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Le Hezbollah attaque Israël avec une salve de missiles et des drones

- Le Hezbollah libanais, en guerre contre Israël, a indiqué dimanche avoir tiré des drones et des missiles contre des cibles militaires vers Tel-Aviv et le sud d'Israël. Il fait état d'une "opération complexe".

- Le ministère libanais de la Santé a fait état d'au moins 15 morts et 63 blessés après des frappes israéliennes qui ont détruit un immeuble dans le quartier de Basta, à Beyrouth. Dans l'est et le sud du Liban, au moins 38 personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes israéliennes.

- Le Liban a annoncé dimanche la suspension des cours à Beyrouth et dans ses environs à partir de lundi et jusqu'à la fin décembre, invoquant des raisons de "sécurité" après la série de frappes israéliennes sur la capitale la semaine dernière.

- Dans la bande de Gaza, au moins 120 personnes ont été tuées par Israël ces dernières 48 heures, selon le gouvernement du Hamas, faisant passer le bilan macabre à 44'176 morts depuis le début de la guerre dans ce territoire palestinien.

- Le Hamas a lancé un "avertissement urgent" vendredi pour faire savoir que tous les hôpitaux de Gaza devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes.

Suivi assuré par RTSinfo

17h20

Vingt-neuf personnes tuées par une frappe israélienne sur Beyrouth samedi

Le ministère libanais de la Santé a annoncé dimanche que la frappe israélienne qui a visé la veille le quartier populaire de Basta, dans le centre de Beyrouth, avait fait au moins 29 morts, actualisant ainsi un précédent bilan de 20 personnes tuées.

"La frappe de l'ennemi israélien sur Basta (...) à Beyrouth a tué, selon un bilan actualisé mais non définitif, 29 personnes et en a blessé 67 autres", a indiqué le ministère dans un communiqué, ajoutant que les recherches parmi les décombres étaient toujours en cours.

15h50

Deux frappes israéliennes touchent la banlieue sud de Beyrouth

Deux frappes israéliennes ont touché dimanche la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé un média d'Etat libanais, après un appel de l'armée israélienne à évacuer certaines zones de ce bastion du Hezbollah, mouvement pro-iranien en guerre ouverte avec Israël depuis deux mois.

"Des avions de combat israéliens ont lancé deux frappes violentes sur la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur de Kafaat", a déclaré l'Agence nationale d'information libanaise (Ani). Des images diffusées par l'AFPTV montrent de la fumée grise s'élevant au-dessus de la capitale libanaise après ces frappes.

De la fumée s'élève après les bombardements israéliens sur un quartier de la périphérie de Beyrouth. [Anadolu via AFP - FARUK HANEDAR]
De la fumée s'élève après les bombardements israéliens sur un quartier de la périphérie de Beyrouth. [Anadolu via AFP - FARUK HANEDAR]

13h45

Le Hezbollah vise Israël dans une "opération complexe"

Le Hezbollah libanais, en guerre contre Israël, a indiqué dimanche avoir tiré des drones et des missiles contre des cibles militaires vers Tel-Aviv et le sud d'Israël.

Faisant état d'une "opération complexe", le mouvement pro-iranien a déclaré avoir lancé des missiles sur une base de renseignement de l'armée israélienne dans la banlieue de Tel-Aviv, la deuxième attaque de ce type dans le secteur dimanche.

Dans un communiqué séparé, il a ajouté avoir lancé des "drones explosifs" vers une base navale à Ashdod, dans une rare attaque sur le sud d'Israël depuis le début, le 23 septembre, de la guerre ouverte avec Israël.

Sirènes d'alerte

Les sirènes d'alerte antiaériennes ont été déclenchées dimanche dans de nombreuses zones du nord et du centre d'Israël à la suite de ces tirs de projectiles provenant du Liban, selon l'armée israélienne.

Elle a précisé qu'environ 160 projectiles avaient été tirés dimanche dont certains ont été interceptés. La police israélienne a fait état de plusieurs impacts de projectiles ou de débris.

Selon le Magen David Adom, l'équivalent israélien de la Croix-Rouge, et certains hôpitaux, plusieurs personnes ont été blessées, dont l'une grièvement.

Le Hezbollah vise Israël dans une "opération complexe" [KEYSTONE - ODED BALILTY]
Un policier israélien inspecte un site touché dans la région de Petah Tikva [KEYSTONE - ODED BALILTY]

13h00

Plus de 44'200 morts dans la bande de Gaza

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé dimanche un nouveau bilan de 44'211 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël, il y a plus d'un an.

Au moins 35 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104'567 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis l'embrasement du conflit.

12h55

Appel à évacuer une banlieue à l'est de Gaza

L'armée israélienne a lancé dimanche de nouveaux ordres d'évacuation visant les habitants de Shuja'iyya, une banlieue de l'est de la ville de Gaza. "Pour votre sécurité, vous devez évacuer immédiatement vers le sud", a-t-elle ordonné.

Elle justifie sa décision par des tirs de roquettes lancées samedi depuis ce quartier densément peuplé et fortement urbanisé du nord de l'enclave palestinienne. La salve a été revendiquée samedi par la branche armée du Hamas, qui dit avoir pris pour cible une base de l'armée israélienne située de l'autre côté de la frontière.

12h20

L'UE appelle à un "cessez-le-feu immédiat" au Liban

Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, en visite à Beyrouth, a appelé dimanche à un "cessez-le-feu immédiat" entre Israël et le Hezbollah.

