Publié Modifié

Au moins 21 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban

- Lundi, au moins 21 personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué le ministère libanais de la Santé. C'est la première fois le village chrétien d'Aïto est visé depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.

- Plus tôt lundi, le Hezbollah libanais a menacé Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban. Il avait auparavant annoncé avoir tiré "une escadrille de drones explosifs" sur une base militaire israélienne au sud d'Haïfa, grande ville du nord d'Israël. Quatre soldats israéliens ont été tués.

- Dans cette optique, le mouvement pro-iranien a indiqué lundi avoir visé une base navale israélienne près d'Haïfa. Le Hezbollah a plus tard affirmé avoir visé dans le centre d'Israël une caserne située à proximité de Netanya, ville côtière au nord de Tel Aviv.

- Au moins 15 personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées dimanche soir dans un bombardement israélien sur une école transformée en refuge pour les déplacés palestiniens, dans le camp de Nuseirat, au centre de la bande de Gaza, a affirmé la Défense civile locale.

Suivi assuré par RTSinfo

14h15

Israël exécute des "plans préétablis", accuse l'émir du Qatar

L'émir du Qatar, dont le pays a joué un rôle clé dans les efforts pour une trêve à Gaza, a accusé mardi Israël d'élargir les hostilités au Proche-Orient afin de mettre en oeuvre "des plans préétablis" pour la Cisjordanie occupée et le Liban.

"La manière la plus simple et la plus sûre d'arrêter l'escalade à la frontière avec le Liban aurait été de mettre fin à la guerre d'extermination à Gaza", a déclaré l'émir Tamim ben Hamad Al-Thani devant le Conseil consultatif du Qatar.

"Mais Israël a délibérément choisi d'élargir l'agression pour mettre en oeuvre des plans préétablis dans d'autres régions comme la Cisjordanie et le Liban, car elle considère que l'espace lui en donne l'opportunité", a-t-il ajouté dans son discours annuel d'ouverture de l'organe législatif du petit émirat du Golfe.

14h20

Des civils fuient le sud du Liban en direction de la Syrie

Au Liban, les civils continuent de fuir les frappes israéliennes, certains se dirigeant par voie terrestre vers la Syrie voisine. Selon les Nations unies, plus de 270'000 personnes ont déjà franchi la frontière, principalement des Syriens ayant fui la guerre dans leur pays d’origine.

Selon l’agence des Nations unies pour les réfugiés, 70% des réfugiés sont des Syriens. “Les personnes qui ont fui le Liban sont passées d’un champ de bataille à un autre. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour leur apporter le soutien psychosocial dont elles ont besoin, car nombre d’entre elles ont été humiliées et extorquées au cours de leur voyage”, explique mardi David Carden, coordinateur humanitaire adjoint des Nations unies pour la crise syrienne, dans le 12h45 de la RTS.

>> Voir l'intégralité du reportage du 12h45 :

Plus de 270'000 personnes ont quitté le Liban pour la Syrie depuis l'intensification des frappes, selon le HCR
Plus de 270'000 personnes ont quitté le Liban pour la Syrie depuis l'intensification des frappes, selon le HCR / 12h45 / 2 min. / le 15 octobre 2024

11h40

Une personne tuée par balles dans une attaque dans le sud d'Israël

Une personne a été tuée par balles et une autre blessée mardi dans une attaque près d'Ashdod dans le sud d'Israël, a indiqué un hôpital de cette ville. "L'une d'elles est décédée en route", a précisé l'hôpita dans un communiqué.

Des forces de police étaient sur place, au carrefour de Yavné, à environ 30 km au sud de Tel-Aviv et enquêtent sur les circonstances de l'incident, a annoncé la police dans un communiqué.

Cette fusillade survient quelques jours après qu'une personne a été tuée et cinq autres blessées mercredi lors d'une attaque à l'arme blanche dans la ville de Hadera, dans le centre du pays.

11h25

Au moins 40 morts dans les raids israéliens sur la bande de Gaza

Les bombardements de l'armée israélienne sur la bande de Gaza ont fait au moins 40 morts mardi, selon les secours palestiniens, alors que Tsahal poursuit ses opérations à Djabalia, cible d'une offensive depuis une dizaine de jours.

Selon les services de santé palestiniens, au moins 11 personnes ont été tuées lors d'un raid aérien mené par Israël dans le camp de réfugiés, situé dans le nord de la bande de Gaza. Dix autres ont péri dans la destruction d'une maison par un missile israélien à Bani Souhaïla, près de Khan Younès dans le sud de l'enclave.

Une frappe israélienne a également détruit trois habitations dans la ville de Gaza (nord), dans le quartier de Sabra. Les secours ont dit avoir récupéré deux corps dans les décombres et des recherches étaient en cours pour retrouver 12 personnes qui se seraient trouvées sur les lieux au moment de l'attaque.

Cinq autres personnes ont été tuées dans le camp de réfugiés de Nousseirat, dans le centre de l'enclave.

