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Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russe

- Le gouvernement américain sortant aux Etats-Unis a annoncé vendredi avoir pris de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe, en coopération avec le Royaume-Uni. Sociétés du secteur, pétroliers et méthaniers, mais aussi intermédiaires et fournisseurs de services dans le secteur sont concernés par cette série de sanctions.

- Selon Joe Biden, ces sanctions mettent Vladimir Poutine en "mauvaise posture". Le président américain estime qu'il est "vraiment important de ne laisser aucun répit" à son homologue russe.

- Le président élu américain Donald Trump a affirmé jeudi qu'il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour "en finir" avec la guerre en Ukraine. "Il veut qu'on se rencontre", a déclaré le milliardaire républicain.

- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a de nouveau plaidé jeudi pour l'envoi de troupes occidentales en Ukraine avant "le nouveau chapitre" Trump.

- Washington annonce une nouvelle aide militaire de 500 millions de dollars à l'Ukraine

- Les forces russes sont parvenues à établir une tête de pont en franchissant l'Oskil, une rivière de l'est de l'Ukraine qui séparait jusqu'ici les positions des deux camps, selon Kiev.

- Une coalition de pays va fournir 30'000 drones à l'Ukraine, annonce Londres.

Suivi assuré par RTSinfo

17h55

L'Ukraine félicite les nouvelles sanctions, la Serbie s'inquiète

Les nouvelles sanctions américaines et britanniques visant le secteur énergétique russe sont "un coup important" porté à l'effort de guerre du Kremlin, s'est félicité le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

"Ces mesures portent un coup important au fondement financier de la machine de guerre russe en perturbant l'ensemble de sa chaîne d'approvisionnement", a-t-il salué sur les réseaux sociaux. "Moins la Russie tirera de revenus (de la vente, ndlr) de pétrole et d'autres ressources énergétiques, plus vite la paix sera rétablie", a-t-il ajouté.

Le président serbe Aleksandar Vucic a lui annoncé qu'il "parlera à Poutine" après l'annonce de ces sanctions car elles touchent aussi Petroleum Industry of Serbia (NIS), le seul fournisseur de gaz de son pays et détenue majoritairement par Gazprom.

"Je parlerai au président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, d'abord par téléphone, puis j'explorerai d'autres moyens de communications. Nous faisons face à des négociations difficiles concernant le renouvellement de l'accord gazier", avec la Russie a-t-il dit lors d'une conférence de presse à Belgrade.

17h05

Gazprom Neft dénonce des mesures "injustifiées et illégitimes"

L'entreprise pétrolière russe Gazprom Neft, filiale du grand groupe étatique Gazprom, a dénoncé la mise en place de sanctions américaines et britanniques la visant, des mesures selon elle "injustifiées et illégitimes".

"Gazprom Neft considère que la décision d'inclure ses actifs dans la liste des sanctions américaines est injustifiée et illégitime", a indiqué l'entreprise, citée par les agences de presse russes.

16h30

Washington et Londres annoncent de nouvelles sanctions contre le pétrole et le gaz russe

Le gouvernement américain sortant aux Etats-Unis a annoncé avoir pris de nouvelles sanctions contre le secteur énergétique russe pour saper "la plus grande source de financement du Kremlin" mise au service de l'effort de guerre en Ukraine. Les sanctions sont prises en coopération avec le Royaume-Uni, a précisé le gouvernement américain.

"S'attaquer aux compagnies pétrolières épuisera le trésor de guerre de la Russie, et chaque rouble que nous retirons des mains (du président russe Vladimir) Poutine contribuera à sauver des vies ukrainiennes", a justifié le chef de la diplomatie britannique David Lammy dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

La série de sanctions détaillée par le Département du Trésor vise notamment Gazprom et Sourgoutneftegaz, deux des principales sociétés russes du secteur. Elle vise également près de 200 pétroliers et méthaniers opérant depuis la Russie et présentés comme faisant partie de la "flotte fantôme" de Moscou. Un certain nombre des navires ciblés sont cependant enregistrés sous pavillon de la Barbade et du Panama.

Au-delà des producteurs et des navires, ces nouvelles sanctions visent également l'ensemble de la filière, ciblant notamment un certain nombre d'intermédiaires, de fournisseurs de services sur les champs pétroliers ainsi que des responsables politiques du secteur.

Elles passent également par l'interdiction, à partir du 27 janvier, de la fourniture de services proposés par des entreprises américaines spécialisées dans le secteur pétrolier à destination des entreprises visées, notamment dans l'assistance à l'extraction et à la production des produits pétroliers.