"Nous ne voyons qu'une seule voie possible: un cessez-le-feu immédiat et l'application intégrale de la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations unies", ayant mis fin, en 2006, à la précédente guerre entre Israël et le mouvement libanais, a déclaré Joseph Borrell à l'issue d'une rencontre avec le président du Parlement libanais, Nabih Berri.

Cette résolution stipule que seuls l'armée libanaise et les Casques bleus doivent être déployés à la frontière sud du Liban avec Israël.

Un pays "au bord de l'effondrement"

"En septembre, je suis venu et j'espérais encore que nous pourrions empêcher une guerre ouverte d'Israël contre le Liban. Deux mois plus tard, le Liban est au bord de l'effondrement", a dit le chef de la diplomatie aux journalistes.

Josep Borrell a annoncé par ailleurs que l'Union européenne était prête à fournir 200 millions d'euros à l'armée libanaise, dont le déploiement de plus grande ampleur le long de la frontière avec Israël constitue un point crucial dans les pourparlers de trêve.

11h30

Une attaque de drone a visé un hôpital à Gaza

Le directeur de l'hôpital Kamel Adwan, dans le nord de la bande de Gaza, a été grièvement blessé dans la nuit de samedi à dimanche après une attaque de drone sur l'établissement. L'hôpital Kamel Adwan est l'un des derniers à encore partiellement fonctionner dans le territoire palestinien en proie à une grave crise humanitaire.

Les équipes de cet hôpital ont rapporté plusieurs frappes sur l' établissement ces derniers jours. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) s'est déclarée "profondément préoccupée" par la situation de 80 patients, dont huit en soins intensifs, et du personnel.

Dimanche matin, la Défense civile a par ailleurs annoncé 11 morts, "dont des enfants", dans deux frappes aériennes sur des camps de réfugiés, al-Bureij et al-Maghazi, dans le centre de la bande de Gaza, et des tirs d'artillerie à Beit Lahia.

11h15

Un soldat libanais tué dans une attaque israélienne

Un soldat libanais a été tué et 18 autres blessés, dont certains grièvement, dimanche dans une attaque israélienne contre leur position dans le sud du Liban, a annoncé l'armée dans un communiqué.

Plusieurs soldats libanais ont été tués dans des frappes israéliennes depuis le début de la guerre entre le Hezbollah libanais et Israël, selon l'armée.

05h10

Un homme abattu près de l'ambassade d'Israël dans la capitale jordanienne Amman

Un homme a été abattu dimanche à l'aube après avoir ouvert le feu sur des forces de sécurité dans le quartier de l'ambassade d'Israël de la capitale jordanienne Amman. Trois membres des services de sécurité ont aussi été blessés, a indiqué l'agence officielle Petra.

"Une personne a ouvert le feu sur une patrouille opérant dans la zone, où des forces de sécurité sont arrivées (...) et ont localisé le tireur qui a tenté de s'enfuir", selon l'agence citant les autorités.

L'homme, "poursuivi et encerclé, a commencé à tirer des coups de feu sur les forces de sécurité, qui en retour ont appliqué les règles d'engagement, ce qui a permis de tuer l'auteur", a-t-elle ajouté.

SAMEDI 23 NOVEMBRE

Le Liban fait état de plus de 50 morts dans des raids israéliens

Plus de 50 personnes ont péri samedi dans des frappes israéliennes au Liban, notamment à Beyrouth, selon le ministère de la Santé. Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, affirme que son pays continuerait d'agir "avec détermination" contre le Hezbollah.

Israël dit vouloir mettre hors d'état de nuire le Hezbollah libanais et le Hamas palestinien, des alliés de l'Iran, son ennemi. Il a juré de détruire le Hamas après l'attaque sans précédent de ce mouvement islamiste sur son sol le 7 octobre 2023, qui a déclenché la guerre à Gaza, et cherche à faire cesser les tirs de roquettes du Hezbollah sur son territoire.

Avant l'aube, les habitants de Beyrouth se sont réveillés au bruit de grosses explosions, après des frappes israéliennes qui ont détruit un immeuble dans le quartier de Basta, en plein coeur de Beyrouth, provoquant un énorme cratère.

20h10

Les Etats-Unis se disent pour une "solution diplomatique au Liban", selon leur ministre de la Défense

Le ministre américain de la Défense Lloyd Austin a réitéré samedi "l'engagement" des Etats-Unis en faveur d'une "solution diplomatique au Liban", lors d'un échange avec son homologue israélien qui a affirmé que son pays continuerait d'agir "avec détermination" contre le Hezbollah.

Le chef du Pentagone a "réitéré l'engagement des Etats-Unis en faveur d'une solution diplomatique au Liban qui permette aux civils israéliens et libanais de rentrer chez eux en toute sécurité, des deux côtés de la frontière", selon un communiqué de son ministère.

De son côté, Israël Katz a affirmé qu'Israël "continuera d'agir avec détermination", a indiqué son porte-parole dans un communiqué.

19h35

La branche armée du Hamas annonce la mort d'une otage israélienne

La branche armée du mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé samedi la mort, dans une zone de combats dans le nord de Gaza, d'une otage enlevée lors des attaques du 7 octobre 2023. Cette affirmation n'a pas été confirmée par l'armée israélienne.

Dans un communiqué, Abou Obeida, porte-parole des Brigades Ezzedine al-Qassam, a indiqué que la reprise de contacts, rompus pendant plusieurs semaines, avec des gardiens des otages avait permis d'établir que cette femme avait été tuée dans une zone d'opérations de l'armée israélienne dans le nord du territoire palestinien.