14h45

Israël décidera seul des cibles à frapper en Iran, affirme Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays déciderait seul des éventuelles cibles à frapper en Iran en représailles à l'attaque aux missiles iranienne. Le président américain Joe Biden avait appelé Israël à épargner les sites pétroliers et nucléaires.

Alors que les dirigeants israéliens disent préparer la riposte à l'Iran, leur armée poursuit sans répit ses offensives contre le Hezbollah au Liban et le Hamas palestinien à Gaza, deux alliés de Téhéran.

"Nous écoutons les opinions des Etats-Unis, mais nous prendrons nos décisions finales en fonction de notre intérêt national", a indiqué Benjamin Netanyahu, après des informations du Washington Post selon lesquelles il a dit à Joe Biden envisager de frapper l'armée iranienne.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays déciderait seul des éventuelles cibles à frapper en Iran. [Keystone - Abir Sultan - EPA]
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé que son pays déciderait seul des éventuelles cibles à frapper en Iran. [Keystone - Abir Sultan - EPA]

10h35

Le chef iranien de la Force Qods réapparaît en public

Le commandant iranien Esmaïl Qaani est réapparu en public mardi lors des funérailles à Téhéran du général Abbas Nilforoushan, tué le 27 septembre au côté du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah.

Le général Qaani, qui dirige la Force Qods, la branche des opérations extérieures des Gardiens de la révolution, armée idéologique de l'Iran, avait disparu de la scène publique et certains médias avaient affirmé qu'il avait été la cible d'une frappe israélienne au Liban.

09h20

Le nord du Liban désormais visé par Israël

Lundi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré: "Nous continuerons à frapper sans pitié le Hezbollah, dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth".

Ce même jour, un bombardement israélien dans le nord du Liban, totalement éloigné de la zone des combats et jusque-là épargné, a détruit un immeuble de deux étages. Des familles déplacées y avaient trouvé refuge après avoir fui les bombardements israéliens. Parmi les 22 morts, on compte 12 femmes et 2 enfants. On ignore qui était la cible de cette frappe, que l'armée israélienne n'a pas encore commentée.

Ce bombardement a eu lieu après que deux zones au nord de Beyrouth ont déjà été visées samedi. Bien que ces régions aient rarement été ciblées jusqu'à présent, cela donne l'impression d'un danger qui s'étend.

Dans la capitale, la nuit de lundi à mardi a été calme, mais les habitants vivent dans l'angoisse de nouvelles frappes. Les menaces israéliennes de poursuite des bombardements et de représailles après l'attaque d'une base aérienne militaire près de Haïfa dimanche par le Hezbollah alimentent cette peur.

>> L'intégralité des explications de Laure Stephan correspondante de la RTS à Beyrouth :

Cercueils de dix personnes tuées lors d’une frappe militaire israélienne au nord de Beyrouth. [Keystone - Wael Hamzeh]Keystone - Wael Hamzeh
Au Proche-Orient, Benjamin Netanyahu menace de bombarder la capitale du Liban, jusque-là épargnée / La Matinale / 1 min. / le 15 octobre 2024

08h45

Soutien unanime du Conseil de sécurité de l’ONU aux casques bleus

Israël demande depuis plusieurs jours à l’ONU d’évacuer les soldats de la FINUL, la mission de maintien de la paix au Liban. Dans une rare unité, les 15 membres du Conseil ont exprimé lundi soir leur profonde inquiétude et réaffirmé leur soutien à la force onusienne, envoyant ainsi un signal clair au gouvernement israélien.

La présidente du Conseil, l’ambassadrice suisse Pascale Baeriswyl, a affirmé que "les membres du Conseil de sécurité rappellent que les soldats de la paix et les locaux de l’ONU ne doivent jamais être la cible d’attaques. Ils réitèrent leur soutien à la Finul, soulignant son rôle crucial dans le maintien de la stabilité régionale".

>> Ecouter la déclaration de la présidente du Conseil, Pascale Baeriswyl :

Tollé international après une attaque israélienne sur la FINUL. [Keystone - EPA/STR]Keystone - EPA/STR
Le Conseil de sécurité de l'ONU soutient les Casques bleus au Liban / La Matinale / 1 min. / le 15 octobre 2024

08h05

Attaques intensifiées sur le nord de Gaza, Israël vise un hôpital

L’armée israélienne poursuit inlassablement son offensive sur la bande de Gaza, désormais coupée en deux. Depuis plusieurs jours, elle se concentre et cible le nord de l’enclave, où vivent encore près de 400'000 personnes, selon l’ONU.

Dans la nuit de dimanche à lundi, la cour de l’un des derniers hôpitaux encore fonctionnels a été visée, alors que des dizaines de familles déplacées y avaient trouvé refuge.

Sur une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, on voit des tentes en feu et des civils piégés par les flammes. Au moins cinq personnes ont été tuées et plusieurs autres gravement brûlées.

Israël affirme que cet hôpital servait de cache d’armes pour le Hamas, tout comme l’école de l’ONU ciblée un peu plus tôt.