Une station de compression et de distribution de gaz près de Koursk (ouest de la Russie) (image d'illustration). [REUTERS - Sergei Karpukhin]
Une station de compression et de distribution de gaz près de Koursk (ouest de la Russie). [REUTERS - Sergei Karpukhin]

15h50

Vaste opération policière en Ukraine, contre des réfractaires à la mobilisation

La police ukrainienne a annoncé effectuer "plus de 600 perquisitions" dans le cadre d'une "opération spéciale" destinée à bloquer le passage illégal de la frontière par des hommes fuyant la mobilisation militaire. L'Ukraine doit en effet regarnir les rangs de son armée pour faire face aux assauts incessants des forces russes plus nombreuses et mieux équipées.

Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ont interdiction de quitter leur pays, sauf exception. Ceux voulant échapper à une éventuelle mobilisation franchissent donc la frontière illégalement.

"Plus de 600 perquisitions simultanées sont menées" à travers l'Ukraine chez "les organisateurs de groupements et leurs participants" qui ont aidé "des centaines d'hommes" à "franchir la frontière en contournant les points de passage officiels", a expliqué la police dans un communiqué.

Selon elle, 45 personnes sont soupçonnées d'avoir organisé ou participé aux filières permettant aux hommes d'échapper à l'armée. "Les enquêtes se poursuivent", a-t-elle dit sur Telegram.

Des estimations officieuses font état de milliers, voire de dizaines de milliers, d'Ukrainiens ayant pu partir illégalement grâce à des passeurs, à de faux papiers ou à des pots-de-vins versés aux gardes-frontières.

15h20

L'Ukraine affirme avoir frappé un dépôt de drones et de munitions en Russie

L'Ukraine a frappé vendredi matin un dépôt de munitions et une installation de stockage de drones dans le sud de la Russie, a affirmé une source au sein des services de sécurité ukrainiens (SBU).

"Des drones du SBU et un missile Neptune ont pris pour cible un entrepôt de munitions et de drones de reconnaissance près du village de Tchaltyr, dans la région de Rostov", a déclaré cette source.

Les autorités russes ont indiqué de leur côté qu'une installation industrielle située près du village de Tchaltyr, dans cette région frontalière de l'Ukraine, avait pris feu à la suite d'une attaque de drones, sans donner plus de détails.

Le gouverneur de la région de Rostov, Iouri Sloussar, a rapporté que l'Ukraine avait attaqué le secteur pendant la nuit et que la défense antiaérienne russe avait abattu 16 drones près de Tchaltyr.

Dans le village avoisinant de Krym, "un incendie est en train d'être éteint sur le territoire d'une entreprise de production, à la suite de l'attaque", a-t-il déclaré, ajoutant plus tard que le feu avait été éteint.

13h45

Deux navires de l'Otan en mer Baltique après les ruptures de câbles

L'Otan envoie deux navires pour surveiller les infrastructures sous-marines et la "flotte fantôme" de la Russie en mer Baltique après la récente rupture de câbles sous-marins, a déclaré la ministre des Affaires étrangères finlandaise Elina Valtonen.

La liaison à courant continu EstLink 2 et quatre câbles de télécommunications reliant la Finlande à l'Estonie ont été endommagés le jour de Noël, quelques semaines seulement après que d'autres câbles ont été sectionnés en mer Baltique. Dirigeants politiques européens et experts soupçonnent des actes de "guerre hybride" orchestrés par la Russie. En réaction, l'Alliance atlantique a annoncé, à la fin de 2024, qu'elle renforcerait sa présence militaire en mer Baltique.

>> Relire : L'ancre du bateau soupçonné dans l'affaire des câbles dégradés récupérée par la marine suédoise

Lundi, la Joint Expeditionary Force, dirigée par le Royaume-Uni et composée d'unités d'Etats nordiques et baltes, ainsi que des Pays-Bas, a fait savoir qu'elle renforcerait aussi sa surveillance des infrastructures sous-marines en mer Baltique en réponse aux récents incidents.

"La Finlande s'inquiète depuis longtemps des risques pour l'environnement et la sécurité maritime créés par la flotte fantôme utilisée par la Russie", a insisté Elina Valtonen. "Il est clair que la flotte fantôme constitue également une menace pour les infrastructures sous-marines essentielles", a-t-elle ajouté.