Aucun détail n'a été fourni sur la date et le lieu, l'identité de la victime ou encore les circonstances de sa mort supposée. L'armée israélienne a dit examiner ces affirmations qu'elle a dit ne pouvoir ni confirmer ni démentir à ce stade.

Faisant état d'une vidéo publiée par le Hamas et censée montrer l'otage morte, l'armée a précisé être "en contact avec sa famille et la tenir au courant de toutes les informations disponibles". Abou Obeida a précisé que la vie d'une autre otage détenue avec la supposée victime était elle aussi en danger et a renvoyé la responsabilité sur le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son gouvernement et son armée.

18h30

Au moins 30 morts dans des frappes israéliennes au Liban

Au moins 30 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes dans le sud et l'est du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé, alors que la guerre ouverte entre le Hezbollah libanais et Israël entre dans son troisième mois.

Dans l'est, où le Hezbollah est actif, au moins 16 personnes ont été tuées, dont quatre enfants, selon le ministère. Dans le sud, un autre fief du Hezbollah, au moins 14 personnes ont péri, dont cinq dans la ville côtière de Tyr, selon la même source.

18h00

Manifestation pro-palestinienne dans les rues de Genève

Des centaines de personnes ont défilé, samedi, dans les rues de Genève, pour dénoncer l'impunité dont bénéficie l'Etat d'Israël et le "génocide" perpétré par son armée à Gaza. Elles ont aussi fustigé les bombardements menés par l'Etat hébreu au Liban.

Les manifestants ont demandé l'arrêt des attaques contre le personnel et les infrastructures de santé palestiniennes, l'ouverture d'un couloir humanitaire à Gaza, un cessez-le-feu, un embargo militaire d'Israël, l'arrêt de la coopération économique avec l'Etat hébreu et son exclusion des instances internationales.

Les militants ont déploré le silence des autorités helvétiques dans ce dossier. Une attitude qui les rend "complices de l'entreprise génocidaire" menée par le gouvernement israélien, estiment-ils. Ils ont réclamé la démission du conseiller fédéral Ignazio Cassis, coupable à leurs yeux d'inaction devant les crimes commis.

12h45

Un responsable du Hezbollah visé dans l'attaque israélienne à Beyrouth

Une source sécuritaire libanaise a indiqué à l'AFP qu'un "haut responsable" du Hezbollah pro-iranien était visé par le raid israélien tôt samedi sur le quartier densément peuplé de Basta à Beyrouth.

"Il n'a pas été possible de savoir s'il a été tué", a ajouté cette source sous couvert de l'anonymat, sans préciser l'identité du responsable visé.

L'attaque menée par Israël a détruit un immeuble résidentiel. Elle a fait 11 morts et des dizaines de blessés, selon le dernier bilan publié par le ministère libanais de la Santé.

De nouvelles frappes israéliennes sont tombées sur un immeuble de Beyrouth, faisant au moins 11 morts
De nouvelles frappes israéliennes sont tombées sur un immeuble de Beyrouth, faisant au moins 11 morts / 12h45 / 1 min. / le 23 novembre 2024

12h30

Depuis le 7 octobre, Israël a fait 44'176 morts palestiniens

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas à Gaza a annoncé samedi un nouveau bilan de 44'176 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an. Au moins 120 personnes ont été tuées ces dernières 48 heures, a-t-il indiqué.

Le communiqué du Hamas précise en outre que 104'473 personnes ont été blessées dans la bande de Gaza depuis 14 mois. L'Etat hébreu a lancé une guerre féroce à Gaza à la suite de l'attaque sanglante menée par le Hamas en Israël le 7 octobre 2023, qui avait conduit à la mort de près de 1200 citoyens israéliens.

10h45

Un immeuble résidentiel détruit par une frappe aérienne au coeur de Beyrouth

Une frappe aérienne israélienne avec "cinq missiles" a visé un immeuble résidentiel de huit étages au coeur de Beyrouth, le détruisant complètement, a indiqué samedi l'Agence nationale d'information Ani, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

En fin de matinée, le ministère libanais de la Santé a indiqué que la frappe avait fait 11 morts et 63 blessés. Le bilan final sera déterminé "après les analyses ADN de restes humains trouvés sur place", précise le communiqué. Un bilan précédent faisait état de quatre morts er 23 blessés.

A Beyrouth, des pompiers luttent contre les flammes après qu'un immeuble a été détruit par une frappe israélienne le 23 novembre 2024. [AFP - AFP]
A Beyrouth, des pompiers luttent contre les flammes après qu'un immeuble a été détruit par une frappe israélienne le 23 novembre 2024. [AFP - AFP]

08h15

Dix-neuf morts dans la nuit à Gaza à la suite de frappes israéliennes

La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé samedi matin la mort de 19 personnes, dont des enfants, tuées dans des frappes et tirs nocturnes israéliens en plusieurs endroits du territoire palestinien. Ces attaques auraient également fait plus de 40 blessés, selon la même source.

VENDREDI 22 NOVEMBRE

Nouvelle frappe nocturne contre la banlieue sud de Beyrouth après un appel d'Israël à évacuer

Au moins trois nouvelles frappes ont visé la banlieue sud de Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, selon l'AFP et un média d'Etat, quatrième raid en 24 heures d'une série d'attaques israéliennes contre ce fief du Hezbollah, après un appel à évacuer lancé par Israël.