L'objectif d'Israël devient de plus en plus clair: vider le nord de Gaza de ses habitants pour en prendre le contrôle total et établir une immense zone tampon entre le reste de l’enclave palestinienne et Israël.

>> Ecouter l'intégralité des explications dans La Matinale :

Israël poursuit inlassablement son offensive sur la bande de Gaza. [Keystone - Abdel Kareem Hana]Keystone - Abdel Kareem Hana
Israël poursuit inlassablement son offensive sur la bande de Gaza, où c'est le nord de l'enclave qui est désormais visé / La Matinale / 1 min. / le 15 octobre 2024

MARDI 15 OCTOBRE

Israël envisage de bombarder des sites militaires iraniens

Israël envisage de frapper l'armée iranienne et non des infrastructures pétrolières ou nucléaires de l'Iran, en représailles à un bombardement iranien, a affirmé le Washington Post lundi. Le 1er octobre, l'Iran a lancé quelque 200 missiles sur Israël.

Cette attaque a été présentée par Téhéran comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien Ismaïl Haniyeh à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah ainsi que d'un général des gardiens iraniens de la révolution dans une frappe israélienne près de Beyrouth.

Le ministre israélien de la Défense a promis une attaque "mortelle, précise et surprenante" contre l'Iran après cette deuxième opération du genre en moins de six mois.

23h00

Les Casques bleus vont conserver "toutes leurs positions" au Liban

Les Casques bleus de l'ONU vont garder leurs positions actuelles au Liban malgré les appels d'Israël qui leur demande de se déplacer au moment où la guerre avec le Hezbollah s'intensifie, a déclaré leur chef Jean-Pierre Lacroix.

"Il a été décidé que la Finul conserverait toutes ses positions en dépit des appels lancés par l'armée israélienne pour qu'elle libère les positions qui sont à proximité de la Ligne bleue" entre le Liban et Israël, a ajouté le diplomate français.

21h15

Le CICR appelle à protéger le personnel médical au Liban

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a appelé à la protection du système de santé au Liban après des informations faisant état de frappes israéliennes ayant touché du personnel médical lors des combats entre Israël et le Hezbollah.

"Je lance un appel urgent pour la protection des travailleurs de la santé, des ambulances, des hôpitaux et des centres de santé primaires", a déclaré Nicolas von Arx, directeur régional du CICR pour le Proche et Moyen-Orient.

Ces frappes signifient "un hôpital qui ne fonctionne plus. Cela signifie des dizaines de milliers de personnes qui ne peuvent plus recevoir de soins médicaux, qui ne peuvent pas accoucher en toute sécurité, qui ne peuvent pas soigner leurs blessures", a-t-il expliqué.

Cent centres de soins fermés

Sur les 207 centres de soins primaires dans les zones de conflit au Liban, 100 ont fermé en raison de l'escalade de la violence, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Cinq hôpitaux ont cessé de fonctionner "en raison de dommages structurels causés par les attaques", tandis que les attaques contre les travailleurs et les établissements de santé au Liban ont causé près de 100 décès en un an.

"Nous sommes extrêmement préoccupés par les déplacements de population, par le fonctionnement des systèmes de santé et par la souffrance continue au Liban", a déclaré Nicolas von Arx.

20h45

Rome, Londres, Paris et Berlin dénoncent les attaques israéliennes contre la Finul

Les attaques israéliennes contre des positions de la mission de maintien de la paix des Nations unies au Liban (Finul) sont contraires au droit humanitaire international et doivent cesser immédiatement, ont déclaré lundi l'Italie, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne.

Dans une déclaration commune, les quatre pays réaffirment "le rôle stabilisateur essentiel" joué par la Finul dans le sud du Liban, ajoutant qu'Israël et les autres belligérants ont le devoir de garantir la sécurité des Casques bleus.

La Finul, qui comprend des centaines de soldats européens, a dit avoir subi plusieurs attaques de l'armée israélienne ces derniers jours, dont des tirs de chars qui ont fait des blessés dans ses rangs.

Israël a demandé de son côté à l'ONU de retirer ses troupes déployées dans les zones où les soldats israéliens affrontent les combattants du Hezbollah.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a réitéré cette demande lundi soir après la déclaration des quatre pays européens et il a assuré que l'armée israélienne n'avait jamais ciblé délibérément des Casques bleus.

"Le meilleur moyen d'assurer la sécurité du personnel de la Finul est que la Finul tienne compte de la demande d'Israël et se retire temporairement des zones de combat", a déclaré le chef du gouvernement israélien.

20h30

Le bilan passe à 21 morts à Aïto, selon le ministère libanais de la Santé

Un nouveau bilan du ministère libanais de la Santé fait état de vingt et un morts et de huit blessés à la suite de l'attaque israélienne menée sur Aïto, un village situé au nord du Liban. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.

C'est la première fois que le village chrétien d'Aïto est visé depuis que le Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.

