisse des prix devraient permettre à Green Class d'élargir la clientèle, a expliqué au 19h30 Fabian Scherer, responsable de Green Class, jeudi passé.

>> Les précisions de Nicolas Rossé dans le 19h30 :

Mobilité: les CFF tiendront pour la première fois un stand au Salon de l'auto
Mobilité: les CFF tiendront pour la première fois un stand au Salon de l'auto / 19h30 / 2 min. / le 28 février 2019

>> Lire aussi : Les CFF seront pour la première fois au Salon de l’auto de Genève