"Des avions militaires ennemis ont ciblé la banlieue sud de Beyrouth", a indiqué l'Agence nationale d'Information (Ani). Des journalistes de l'AFP au cœur de Beyrouth et à l'est de la capitale ont entendu au moins trois explosions.

21h35

Le directeur d'un hôpital et du personnel soignant tués dans une frappe israélienne sur le Liban

Le directeur de l'hôpital Dar al-Amal, près de Baalbeck, dans l'est du Liban, a été tué vendredi avec six membres du personnel soignant dans une frappe israélienne qui a visé sa résidence, située à proximité de l'établissement de santé, a indiqué le ministère de la Santé.

Dans un communiqué, le ministère annonce la "perte" du directeur de l'hôpital universitaire Dar al-Amal, tombé en martyr avec six de ses collègues lors d'une attaque israélienne lâche qui a ciblé la résidence du directeur située à côté de l'hôpital", dénonçant "les agressions continues menées par l'armée israélienne contre le personnel et les installations de santé".

20h20

L'Autorité palestinienne accuse Israël d'"encourager les colons extrémistes au terrorisme"

L'Autorité palestinienne a accusé vendredi Israël d'"encourager les colons extrémistes au terrorisme" après la décision du gouvernement israélien de mettre fin au régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, pour les colons en Cisjordanie.

Dans un message sur X, le ministère palestinien des Affaires étrangères juge que "cette décision encourage les colons extrémistes à se livrer au terrorisme contre les Palestiniens, leurs terres et leurs propriétés, tout en leur donnant un sentiment supplémentaire d'impunité et de protection".

19h55

Biden et Macron ont discuté vendredi des efforts en vue d'un cessez-le-feu au Liban

Le président américain Joe Biden s'est entretenu vendredi avec son homologue français Emmanuel Macron des efforts en vue d'un cessez-le-feu au Liban, a annoncé la Maison Blanche.

"Ils ont fait le point sur l'évolution de la situation en Ukraine et au Moyen-Orient, notamment sur les efforts déployés pour parvenir à un accord de cessez-le-feu au Liban, qui permettra aux habitants des deux côtés de la Ligne bleue de rentrer chez eux en toute sécurité", selon un communiqué.

Les deux dirigeants "se sont engagés à rester en étroite consultation, directement et par l'intermédiaire de leurs équipes nationales de sécurité", ajoute le texte.

Les Etats-Unis et la France avaient déjà été à l'initiative fin septembre d'une proposition de cessez-le-feu au Liban, qui n'avait pas été suivie d'effet.

18h35

La guerre à Gaza "fait grimper les chiffres" du record du nombre d'humanitaires tués en 2024

Un nombre record de 281 travailleurs humanitaires ont été tués dans le monde cette année, ont alerté les Nations unies vendredi, qui demandent que les responsables soient poursuivis. L'ONU souligne que la guerre à Gaza "fait grimper les chiffres" avec"au moins 333 travailleurs humanitaires qui ont été tués rien que dans la bande de Gaza" depuis le début de la guerre en octobre 2023, selon le porte-parole de l'agence de coordination humanitaire de l'ONU (Ocha), Jens Laerke, lors d'un point de presse à Genève.

Parmi les autres travailleurs humanitaires tués depuis le début de la guerre à Gaza figure notamment du personnel du Croissant-Rouge palestinien, a-t-il encore relevé.

L'année 2024 est devenue "la plus meurtrière jamais enregistrée pour le personnel humanitaire", a affirmé l'ONU dans un communiqué, citant des données du Aid Worker Security Database.

"Les travailleurs humanitaires sont tués à un rythme sans précédent, leur courage et leur humanité se heurtant aux balles et aux bombes", a déclaré le nouveau secrétaire général adjoint de l'ONU aux affaires humanitaires et coordinateur des situations d'urgence, Tom Fletcher, dans le communiqué.

L'année 2023 avait déjà connu un nombre record, avec 280 travailleurs humanitaires tués dans 33 pays.

18h20

Cinq secouristes affiliés au Hezbollah tués dans des frappes israéliennes

Cinq secouristes affiliés au Hezbollah ont été tué dans les frappes israéliennes sur le sud du Liban et sur la banlieue de Beyrouth, selon le ministère libanais de la Santé, alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne avait appelé dans la nuit de jeudi à vendredi à évacuer plusieurs zones du sud du Liban. Elle a ensuite déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth. Elle a aussi ajouté avoir "frappé des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud) dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

En fin d'après-midi, l'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a fait état d'au moins cinq nouvelles frappes, dont deux "violentes" sur deux quartiers de la banlieue sud mentionnés dans l'appel israélien à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés après les frappes et des bâtiments se sont effondrés.

Une photo prise par l'AFP montre un missile ayant en grande partie détruit un immeuble de 11 étages à Chiyah.

De nombreuses personnes ont fui vers le quartier à majorité chrétienne de Aïn el-Remmaneh, voisin de Chiyah, selon l'Ani.

17h40

L'ONU préoccupée par le retour au Liban de ceux qui avaient fui en Syrie

L'ONU s'est déclarée vendredi préoccupée par le fait que les conditions étaient si désastreuses en Syrie que certains Libanais et Syriens qui y avaient fui pour échapper à la guerre entre Israël et le Hezbollah choisissaient de retourner au Liban.