Un responsable de la sécurité a affirmé auprès de l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, que l'immeuble visé abritait plusieurs familles déplacées venues du sud du pays, bastion du Hezbollah. "La frappe a eu lieu juste après qu'un homme est arrivé en voiture" devant le bâtiment, a-t-il ajouté.

20h00

Benjamin Netanyahu assure qu'Israël continuera "à frapper sans pitié le Hezbollah, y compris à Beyrouth"

Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé qu'Israël continuerait "à frapper sans pitié le Hezbollah dans toutes les parties du Liban, y compris à Beyrouth", deux semaines après le début de l'offensive de l'armée israélienne dans le pays.

Benjamin Netanyahu a tourné cette vidéo lors d'une visite dans une base militaire, au sud de Haïfa, touchée la veille par un drone tiré par le mouvement islamiste libanais, qui a tué quatre soldats israéliens.

19h00

Le conflit israélo-palestinien s'invite sur les terrains de football

Appels au boycott, demande d'exclusion des grandes compétitions internationales, matchs délocalisés en Hongrie: l'équipe d'Israël de football vit une période mouvementée. Elle jouera lundi soir en Italie et le 14 novembre prochain en France, deux pays dans lesquels ces matches suscitent un vif débat.

"La guerre déborde sur le terrain sportif parce que la sélection israélienne est depuis sa création très liée au conflit israélo-palestinien. De ce fait, Israël a été exclu de la Confédération asiatique de football en 1974 à la suite de la guerre du Kippour et a rejoint l'UEFA en 1994. Les confrontations entre Israël et d'autres pays ont toujours été sujettes à des débats géopolitiques du fait de la situation entre Israël et la Palestine. Et comme il y a une recrudescence du conflit, la question se repose", a expliqué l'analyste en géopolitique du sport Kévin Veyssière lundi soir dans l'émission Forum de la RTS.

Les matchs d'Israël ne sont pas à l'abri des menaces: "Il peut y avoir un risque terroriste. On peut voir un corollaire de la guerre dans un stade. Désormais, la plupart des matches d'Israël à domicile sont délocalisés en Hongrie. Le dernier match à l'extérieur, Belgique-Israël, n'a pas été accueilli par Bruxelles en raison d'un risque sécuritaire trop grand."

La Hongrie, dirigée par Viktor Orbán, est devenue une solution pour l'UEFA: "Lors de l'Euro 2021, alors que la pandémie reprenait de l'ampleur, l'UEFA a choisi la Hongrie comme solution, car Viktor Orban y imposait des restrictions moins strictes, notamment concernant la capacité des stades. Ce choix s'est ensuite prolongé pour gérer d'autres enjeux, notamment géopolitiques. Par exemple, la Biélorussie, toujours membre de l'UEFA, ne peut plus jouer ses matchs à Minsk depuis que la Russie a envahi l'Ukraine avec l'appui du régime biélorusse."

>> Voir l'interview de Kévin Veyssière dans Forum :

Les appels au boycott de l’équipe de football israélienne se multiplient: interview de Kévin Veyssière (vidéo). [RTS]
Les appels au boycott de l’équipe de football israélienne se multiplient: interview de Kévin Veyssière (vidéo) / Forum / 7 min. / le 14 octobre 2024

>> En lire plus : Le conflit israélo-palestinien s'invite sur les terrains de football

18h30

Quelle position la Suisse doit-elle adopter face à la guerre au Liban?

Le conflit au Proche-Orient s'invite une nouvelle fois dans la politique fédérale. Alors que les bombes continuent de pleuvoir au Liban et à Gaza, les Libanais de Suisse exhortent Berne à agir, invoquant notamment les conventions de Genève pour protéger les populations civiles.

>> En lire plus : Les Libanais de Suisse dénoncent une position trop passive du Conseil fédéral 

Le sujet est actuellement discuté par une commission du Parlement. Mais quelle position la Suisse doit-elle adopter dans ce conflit?

>> Voir le débat entre les conseillers nationaux Christian Dandrès (PS/GE) et Pierre-André Page (UDC/FR) dans Forum :

Quelle réaction de la Suisse face à la guerre au Liban? Débat entre Christian Dandrès et Pierre-André Page (vidéo)
Quelle réaction de la Suisse face à la guerre au Liban? Débat entre Christian Dandrès et Pierre-André Page (vidéo) / Forum / 10 min. / le 14 octobre 2024

17h30

Des sirènes dans le centre d'Israël, l'armée affirme avoir "intercepté toutes les menaces aériennes"

Des sirènes ont retenti lundi après-midi dans le centre d'Israël "à cause de projectiles tirés du Liban", selon l'armée israélienne, qui a ensuite annoncé avoir "intercepté toutes les menaces aériennes". "A ce jour, aucun blessé n'a été signalé", a-t-elle ajouté.

Les sirènes ont notamment retenti à Tel-Aviv, selon la police, qui a, elle, précisé que "des recherches étaient en cours pour identifier des sites touchés par des débris de roquettes".

Ce barrage de tirs intervient au lendemain d'une frappe de drone du Hezbollah qui a tué quatre soldats vers Haïfa lors de l'attaque la plus meurtrière contre Israël depuis le début de l'offensive terrestre israélienne dans le sud du Liban, fin septembre.

