La majorité des sapins décorés en Suisse ont poussé à l'étranger dans de grandes cultures au Danemark, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Des arbres moins chers mais qui arrivent chez nous début décembre, après avoir été stockés dans des frigos.
En Suisse, 600 hectares sont consacrés à la production de sapins de Noël. Ces conifères helvétiques, qui représentent 40 à 45% du total, proviennent de pépinières locales, exploitées par près de 500 agriculteurs et entreprises forestières à travers le pays.
Une pousse qui prend des années
Un commerce sur le long terme puisque avant d'être mis en vente, l'arbre doit pousser entre sept et dix ans. Chaque année, de novembre à fin décembre, un demi-million de sapins sont coupés dans notre pays. La principale espèce est l'épicéa ou sapin rouge (20%). Mais le sapin le plus populaire c'est le Nordmann. Il représente un arbre vendu sur trois au total.
Et face au succès des sapins artificiels, l'association des propriétaires forestiers rappelle ce chiffre: durant les dix ans que dure la croissance d'un sapin naturel, un hectare de culture absorbe jusqu'à 145 tonnes de CO2 et produit jusqu'à 105 tonnes d'oxygène.
Romain Bardet/cab