14h00

La Norvège veut de nouveau construire des abris antiaériens

Invoquant des risques de guerre, la Norvège a annoncé vendredi vouloir rétablir l'obligation de construire des abris antiaériens dans les nouveaux bâtiments. "A l'avenir, nous devons tenir compte et nous préparer à gérer des crises et des guerres", a déclaré la ministre norvégienne de la Justice Emilie Enger Mehl, également en charge des situations d'urgence.

Conjointement avec le Premier ministre Jonas Gahr Støre, Emilie Enger Mehl a présenté vendredi un Livre blanc sur la préparation du pays. Parmi une centaine de propositions, le gouvernement de centre gauche suggère de rétablir l'obligation de doter les nouveaux grands bâtiments d'abris antiaériens, expliquant que la guerre en Ukraine avait démontré leur nécessité.

Voisine immédiate de la Russie, la Norvège, membre de l'Otan, avait renoncé à une telle obligation en 1998, après l'implosion de l'URSS et la fin de la Guerre froide.

Augmenter le nombre de personnes mobilisables

Selon le Livre blanc, la Norvège dispose aujourd'hui d'abris ayant la capacité d'accueillir au total environ 45% de sa population, contre 90% en Finlande, 80% au Danemark et 70% en Suède.

Parmi les autres mesures envisagées, le gouvernement veut porter de 8000 à 12'000 le nombre de personnes mobilisables au sein de la Défense civile et accroître l'autonomie alimentaire pour atteindre un taux d'autosuffisance de 50% d'ici à 2030.

Il propose aussi de réfléchir à une meilleure coordination public-privé dans le domaine du cyber, de développer une nouvelle stratégie contre la désinformation ou encore de renforcer le contrôle sur la propriété foncière.

12h00

Vaste opération contre des réfractaires à la mobilisation en Ukraine

La police ukrainienne a annoncé vendredi mener "plus de 600 perquisitions" dans le cadre d'une "opération spéciale" visant à bloquer le passage illégal de la frontière par les hommes en âge de combattre.

Les hommes ukrainiens âgés de 18 à 60 ans ont interdiction de quitter le pays, sauf exception. Dès lors, ceux voulant échapper à une éventuelle mobilisation franchissent la frontière illégalement.

Milliers de départs illégaux

Des milliers, voire des dizaines de milliers d'Ukrainiens, selon des estimations officieuses, auraient pu partir illégalement grâce à des passeurs, de faux papiers ou des pots-de-vins payés aux gardes-frontières.

Des dizaines d'entre eux ont perdu la vie en tentant de traverser des rivières frontalières à la nage.

A la peine face aux troupes russes qui avancent depuis plus d'un an sur le front Est, l'armée ukrainienne a subi de lourdes pertes en trois ans de guerre et a du mal à regarnir ses rangs.

Émaillé de scandales, le système de mobilisation militaire est très critiqué en Ukraine et largement considéré comme inefficace, corrompu et injuste, ce qui a poussé le président Volodymyr Zelensky à limoger tous les responsables régionaux en charge de la mobilisation en 2023.

>> Réécouter le sujet de Tout un monde sur la mobilisation en Ukraine :

L'Ukraine mobilise 160'000 hommes face aux avancées russes et à la menace de renforts nord-coréens. [Keystone]Keystone
Comment l'Ukraine peut-elle mobiliser 160'000 hommes face à la Russie? / Tout un monde / 4 min. / le 31 octobre 2024

>> Lire aussi : La menace de la mobilisation forcée pèse de plus en plus sur les hommes ukrainiens

11h15

Vladimir Poutine "ouvert au contact" avec Donald Trump sans condition préalable

Le président russe Vladimir Poutine est "ouvert au contact" avec Donald Trump sans condition préalable, a annoncé vendredi le Kremlin. Il a salué la volonté de ce dernier de "résoudre les problèmes par le dialogue".

"Aucune condition n'est requise, ce qui est nécessaire, c'est un désir mutuel et une volonté politique de résoudre les problèmes par le dialogue", a déclaré à la presse le porte-parole de Vladimir Poutine, prêtant justement cette qualité au président élu américain, tout en précisant qu'il n'y avait pour l'heure aucun plan concret pour un entretien.

11h00

Trois morts et six blessés dans des frappes en territoire occupé

Trois personnes ont été tuées et six autres blessées vendredi dans des frappes ukrainiennes ayant visé deux villes de la région de Donetsk, dans l'est de l'Ukraine partiellement contrôlé par Moscou, ont indiqué les autorités locales et russes.

"Dans les heures de pointe matinales, l'ennemi a attaqué Donetsk et Svetlodarsk", a écrit sur Telegram le dirigeant de la région de Donetsk installé par Moscou.