16h45

Deux Palestiniens, dont un adolescent, tués en Cisjordanie

Le ministère de la Santé de l'Autorité palestinienne a annoncé lundi la mort de deux Palestiniens, dont un adolescent, tués par l'armée israélienne lundi à Jénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Selon le gouverneur de la ville de Jénine, l'armée israélienne a encerclé une maison dans le camp de réfugiés de Jénine, adjacent à la ville, "et les soldats de l'occupation sont montés sur les toits des maisons, ils ont tiré sur tout ce qui bougeait, ce qui a conduit au martyr d'un enfant et d'un jeune homme d'une vingtaine d'années".

Sollicitée par l'AFP, l'armée israélienne n'a pas été en mesure de répondre dans l'immédiat.

15h30

Israël a informé Washington qu'il apportera une "réponse forte" à l'attaque du Hezbollah sur une base militaire

Le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant a affirmé avoir assuré à son homologue américain Lloyd Austin qu'Israël apporterait une "réponse forte" au Hezbollah après que le mouvement armé libanais a frappé dimanche une base de l'armée israélienne, au sud de Haïfa, tuant quatre soldats.

Yoav Gallant s'est entretenu avec Lloyd Austin dans la nuit de dimanche à lundi et "a souligné la gravité de l'attaque et la réponse énergique qui serait apportée au Hezbollah", a déclaré le bureau du ministre dans un communiqué publié lundi.

15h15

Le Royaume-Uni sanctionne les chefs de l'armée iranienne

Le Royaume-Uni a sanctionné lundi plusieurs dirigeants de l'armée iranienne, dont le commandant en chef des forces armées Abdolrahim Moussavi, après l'attaque de missiles lancée par l'Iran contre Israël le 1er octobre, a annoncé le ministère des Affaires étrangères.

"Malgré les avertissements répétés, les actions dangereuses de l'Iran et de ses alliés entraînent une nouvelle escalade au Moyen-Orient", a déclaré le chef de la diplomatique britannique David Lammy cité dans le communiqué.

14h50

Au moins 18 morts dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban

Dix-huit personnes ont été tuées dans une frappe israélienne sur un village du nord du Liban, a indiqué la Croix-Rouge locale, tandis que le ministère de la Santé rapporte que "les efforts de secours se poursuivent".

Des secouristes libanais recherchent des victimes à la suite d'un bombardement israélien à Aïto, un village des montagnes du nord du Liban, le 14 octobre 2024. [AFP - FATHI AL-MASRI]
Des secouristes libanais recherchent des victimes à la suite d'un bombardement israélien à Aïtou, un village des montagnes du nord du Liban, le 14 octobre 2024. [AFP - FATHI AL-MASRI]

C'est la première fois qu'Aïto, village dans une région montagneuse à majorité chrétienne, est visé depuis que le mouvement pro-iranien Hezbollah et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre. La frappe a visé un appartement, selon l'agence nationale libanaise ANI.

Selon un photographe de l'AFP, des restes humains étaient visibles devant l'immeuble situé à l'entrée du village qui a été rasé par la frappe, au milieu des va-et-vient des ambulances. L'armée libanaise avait imposé un cordon de sécurité autour du site, où un incendie s'était déclaré, a-t-il ajouté.

La Croix-Rouge libanaise a annoncé un bilan de dix-huit morts à la suite d'un bombardement israélien, à Aïto, au Liban, le 14 octobre 2024. [AFP - FATHI AL-MASRI]
La Croix-Rouge libanaise a annoncé un bilan de dix-huit morts à la suite d'un bombardement israélien, à Aïto, au Liban, le 14 octobre 2024. [AFP - FATHI AL-MASRI]

14h45

Le Hezbollah libanais fait état de "combats violents" avec l'armée israélienne dans un village frontalier

Le Hezbollah affirme être engagé dans des "combats violents" contre l'armée israélienne avec "toutes sortes d'armes automatiques, des roquettes et de l'artillerie" dans un village du sud du Liban, où la formation pro-iranienne et Israël sont en guerre ouverte.

Le Hezbollah assure encore avoir "visé un véhicule israélien de transport de troupes avec un missile guidé y déclenchant un incendie", d'autres soldats israéliens qui tentaient de pénétrer dans un autre village proche de la frontière et tiré des roquettes sur le nord d'Israël.

14h40

L'Iran affirme qu'il n'y a plus matière aux pourparlers indirects avec les Etats-Unis

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Abbas Araghchi, a jugé lundi qu'il n'y avait plus matière aux pourparlers indirects menés avec les Etats-Unis via Oman, en raison des tensions régionales.

L'Iran avait confirmé en juin avoir des discussions indirectes avec les Etats-Unis par l'intermédiaire d'Oman. Washington et Téhéran n'entretiennent plus de relations diplomatiques depuis la Révolution islamique de 1979.