Il y a "des familles libanaises qui commencent à prendre la décision très difficile et potentiellement mortelle de retourner au Liban", a déclaré le représentant de l'agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR) en Syrie, Gonzalo Vargas Llosa, lors d'un point de presse.

"Ces chiffres sont très, très bas" mais ce "sont des signaux inquiétants", a-t-il déclaré depuis la frontière entre ces deux pays.

Depuis l'escalade, environ 560'000 personnes ont traversé la frontière du Liban vers la Syrie, selon le HCR. Les autorités libanaises estiment ce chiffre à plus de 610'000.

Gonzalo Vargas Llosa a déclaré qu'environ 65% de ceux qui se rendaient en Syrie, un pays déchiré par des années de guerre civile, étaient des réfugiés syriens.

17h05

Dans le sud du Liban, Israël tente de créer un no man's land, selon des experts

Avec la destruction systématique de villages dans le sud du Liban, Israël tenterait selon des experts de créer un no man's land dans le but d'empêcher un retour du Hezbollah dans les zones frontalières après l'arrêt des combats.

D'après des responsables libanais, près d'une vingtaine de villages proches de la frontière entre le Liban et Israël ont été détruits à 70% depuis le début le 23 septembre d'une intense campagne de bombardements lancée par Israël au Liban contre le mouvement armé pro-iranien.

Elle a été suivi le 30 septembre par une offensive terrestre de l'armée israélienne qui a dynamité de nombreux bâtiments. Des images satellitaires consultées par l'AFP montrent des destructions massives dans une dizaine de localités frontalières.

Israël semble créer "un no man's land inhabitable tout le long de la frontière", affirme Peter Harling, fondateur de Synaps, un centre de recherche basé à Beyrouth.

Des analystes israéliens estiment qu'Israël n'a pas pour but de conquérir le sud du Liban mais de repousser la menace du Hezbollah pour le nord du pays.

16h25

Les ministres du G7 discuteront lundi et mardi des mandats d'arrêt de la CPI

Les ministres des Affaires étrangères du G7, qui se réunissent lundi et mardi près de Rome, discuteront des mandats d'arrêts lancés par la CPI, notamment contre Benjamin Netanyahu et Mohammed Deif, a annoncé vendredi la Première ministre italienne Giorgia Meloni.

"La présidence italienne du G7 a l'intention de mettre ce thème à l'ordre du jour de la prochaine réunion ministérielle qui se tiendra à Fiuggi du 25 au 26 novembre", a-t-elle indiqué dans un communiqué.

Dans ce communiqué, Giorgia Meloni s'engage aussi à "approfondir (...) les motivations ayant conduit à cette décision de la Cour pénale internationale", des motivations "qui devraient être toujours objectives et non de nature politique".

"Un point reste clair pour ce gouvernement: il ne peut pas y avoir une équivalence entre les responsabilités de l'État d'Israël et l'organisation terroriste Hamas", a-t-elle souligné.

15h50

Le Royaume-Uni "respectera ses obligations légales" pour le mandat d'arrêt de la CPI

Le Royaume-Uni "respectera ses obligations légales" après la décision de la Cour pénale internationale (CPI) d'émettre des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif, a indiqué Dowing Street vendredi.

"Il existe une procédure légale claire qui devrait être suivie, le gouvernement a toujours été clair sur le fait qu'il respecterait ses obligations légales", a indiqué un porte-parole du Premier ministre travailliste Keir Starmer à des journalistes.

"Le Royaume-Uni respectera toujours ses obligations légales, telles que définies par le droit national et le droit international", a-t-il insisté.

Il a toutefois refusé de s'exprimer sur le cas précis du Premier ministre israélien.

15h10

La Confédération devrait arrêter Benjamin Netanyahu s'il venait en Suisse

En tant qu'Etat partie au statut de Rome, la Confédération est tenue de coopérer avec la Cour pénale internationale, selon l'Office fédéral de la justice.

Ainsi, en vertu de cette obligation de coopérer, Berne "devrait en principe arrêter Benjamin Netanyahu ou les autres prévenus à leur arrivée éventuelle en Suisse – pour autant qu'il existe à ce moment-là un mandat d'arrêt correspondant ou une demande d'arrestation de la CPI fondée sur ce mandat – et engager la procédure de transfèrement à la CPI", a indiqué jeudi l'OFJ, revenant sur une information du quotidien Le Temps.

Si le mandat d'arrêt concerne un chef d'Etat ou de gouvernement en exercice, qui bénéficie de l'immunité en vertu du droit international public, le Conseil fédéral statue, sur proposition du Département fédéral de justice et police, sur les questions d'immunité qui se posent lors de l'exécution d'une demande, ajoute-t-il.

14h40

Selon Rome, une nouvelle attaque blesse quatre soldats italiens de la Finul

Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul), a indiqué vendredi le gouvernement italien.

"J'ai appris avec une profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué Giorgia Meloni, qualifiant ces attaques d'"inacceptables".

Le Hezbollah est probablement l'auteur de l'attaque contre le QG italien de la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban (Finul), a affirmé vendredi le ministre italien des Affaires étrangères Antonio Tajani. "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a déclaré le ministre à la presse à Turin (nord).

14h10

Les hôpitaux de Gaza vont réduire ou cesser leurs activités faute de carburant

Le ministère de la Santé du Hamas pour Gaza a lancé un "avertissement urgent" pour faire savoir que tous les hôpitaux du territoire palestinien devraient cesser ou réduire leurs activités "sous 48 heures" faute de carburant dont l'entrée est bloquée, selon lui, par les autorités israéliennes.