Selon lui, une frappe ukrainienne a touché un immeuble résidentiel à Svetlodarsk où une femme a été tuée et quatre habitants ont été blessés. Une autre attaque, menée à l'aide de lance-roquettes de fabrication américaine HIMARS, a touché un supermarché à Donetsk, endommageant également des immeubles et des bâtiments administratifs avoisinants.

>> Les images du supermarché touché :

Une frappe ukrainienne en territoire occupé sur un supermarché fait deux morts
Une frappe ukrainienne en territoire occupé sur un supermarché fait deux morts / L'actu en vidéo / 43 sec. / le 10 janvier 2025

06h45

Emmanuel Macron et Keir Starmer s'entretiennent de l'Ukraine

Le président français Emmanuel Macron a rencontré jeudi soir au Royaume-Uni le Premier ministre britannique Keir Starmer, avec au coeur des discussions la situation en Ukraine. Ils "ont souligné la nécessité de l'unité en ces temps incertains" au niveau international, selon un porte-parole de Downing Street.

A propos de l'Ukraine, ils ont "réaffirmé leur volonté de se coordonner étroitement afin de soutenir" ce pays "aussi longtemps que nécessaire", indique un communiqué de l'Elysée.

Les deux dirigeants ont aussi souligné "l'importance de continuer à fournir les équipements nécessaires à la défense du territoire ukrainien, et de garantir un soutien financier durable à l'Ukraine au-delà de 2025". Ils ont insisté sur "l'importance d'offrir des garanties de sécurité à l'Ukraine".

A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les Européens s'interrogent sur les conditions des futures négociations de paix entre Moscou et Kiev, alors que le président américain élu a promis de mettre un terme rapide à la guerre.

VENDREDI 10 JANVIER

Donald Trump dit préparer une réunion avec Vladimir Poutine

Le président élu américain Donald Trump a affirmé jeudi qu'il était en train de préparer une rencontre avec le président russe Vladimir Poutine pour "en finir" avec la guerre en Ukraine. "Il veut qu'on se rencontre", a déclaré le milliardaire républicain.

"Nous sommes en train d'organiser cela", a ajouté Donald Trump avant une réunion avec des gouverneurs républicains dans sa résidence de Mar-a-Lago à Palm Beach, en Floride. "Nous devons en finir avec cette guerre, qui est un véritable gâchis."

Lors de sa séance annuelle de questions-réponses télévisée, le 19 décembre, Vladimir Poutine s'était dit prêt à rencontrer Donald Trump "à n'importe quel moment". "Si nous rencontrons un jour le président élu Trump, je suis sûr que nous aurons beaucoup de choses à nous dire", avait-il lancé.

Donald Trump, qui prendra ses fonctions le 20 janvier, a promis lors de sa campagne électorale de mettre un terme "en 24 heures" à la guerre en Ukraine. Il a déjà appelé à un "cessez-le-feu immédiat" et à des pourparlers.

21h15

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Rome pour rencontrer Giorgia Meloni

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé jeudi soir à Rome, où il a rencontré la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni, un ferme soutien de Kiev depuis le début de l'invasion russe, a-t-on appris de source diplomatique.

Giorgia Meloni "a réitéré le soutien global que l'Italie apporte et continuera d'apporter à la légitime défense de l'Ukraine (...) afin que Kiev puisse être dans les meilleures conditions possibles pour construire une paix juste et durable", ont indiqué les services de la dirigeante italienne.

Elle a également "exprimé sa solidarité envers les victimes des récents bombardements russes", dans un communiqué.

Dans un message sur X, Volodymyr Zelensky a remercié l'Italie pour son "soutien indéfectible", déclarant: "Ensemble, nous pouvons obtenir une paix juste et renforcer nos positions collectives."

Les deux dirigeants ont discuté du "renforcement de la sécurité, des développements de l'actualité mondiale et de la préparation de la conférence sur le redressement de l'Ukraine qui se tiendra cette année à Rome", a-t-il ajouté.

Au cours de sa conférence de presse annuelle jeudi, Giorgia Meloni a affirmé qu'elle ne prévoyait pas un retrait des Etats-Unis: "franchement, je ne vois pas un désengagement" américain, a-t-elle dit, ajoutant que Donald Trump "a justement dit 'parce que nous voulons la paix, nous n'abandonnerons pas l'Ukraine'".

Volodymyr Zelensky doit également rencontrer vendredi le président italien Sergio Matarella - dont le rôle est surtout honorifique -, selon son porte-parole.