"Nous ne voyons actuellement pas matière à ces discussions, tant que nous n'aurons pas surmonté la crise actuelle", a déclaré le ministre soulignant que le processus est arrêté "en raison des conditions spécifiques de la région".

14h15

Le chauffeur d'un convoi humanitaire blessé par le souffle d'une frappe israélienne sur l'est du Liban

Le chauffeur d'un convoi d'aide humanitaire a été blessé lundi dans l'est du Liban quand son camion a été atteint par le souffle d'une frappe aérienne israélienne à proximité, rapportent un responsable et l'agence de presse officielle libanaise.

"Une frappe israélienne s'est abattue tout près d'un convoi humanitaire qui passait dans le village d'al-Aïn", a indiqué sur X le gouverneur de la région de Baalbek-Hermel dans l'est frontalier de la Syrie.

Le convoi touché "transportait de l'aide humanitaire du gouvernement libanais et son passage avait été coordonné avec la Croix-Rouge et les Nations unies", a expliqué le ministre libanais des Transports Ali Hamié qui avait assisté au départ du convoi de Beyrouth dans la matinée.

Ce convoi était composé de cinq camions en tout, transportant de l'aide notamment venue de Turquie et des Emirats arabes unis.

13h05

L'armée israélienne dit avoir intercepté deux drones qui s'approchaient d'Israël depuis la Syrie

L'armée israélienne a dit avoir intercepté lundi deux drones qui s'approchaient d'Israël depuis la Syrie.

"Il y a peu de temps, deux drones qui s'approchaient depuis la Syrie ont été interceptés avec succès par l'armée de l'air avant de traverser le territoire israélien", précise le communiqué de l'armée.

12h30

"Il n'y aura pas de retrait de la Finul" du Sud du Liban, assure Pedro Sánchez

Le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a assuré lundi qu'il n'y aurait pas de retrait des troupes de l'ONU déployées au Liban (Finul), en critiquant son homologue israélien Benjamin Netanyahu, qui a appelé à les mettre "à l'abri immédiatement".

"Nous condamnons, et nous continuerons à condamner avec la plus grande fermeté, la déclaration faite hier par le Premier ministre Netanyahu", a assuré le chef du gouvernement espagnol lors d'un forum à Barcelone, organisé par le groupe de médias Prisa.

"Il n'y aura pas de retrait de la Finul, parce que notre engagement en faveur de la légalité internationale, dans les termes établis par la résolution 1701, a plus de sens aujourd'hui que jamais", a-t-il ajouté, en référence à la disposition ayant permis le déploiement de Casques bleus au Liban.

12h20

Au Liban, "la vie s'est complètement arrêtée" dans les "zones quotidiennement pilonnée" par Israël

Entre les bombardements sur la capitale et ses incursions terrestres à la frontière avec le Liban, Israël n'en finit pas avec le front nord, au point même de blesser des Casques bleu de l'ONU et de tuer quelque 1300 Libanais. Les vivants, eux, vivent avec "beaucoup d'angoisse, d'incertitude et de peur", témoigne Lyna Comaty, habitante et militante engagée civiquement au sein du Bloc National, un parti d'opposition.

"Ce conflit nous a pris par surprise dans son échelle de violence et dans la proportionnalité de la réponse israélienne", dit-elle dans l'émission Tout un monde lundi. "C'est triste de voir que les réponses israéliennes sont de moins en moins humaines et sont de plus en plus dans la violation totale des conventions de guerre et des conventions humanitaires."

Cette habitante raconte que trois zones sont violemment frappées par Israël: le Sud, la Bekaa et la banlieue sud de Beyrouth", précise-t-elle. "Ces zones sont pilonnées quotidiennement avec énormément de violence (...) La vie s'est complètement arrêtée", décrit-elle.

>> Ecouter ses propos complets dans Tout un monde :

L'armée israélienne a sommé samedi les habitants du sud du Liban de "ne pas retourner" chez eux. [Keystone]Keystone
Liban: vivre sous les bombes et les menaces. Témoignage de Lyna Comaty / Tout un monde / 9 min. / le 14 octobre 2024

11h35

Sirène d'alerte au nord de Tel Aviv après des explosions sur une caserne

Le Hezbollah libanais a dit lundi avoir visé dans le centre d'Israël une caserne située à proximité de Netanya, ville côtière au nord de Tel Aviv, au lendemain d'une attaque similaire ayant tué au moins quatre soldats israéliens sur une base militaire.

Des journalistes de l'afp ont dit avoir entendu des explosions au-dessus de la base militaire touchée par un drone du Hezbollah.

11h20

Le ministère de la Santé du Hamas annonce un nouveau bilan de 42'289 morts

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, mouvement islamiste au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé lundi un nouveau bilan de 42'289 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 62 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 98'684 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre.

10h10

Le Hezbollah libanais dit avoir visé une base navale israélienne près d'Haïfa

Le Hezbollah libanais annonce lundi avoir visé une base navale israélienne près d'Haïfa.