Cet avertissement survient alors que la bande de Gaza est en proie à une grave crise humanitaire après plus d'un an de combats entre l'armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Nous appelons les institutions internationales à rebondir sur la décision de la Cour pénale internationale pour mettre fin à la guerre de génocide dans la bande de Gaza", a ajouté le porte-parole du ministère.

Les patients d'un hôpital de Khan Younès, dans la bande de Gaza. [KEYSTONE - HAITHAM IMAD]
Les patients d'un hôpital de Khan Younès, dans la bande de Gaza. [KEYSTONE - HAITHAM IMAD]

13h15

Près de 230 agents de santé ont été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023

"Il y a eu au total 187 attaques contre le secteur de la santé depuis le 7 octobre (2023), avec 226 morts et 199 blessés. Près de 70% de tous les décès ont eu lieu après septembre", a déclaré le représentant de l'Organisation mondiale de la santé au Liban, lors d'un point de presse. "Ces chiffres sont extrêmement inquiétants", a-t-il dit.

L'OMS précise que les données proviennent de son système de surveillance des attaques visant les services de santé dans le monde.

13h00

Le bilan des frappes israéliennes sur Palmyre s'élève à 92 morts

Mercredi, trois frappes israéliennes ont ciblé la ville moderne attenante aux ruines gréco-romaines de la cité millénaire de Palmyre en Syrie. Une d'entre elles a touché une réunion de membres de groupes pro-iraniens avec des responsables des mouvements irakien d'Al-Noujaba et libanais Hezbollah, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).

Un dépôt d'armes proche de la zone industrielle de Palmyre a aussi été visé, selon l'OSDH, ONG basée au Royaume-Uni mais qui dispose d'un vaste réseau de sources en Syrie.

Le bilan s'élève à "92 morts", a déclaré l'OSDH, parmi lesquels 61 combattants syriens pro-iraniens dont onze travaillant pour le Hezbollah libanais, "27 ressortissants étrangers" pour la plupart d'Al-Noujaba, et quatre membres du Hezbollah. L'ONG avait fait état la veille de 82 morts.

12h40

Netanyahu remercie la Hongrie pour son invitation

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a remercié Viktor Orban pour son invitation à se rendre en Hongrie malgré le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI), saluant la "clarté morale" de son homologue hongrois.

"Face à la faiblesse honteuse de ceux qui ont soutenu la décision scandaleuse (qui remet en cause, ndlr) le droit de l'Etat d'Israël à se défendre, la Hongrie – comme nos amis, les Etats-Unis – fait preuve de clarté morale et se place du côté de la justice et de la vérité", a indiqué Benjamin Netanyahu, selon un communiqué de ses services.

12h20

Les réactions de la presse internationale après les mandats d'arrêt de la CPI

La presse israélienne a vivement réagi aux mandats d'arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahu et Yoav Gallant. Le Times of Israel parle d'une "bombe juridique massive", soulignant la portée symbolique de cette première pour des dirigeants occidentaux. Le président israélien Isaac Herzog, cité par Haaretz, qualifie la décision de "scandaleuse" et de "jour noir pour l'humanité".

>> La revue de presse de l'émission de Tout un monde :

Benjamin Netanyahu et le ministre de la défense Yoav Gallant lors d'une conférence de presse à la base militaire de Kirya à Tel Aviv. [EPA/KEYSTONE - ABIR SULTAN / POOL]EPA/KEYSTONE - ABIR SULTAN / POOL
Mandat d’arrêt de la CPI contre Benjamin Netanyahu: analyse de la presse internationale / Tout un monde / 3 min. / le 22 novembre 2024

La presse américaine a également vivement réagi. Les mandats d'arrêt renforcent le sentiment qu'Israël est internationalement isolé dans sa manière de mener la guerre à Gaza, selon le Financial Times.

Haaretz souligne que cette situation pourrait transformer Netanyahu en fugitif et surtout, le monde est devenu plus petit pour lui, "a smaller world", comme le titre le New York Times.

>> Retour sur les toutes les réactions dans le 12h45 :

Les réactions se multiplient à propos des mandats d’arrêt émis par la cour pénale internationale contre Benyamin Netanyahou, Yoav Gallant et Mohammed Deïf
Les réactions se multiplient à propos des mandats d’arrêt émis par la cour pénale internationale contre Benyamin Netanyahou, Yoav Gallant et Mohammed Deïf / 12h45 / 2 min. / le 22 novembre 2024

11h55

Israël annonce mettre fin à un régime de garde à vue illimitée pour les colons de Cisjordanie

Le ministre israélien de la Défense Israël Katz a annoncé que le régime dit de la détention administrative, équivalent d'une garde à vue quasi illimitée, ne serait désormais plus applicable aux colons israéliens en Cisjordanie.

Alors que "les colonies juives de Judée-Samarie [le nom donné par Israël à la Cisjordanie, territoire palestinien qu'il occupe depuis 1967] sont soumises à de graves menaces terroristes palestiniennes [...] et que des sanctions internationales injustifiées sont prises contre des colons [ou des entreprises oeuvrant à la colonisation], il n'est pas approprié que l'Etat d'Israël applique une mesure aussi sévère [la détention administrative, ndlr] contre des colons", déclare Israël Katz dans un communiqué, faisant référence à de récentes sanctions américaines, notamment.