19h15

Le chef du Pentagone appelle la coalition pro-Ukraine à "ne pas faiblir"

La coalition internationale de soutien militaire à l'Ukraine ne doit pas "faiblir", a enjoint jeudi le secrétaire à la Défense Lloyd Austin, à un moment où Kiev craint de perdre l'appui des Etats-Unis avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

"La coalition qui soutient l'Ukraine ne doit pas se dérober. Elle ne doit pas faiblir. Et elle ne doit pas échouer", a déclaré le ministre de Joe Biden, qui présidait pour la dernière fois le "groupe de contact" des partenaires de Kiev à Ramstein, base aérienne américaine en Allemagne.

18h05

Volodymyr Zelensky réclame plus d'aide

Volodymyr Zelensky a de nouveau plaidé jeudi pour l'envoi de troupes occidentales en Ukraine afin de "forcer la Russie à la paix" à un moment où Kiev craint de perdre le soutien des Etats-Unis avec le retour de Donald Trump à la Maison Blanche.

Le président ukrainien participait, avec le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin, à la dernière rencontre du "groupe de contact" des soutiens militaire de Kiev avant l'investiture du milliardaire républicain le 20 janvier.

Zelensky réclame plus d'aide et des troupes occidentales avant "le nouveau chapitre" Trump. [KEYSTONE - RONALD WITTEK]
Zelensky réclame plus d'aide et des troupes occidentales avant "le nouveau chapitre" Trump. [KEYSTONE - RONALD WITTEK]

Le retour de Donald Trump à la Maison Blanche marquera l'ouverture d'un "nouveau chapitre" pour les Européens, a déclaré Volodymyr Zelensky.

Il dit y voir aussi une "période d'opportunités", même si Donald Trump affiche son scepticisme sur les milliards d'aide dépensés par Washington pour soutenir Kiev contre l'invasion russe déclenchée il y a près de trois ans, le 24 février 2022.

Le déploiement de troupes occidentale en Ukraine, une proposition qui suscite de vives réserves dans plusieurs Etats européens, est "l'un des meilleurs instruments" pour "forcer la Russie à la paix", a martelé le chef de l'Etat ukrainien.

17h20

30'000 drones pour l'Ukraine

Une coalition internationale visant à fournir des drones à l'Ukraine, co-dirigée par le Royaume-Uni et la Lettonie, va envoyer 30'000 nouveaux engins à Kiev, a annoncé jeudi le ministère britannique de la Défense.

Ce groupe, formé début 2024, a passé une commande d'une valeur de 45 millions de livres (54 millions de dollars) pour acquérir ces drones, selon un communiqué.

16h40

L'armée russe a franchi l'Oskil, une rivière de l'est de l'Ukraine

Les forces russes sont parvenues à établir une tête de pont en franchissant l'Oskil, une rivière de l'est de l'Ukraine qui séparait jusqu'ici les positions des deux camps, a annoncé jeudi un responsable local, un nouveau signe des difficultés que rencontre Kiev sur le front.

L'armée russe avait tenté ces derniers mois plusieurs fois de traverser ce cours d'eau qui prend sa source en Russie, où il est appelé Oskol, et qui passe notamment par la ville disputée de Koupiansk.

Les soldats russes avaient aisément franchi cette rivière dans les premières semaines de l'invasion en 2022, avant d'être repoussés au-delà quelques mois plus tard par une contre-offensive ukrainienne.

13h00

Washington annonce une nouvelle aide militaire de 500 millions de dollars à l'Ukraine

Le secrétaire à la Défense, Lloyd Austin, a annoncé jeudi une nouvelle aide militaire américaine à l'Ukraine pour un montant d'environ 500 millions de dollars. "Le combat de l'Ukraine nous concerne tous", a affirmé Lloyd Austin qui mène sa dernière réunion du "groupe de contact" des partenaires de Kiev à Ramstein, une base aérienne américaine non loin de Francfort.

12h50

Le Kremlin refuse d'admettre une responsabilité dans le crash de l'avion azerbaïdjanais

Le Kremlin a refusé à nouveau jeudi d'admettre une responsabilité dans le crash d'un avion d'Azerbaijan Airlines fin décembre, malgré l'insistance de Bakou, qui affirme que l'appareil a été abattu par des tirs russes.

Moscou n'a ni démenti ni confirmé cette version des faits, nourrissant la colère de l'Azerbaïdjan, un pays du Caucase allié de la Russie. La catastrophe a coûté la vie à 38 personnes.

Questionné jeudi sur ces accusations azerbaïdjanaises, le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, a botté en touche, disant seulement espérer une "enquête objective et impartiale".

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