"Nous restons vigilants et préparés à défendre notre pays", affirme encore dans son communiqué le mouvement pro-iranien, désormais en guerre ouverte avec Israël qui a assassiné il y a deux semaines son puissant chef Hassan Nasrallah.

09h45

Le chef de la diplomatie iranienne a rencontré un responsable des rebelles yéménites

Le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a rencontré lundi à Mascate, dans le sultanat d'Oman, un haut responsable des rebelles houthis du Yémen, soutenus par Téhéran, a indiqué son ministère.

Le ministère a publié des photos du principal négociateur des Houthis, Mohammed Abdelsalam, s'entretenant avec Abbas Araghchi, qui a multiplié les visites dans la région après qu'Israël a juré de riposter à l'attaque de missiles lancée par l'Iran contre son territoire le 1er octobre.

Abbas Araghchi a rencontré "Mohammad Abdelsalam, le porte-parole et négociateur en chef du gouvernement du salut national du Yémen", indique la légende des photos.

Avant Mascate, le chef de la diplomatie iranienne s'est successivement rendu au Liban, en Syrie, en Arabie saoudite, au Qatar et en Irak, pour des discussions centrées sur la recherche d'un cessez-le-feu au Liban et à Gaza, et les moyens d'empêcher une propagation de la guerre à toute la région. 

09h40

L'UE condamne les attaques "inacceptables" contre la Finul au Liban

Les attaques contre la Force intérimaire des Nations unies déployée dans le sud du Liban (Finul) sont "complètement inacceptables", a déclaré lundi à Luxembourg le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell.

"Les 27 Etats membres se sont mis d'accord pour demander à Israël d'arrêter ses attaques contre la Finul (...) Il est complètement inacceptable d'attaquer les troupes de l'Onu", a-t-il déclaré peu avant le début d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'UE.

Dimanche soir, les 27 ont adopté, "après des heures de discussion", une déclaration condamnant ces attaques, réclamant qu'elles cessent "immédiatement", a ajouté Josep Borrell.

Les 27 sont profondément divisés sur l'attitude à adopter face à Israël, certains Etats membres insistant sur son droit à se défendre, d'autres dénonçant les atteintes au droit international de la part des forces israéliennes au Liban ou à Gaza.

09h10

Le chef d'état-major israélien dit que l'attaque du Hezbollah sur une base militaire est "douloureuse"

Le chef d'état-major de l'armée israélienne a déclaré lundi que l'attaque du Hezbollah la veille sur une base militaire au sud d'Haïfa était "douloureuse". Elle a fait 4 morts et une soixantaine de blessés.

"Nous sommes en guerre, et une attaque contre une base d'entraînement sur le front intérieur est difficile et les conséquences sont douloureuses", a dit le général Herzi Halevi à des soldats lors d'une visite sur la base touchée dimanche soir.

08h15

Les nouveaux armements qu'envoie le Pentagone à Israël sont des systèmes antimissiles THAAD

Les nouvelles cargaisons d’armement que les Etats-Unis envoient à Israël sont des systèmes antimissiles THAAD (Terminal High Altitude Area Defense: Défense terminale de zone à haute altitude en français) destinés à renforcer la protection de l’Etat hébreu face aux attaques de l’Iran et des groupes soutenus par Téhéran dans la région.

Le système de défense que le Pentagone va envoyer aux Israéliens assure une protection contre les missiles à courte et moyenne portée ainsi que les missiles intermédiaires. Une centaine de soldats américains devrait également être déployée en Israël pour manœuvrer ce système de défense.

Le Pentagone précise qu’il n’est pas rare que des troupes soient ainsi envoyées sur place même si d'habitude, c’est pour des opérations d'entraînement et de coopération de routine.

Aucune précision n’a été donnée sur les délais de livraison de ces systèmes de défense.

>> Ecouter les explications dans La Matinale :

Le système antimissile THAAD américain (image d'illustration). [Keystone - Staff Sgt. Cory D. Payne/U.S. Air Force via AP]Keystone - Staff Sgt. Cory D. Payne/U.S. Air Force via AP
Les Etats-Unis envoient de nouvelles cargaisons d’armement à Israël / Le Journal horaire / 1 min. / le 14 octobre 2024

08h00

La frappe israélienne qui a blessé des secouristes de la Croix-Rouge dimanche est "inacceptable"

Plusieurs secouristes de la Croix-Rouge libanaise ont été blessés dimanche dans une frappe israélienne sur une maison dans le sud du Liban où ils effectuaient une mission avec des Casques bleus des Nations unies.

"Alors que l'équipe cherchait des victimes à secourir, la maison a été frappée pour la seconde fois, causant des commotions aux secouristes et des dégâts sur deux ambulances", indique l'organisation. Cette équipe, ajoute-t-elle, "avait été envoyée (...) en coordination avec la Force intérimaire des Nations unies (Finul) déployée dans le sud du Liban, quotidiennement bombardé par l'aviation israélienne.

