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Ebel et Zenith licencient environ 50 employés

La grande marque horlogère Zenith n'est de loin pas épargnée par la crise.
Zenith et Ebel sont les premières marques à devoir tailler dans leurs effectifs.
Le ralentissement conjoncturel lié à la crise financière se traduit par une cinquantaine de licenciements au total dans les manufactures horlogères Ebel, à La Chaux-de-Fonds, ainsi que Zenith, au Locle.

Dans les deux cas, les suppressions d'emploi ont été négociées
dans le cadre de la Convention collective de travail (CCT). Le
nombre de licenciements opérés chez Ebel sera "au-dessous de 25", a
indiqué mardi Benedikt Schlegel, directeur du groupe biennois MGI
Luxury, qui regroupe les marques Ebel, Movado et Concord.

Selon lui, des mesures de chômage partiel et de réorganisation
ont permis d'atténuer le choc, alors que la suppression d'au moins
cinquante postes était prévue au départ. Une partie du personnel
concerné par les licenciements a été avisé, a indiqué Benedikt
Schlegel.



Le groupe biennois communiquera le nombre exact de licenciements
mardi soir ou mercredi matin, lorsque toutes les personnes ayant
perdu leur emploi auront été informées.

Plan social accepté chez Zenith

En outre, la manufacture Zenith au Locle a procédé au
licenciement de 24 collaborateurs. Confirmant l'information parue
dans les quotidiens "L'Express" et "L'Impartial", le secrétaire
régional d'Unia Neuchâtel, Eric Thévenaz, a indiqué que les
suppressions de poste avaient été négociées dans le cadre prévu par
la CCT de la branche horlogère.



La manufacture Zenith employait 270 collaborateurs avant les
licenciements. Elle fait partie du groupe de luxe LVMH, qui inclut
également les marques horlogères Tag Heuer, Dior et Hublot.



Lors d'une réunion vendredi dernier, le personnel licencié au
Locle a approuvé les compensations financières prévues, ainsi que
des mesures de coaching et de reclassement, a précisé le secrétaire
d'Unia.



ats/jeh

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Retour de manivelle prévisible

Selon Eric Thévenaz, les suppressions de postes intervenues chez Zenith et Ebel sont "les premières d'une longue série dans la branche horlogère".

Elles traduisent "le climat ambiant de récession sur les marchés et de réajustement des objectifs de production".

Le secrétaire régional d'Unia Neuchâtel s'est montré toutefois relativement optimiste à ce sujet.

Selon lui, le nombre de suppressions de postes enregistré jusqu'ici est inférieur aux prévisions initiales communiquées au syndicat par les marques horlogères.

Les licenciements traduisent le fléchissement de la forte croissance enregistrée ces dernières années, qui avait incité les marques horlogères à embaucher, a ajouté le secrétaire d'Unia.

Le ralentissement observé depuis quelques mois peut être considéré comme "un retour à la normale" en termes de rythme de production.