11h50

La Chine appelle la CPI à avoir une position "objective"

La Chine a appelé vendredi la Cour pénale internationale (CPI) à avoir une "position objective et juste", au lendemain de l'émission de son mandat d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La Chine, qui, comme Israël et les États-Unis, n'est pas membre de la CPI, a déclaré qu'elle "soutenait tous les efforts de la communauté internationale sur la question palestinienne qui sont propices à l'équité et la justice et au maintien de l'autorité du droit international".

Lin Jian, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a également accusé les Etats-Unis d'avoir "deux poids, deux mesures", interrogé sur l'opposition des Etats-Unis aux poursuites contre Benjamin Netanyahu, à l'inverse du soutien de Washington au mandat d'arrêt émis à l'encontre du dirigeant russe Vladimir Poutine.

11h45

Pour l'Iran, le mandat d'arrêt de la CPI contre Netanyahu signifie la "mort politique" d'Israël

Le chef des Gardiens de la Révolution iraniens a estimé vendredi que les mandats d'arrêt émis par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre du Premier ministre, Benjamin Netanyahu, et de son ancien ministre de la Défense signifiaient la "mort politique" d'Israël.

"Cela signifie la fin et la mort politique du régime sioniste, un régime qui vit aujourd'hui dans un isolement politique absolu dans le monde et dont les responsables ne peuvent plus se rendre dans d'autres pays", a déclaré le général Hossein Salami, chef des Gardiens de la Révolution, armée idéologique de la République islamique, dans un discours diffusé par la télévision d'Etat.

11h30

Berlin examine les conséquences des mandats d'arrêt contre Netanyahu

L'Allemagne "examine" les suites à donner aux mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, a indiqué vendredi la ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock.

"Nous examinons maintenant exactement ce que" l'émission de ces mandats d'arrêt "signifie pour l'application en Allemagne", a déclaré la cheffe de la diplomatie allemande, interrogée sur la chaîne de télévision publique ARD.

Une éventuelle arrestation reste "théorique", ces responsables ne se trouvant pas en Allemagne "pour le moment", a souligné Annalena Baerbock.

En tant que "partie contractante" de la CPI et "Etat qui reconnaît" ce tribunal international, l'Allemagne est "de fait liée" aux décisions de la juridiction, a-t-elle aussi dit, se rangeant derrière la position du chef de la diplomatie européenne.

11h10

Frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel d'Israël à évacuer

Des frappes ont visé vendredi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer. Outre la banlieue de Beyrouth, Israël avait appelé dans la nuit à évacuer plusieurs zones du sud du Liban.

10h40

Trouver à manger devient de plus en plus difficile à Gaza

Alors que les frappes israéliennes se poursuivent à Gaza, l'enclave palestinienne doit aussi faire face au pillage de l'aide humanitaire. Un pillage qui "devient systématique et doit cesser immédiatement", a averti l'ONU. L'organisation se dit aussi inquiète de certaines informations selon lesquelles les autorités israéliennes pourraient laisser faire les pilleurs.

Cette situation complique encore davantage l'accès à la nourriture pour les Gazaouis, qui doivent encore plus se démener pour trouver de quoi manger, comme le confie Nahed dans La Matinale: "Nous vivons une véritable famine. Il n'y a pas de farine dans les marchés et si on peut trouver un sac, il peut coûter 200 dollars."

Ces pillages très bien organisés conduisent à cette rareté et à cette hausse des prix. "L'identité des voleurs est connue dans toute la bande de Gaza, poursuit Nahed. Ils ont organisé des milices armées qui ont la capacité de voler des camions. Et une fois le vol accompli, ils vendent l'aide aux marchands, qui monopolisent les marchandises et les vendent à un prix ridicule."

Face à cette situation, la population tente de survivre comme elle peut, avec des boîtes de conserves et quelques pâtes. Les plus démunis récupèrent ce qui parfois tombe des camions ou les restes trouvés dans la rue. Pour Nahed, ce qui manque le plus, c'est le pain: cela fait 43 jours qu'elle et sa famille n'en ont pas mangé.

>> Le témoignage de Nahed dans La Matinale :

Le pillage de l'aide humanitaire à Gaza "devient systématique", a déclaré un porte-parole de l'ONU.
Trouver à manger devient un calvaire à Gaza / La Matinale / 1 min. / le 22 novembre 2024

10h10

Les mandats d'arrêt de la CPI, un signe d'espoir pour les Palestiniens

L'annonce de la décision de la Cour pénale internationale apporte un peu d'espoir à certains Palestiniens et Palestiniennes. "C’est un premier pas dans une bataille et cela envoie un message très clair", estime Hussein, un habitant de Ramallah, en Cisjordanie, interrogé dans La Matinale. Malgré tout, il sait déjà que cela n'arrêtera pas la guerre.

Pour d'autres, comme ce juriste joint par téléphone, c'est la consécration d’années de travail. "La situation en Palestine a été marquée par une totale impunité concernant des violations flagrantes du droit international. Maintenant, ceux qui ont commis ces crimes devront rendre des comptes", dit-il, soulagé.