La Croix-Rouge libanaise dénonce un acte "inacceptable". Sa porte-parole à Beyrouth, Mey Al Sayegh, appelle toutes les parties à respecter le droit international humanitaire. "Ce n'est pas acceptable. Les travailleurs humanitaires doivent être protégés. Il y a des règles simples en temps de guerre et elles doivent être respectées!", insiste-t-elle dans La Matinale lundi.

Et d'ajouter: "Depuis le début de l'escalade du conflit, nous avons appelé à la protection de nos travailleurs, à un accès plus sûr aux zones de conflit et sans restriction pour qu'ils puissent faire leur devoir. Et, évidemment, nous ne souhaitons pas assister à la même situation qu'à Gaza, où nous avons perdu 19 personnes et deux autres en Cisjordanie".

>> Ecouter l'intégralité de ses propos dans La Matinale :

Une frappe israélienne a blessé plusieurs secouristes de la Croix-Rouge dimanche dans le Sud du Liban (image d'illustration). [Reuters - Louisa Gouliamaki]Reuters - Louisa Gouliamaki
Secouristes de la Croix-Rouge libanaise blessés dans une frappe israélienne: un acte "inacceptable" / La Matinale / 1 min. / le 14 octobre 2024

07h50

Le Hezbollah dit avoir bombardé des forces israéliennes qui tentaient de s'"infiltrer" au Liban

Le Hezbollah a indiqué que ses combattants avaient tiré tôt lundi des obus sur des troupes israéliennes qui tentaient une "infiltration" dans le Sud-Liban, visant également des soldats israéliens dans un autre secteur de la frontière entre les deux pays.

"Lorsqu'une force d'infanterie ennemie a tenté de s'infiltrer sur le territoire libanais" près du village frontalier de Markaba, les combattants du Hezbollah ont pris pour cible cette force "avec des obus d'artillerie", a indiqué un communiqué du mouvement libanais, ajoutant que des combattants avaient visé des soldats israéliens ailleurs avec des roquettes, notamment dans la région de Labbouneh, à l'ouest.

02h50

Le Hezbollah menace Israël de nouvelles attaques

Le Hezbollah libanais a menacé lundi Israël d'autres attaques en cas de poursuite de son offensive au Liban, après une frappe de drones visant une position militaire au sud d'Haïfa qui a tué quatre soldats israéliens et blessé plus de 60 personnes, dont sept grièvement.

Il s'agit de la frappe la plus meurtrière en Israël depuis que le mouvement chiite armé libanais et Israël sont entrés en guerre ouverte le 23 septembre.

Dans un communiqué, le Hezbollah, soutenu par l'Iran et allié du Hamas palestinien, "promet à l'ennemi" que l'attaque "au sud de Haïfa n'est qu'un avant-goût de ce qui l'attend s'il décide de continuer ses agressions contre notre peuple".

00h30

Deux hôpitaux au nord de Gaza ravitaillés par une mission OMS-Croix-Rouge, selon le patron de l'OMS

Une mission conjointe de l'OMS et de la Croix-Rouge palestinienne a réussi samedi à évacuer des malades et ravitailler deux hôpitaux dans le nord de la bande de Gaza, a indiqué dimanche le patron de l'OMS sur le réseau social X.

"L'OMS et ses partenaires ont finalement réussi à atteindre les hôpitaux Kamal Adwan et Al-Sahaba hier (samedi) après neuf tentatives cette semaine", a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus.

"Les missions ont été accomplies alors que les combats se poursuivent", a insisté le Dr Tedros. Il a ajouté que les chauffeurs avaient été soumis à des traitements humiliants et même détenus pendant un temps à un checkpoint, "ce qui est inacceptable".

LUNDI 14 OCTOBRE

Une base militaire israélienne visée par le Hezbollah, quatre soldats tués

Le Hezbollah a annoncé avoir lancé dimanche des missiles sur une base militaire israélienne près d'Haïfa, dans le nord du pays, peu après avoir revendiqué une attaque de drones qui a tué quatre soldats et plus de 60 blessés, dont sept grièvement, selon un dernier bulletin.

Le mouvement islamiste pro-iranien a déclaré dans un communiqué que ses combattants avaient lancé "une salve de missiles sur la base de maintenance et de réhabilitation au sud d'Haïfa", plus grande ville du nord d'Israël, dédiant cette attaque à son ex-chef, Hassan Nasrallah, assassiné le 27 septembre par une frappe israélienne près de Beyrouth.

L'armée israélienne a elle fait état de quatre soldats tués et de sept militaires blessés sur le camp d'entraînement de la brigade Golani à Binyamina, au sud d'Haïfa.

Selon United Hatzalah, une organisation de secouristes bénévoles, l'attaque a blessé plus de 60 personnes à divers degrés.

>> Ecouter les précisions sur cette frappe du Hezbollah dans La Matinale :

Image d'un missile tiré par le Hezbollah depuis le Sud-Liban sur Israël le 11 octobre 2024. [EPA / Keystone - ATEF SAFADI]EPA / Keystone - ATEF SAFADI
Des drones du Hezbollah ont touché une base israélienne au sud d'Haïfa / La Matinale / 2 min. / le 14 octobre 2024

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