>> Ecouter le reportage à Ramallah :

A Palestinian youth stands on a hill overlooking Israel's Ofer Prison, near the West Bank city of Ramallah, Wednesday, July 3, 2024. Released Palestinians have described to The Associated Press worsening abuses in Israeli prisons crammed with thousands detained since the war in Gaza began 10 months ago. [AP Photo/Keystone - Maya Alleruzzo]AP Photo/Keystone - Maya Alleruzzo
Les Palestiniens saluent les mandats d’arrêt de la CPI, reportage à Ramallah / La Matinale / 2 min. / le 22 novembre 2024

09h55

La Chine appelle la CPI à avoir une position "objective" et "conforme au droit"

La Chine a appelé la Cour pénale internationale (CPI) à avoir une "position objective et juste" et qu'elle "exercera ses pouvoirs conformément au droit" au lendemain de l'émission de son mandat d'arrêt à l'encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

La Chine, qui, comme Israël et les États-Unis, n'est pas membre de la CPI, a déclaré qu'elle "soutenait tous les efforts de la communauté internationale sur la question palestinienne qui sont propices à l'équité et la justice et au maintien de l'autorité du droit international".

Pékin a également accusé les États-Unis d'avoir "deux poids, deux mesures", car ils s'opposent aux poursuites contre Benjamin Netanyahu, alors qu'ils soutiennent le mandat d'arrêt émis à l'encontre de Vladimir Poutine.

09h30

Viktor Orban annonce inviter Netanyahu en Hongrie "en défi" à la CPI

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban, dont le pays occupe la présidence tournante de l'Union européen, a annoncé inviter son homologue israélien Benjamin Netanyahu pour protester contre le mandat d'arrêt de la Cour pénale international.

"Nous n'avons pas d'autre choix que de défier cette décision. Plus tard dans la journée, je vais convier" Benjamin Netanyahu "à venir en Hongrie, où je peux lui garantir que le jugement de la CPI n'aura pas d'effet", a-t-il déclaré dans une interview sur la radio d'Etat.

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban. [REUTERS - Johanna Geron]
Le Premier ministre hongrois Viktor Orban. [REUTERS - Johanna Geron]

Selon le dirigeant nationaliste, inconditionnel soutien du dirigeant israélien, il s'agit d'une "décision éhontée, déguisée à des fins juridiques" conduisant à "un discrédit du droit international".

La Hongrie a bien signé le Statut de Rome, un traité international ayant créé la CPI en 1999, ratifié deux ans plus tard, au cours du premier mandat de Viktor Orban. Mais elle n'a pas validé la convention associée pour des raisons de constitutionnalité et affirme donc ne pas être obligée de se conformer aux décisions de la juridiction basée à La Haye.

En mars 2023, le pays d'Europe centrale avait également dit qu'il ne livrerait pas le président russe Vladimir Poutine à la CPI s'il se rendait en Hongrie.

09h10

Des réactions outrées en Israël

En Israël, les réactions indignées ne se sont pas fait attendre après l'annonce de la CPI. La quasi-totalité de la classe politique israélienne, majorité et opposition, a condamné en bloc l’annonce de la CPI, à part quelques voix discordantes qui sont restées peu audibles.

Ce sentiment d’indignation se ressent aussi auprès de la population. Beaucoup d'Israéliens ne comprennent pas cette décision. Ils ne sont pas particulièrement inquiets de voir bientôt Benjamin Netanyahu ou Yoav Gallant arrêtés ou comparaître devant les juges, mais il subsiste l’inquiétude que cette procédure marque un précédent et ouvre la voie à l’émission d’autres mandats d’arrêts contre des officiers et des soldats israéliens.

>> Le reportage de La Matinale en Israël :

Benjamin Netanyahu et le ministre de la défense Yoav Gallant lors d'une conférence de presse à la base militaire de Kirya à Tel Aviv. [EPA/KEYSTONE - ABIR SULTAN / POOL]EPA/KEYSTONE - ABIR SULTAN / POOL
Réactions indignées en Israël après les mandats d’arrêt de la CPI, duplex depuis Tel Aviv / La Matinale / 2 min. / le 22 novembre 2024

08h35

Israël dit avoir "éliminé" cinq "terroristes du Hamas" dans la bande de Gaza

L'armée israélienne a annoncé avoir "éliminé" cinq "terroristes du Hamas" parmi lesquels deux commandants, lors de son raid dans la zone de Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza dans la nuit de mercredi à jeudi.

Dans un communiqué, l'armée et le Shin Bet (renseignement intérieur) disent avoir "éliminé cinq terroristes du Hamas parmi lesquels un commandant de compagnie Noukhba et un autre commandant de compagnie qui avaient participé au massacre du 7 octobre (2023) et dirigé les meurtres et enlèvements dans la zone de Mefalsim", un kibboutz du sud d'Israël.

07h25

Nouvelles frappes sur la banlieue sud de Beyrouth

Des frappes israéliennes ont visé la banlieue sud de Beyrouth peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer. Jeudi déjà, l'aviation israélienne avait pilonné tout au long de la journée cette zone.

L'Agence nationale d'information a recensé jeudi 12 frappes sur la banlieue sud, l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

05h00

Joe Biden juge "scandaleux" les mandats d'arrêt de la CPI contre des dirigeants israéliens

Dans un communiqué, le président américain Joe Biden a jugé "scandaleux" les mandats d'arrêt de la Cour pénale internationale contre contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant.

"Quoi que puisse sous-entendre la CPI, il n'y a pas d'équivalence, aucune, entre Israël et le Hamas". En plus des mandats contre les dirigeants israéliens, la juridiction internationale a également émis un mandat d'arrêt contre le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

"Nous serons toujours aux côtés d'Israël face aux menaces contre sa sécurité", a encore écrit le président sortant.

Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et Mohammed Deif. [Reuters/Keystone]
Benjamin Netanyahu, Yoav Gallant et Mohammed Deif. [Reuters/Keystone]

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