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Les nouveaux dirigeants de l'UE en visite à Kiev pour leur premier jour de mandat

- La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et le président du Conseil européen Antonio Costa, tous deux récemment nommés, sont arrivés à Kiev dimanche pour une visite symbolique de soutien à l'Ukraine, au premier jour de leur mandat.

- Pour "mettre fin à la phase chaude de la guerre", le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt vendredi à des concessions. Dans une interview avec la chaîne britannique Sky New, il a laissé entendre qu'il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe (environ un cinquième de l'Ukraine), si l'Otan s'engageait à protéger le reste du territoire ukrainien.

- L'Ukraine a annoncé vendredi avoir été visée par 132 drones russes pendant la nuit, une attaque qui a fait un mort et huit blessés, au lendemain de frappes massives ayant visé les infrastructures énergétiques du pays.

- L'armée russe a revendiqué la prise d'un nouveau village dans le sud du Donbass, région de l'est de l'Ukraine que Moscou veut conquérir et où les troupes russes ont accéléré leurs avancées cet automne.

Suivi assuré par RTSinfo

20h10

Volodymyr Zelensky appelle à convaincre les "sceptiques" sur une entrée de l'Ukraine dans l'Otan

Le président ukrainien a déclaré dimanche que les Etats-Unis avaient encore le temps de convaincre les "sceptiques" en Europe sur le bien-fondé d'une invitation à l'Ukraine pour entrer dans l'Otan.

Au cours d'une conférence de presse, Volodymyr Zelensky a dit qu'une telle invitation devrait concerner l'ensemble du territoire ukrainien tout en admettant que le mécanisme de sécurité collective de l'alliance militaire transatlantique (Otan) ne pourrait pas s'appliquer aux régions occupées par la Russie.

"Il reste deux mois avec l'actuelle administration américaine (Biden)", a-t-il déclaré. "Ils ont de l'influence sur les Européens sceptiques quant à notre futur (dans l'Otan)".

17h50

Les avancées s'accélèrent pour la Russie à l'est

L'armée russe a revendiqué dimanche la capture de deux nouveaux villages dans l'est de l'Ukraine, Illinka et Petrivka, dans une région où ses avancées se sont accélérées à un niveau qui n'avait plus été vu depuis les toutes premières semaines de la guerre.

L'Ukraine a aussi été visée ces dernières semaines par plusieurs vagues de frappes visant ses infrastructures énergétiques, qui ont provoqué des coupures massives de courant à l'approche de l'hiver.

14h45

Une invitation à rejoindre l'Otan est "nécessaire à la survie" de l'Ukraine

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a assuré dimanche qu'une invitation à intégrer l'Otan était "nécessaire à la survie" de l'Ukraine, près de trois ans après le début de l'invasion russe du pays.

A l'issue d'une rencontre avec des dirigeants de l'UE à Kiev, Volodymyr Zelensky a également affirmé que l'Ukraine avait besoin de plus d'armes et de garanties de sécurité avant d'accepter d'entamer des négociations avec la Russie pour mettre fin à l'invasion du pays.

"L'invitation de l'Ukraine à adhérer à l'Otan est nécessaire à notre survie", a-t-il encore plaidé, alors que Moscou affirme avoir lancé son invasion pour empêcher notamment un rapprochement entre Kiev et l'Alliance atlantique.

"Ce n'est que lorsque nous aurons tous ces éléments et que nous serons forts que nous devrons établir (...) l'ordre du jour de la réunion avec les assassins", a déclaré le président.  

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) et le président du Conseil européen Antonio Costa (à gauche) donnent une conférence de presse à l'issue de leur entretien à Kiev, le 1er décembre 2024. [AFP - SERGEI SUPINSKY]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky (à droite) et le président du Conseil européen Antonio Costa (à gauche) donnent une conférence de presse à l'issue de leur entretien à Kiev, le 1er décembre 2024. [AFP - SERGEI SUPINSKY]

08h30

L'Ukraine, le plus grand champ de mines du monde

Environ un quart du territoire ukrainien est confronté à ces dispositifs sournois et dévastateurs que représentent les mines: il est facile de les planter, mais les retirer est un travail long et coûteux - "Nous avons peur, surtout pour les enfants", témoignent des habitants.

>> En lire plus : L'Ukraine, le plus grand champ de mines du monde

DIMANCHE 1ER DECEMBRE

Les nouveaux dirigeants de l'UE en visite à Kiev pour leur premier jour de mandat

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et le président du Conseil européen Antonio Costa, tous deux récemment nommés, sont arrivés à Kiev dimanche pour une visite symbolique de soutien à l'Ukraine, au premier jour de leur mandat.

Ce voyage intervient alors que les tensions sont au plus haut entre Moscou et les Occidentaux après des frappes par l'Ukraine de missiles américains et britanniques sur le sol russe et le tir par la Russie d'un missile hypersonique expérimental.

La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas et le président du Conseil européen Antonio Costa, sont arrivés à Kiev dimanche pour une visite symbolique de soutien à l'Ukraine, au premier jour de leur mandat. [KAJA KALLAS/X]
La cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas (gauche) et le président du Conseil européen Antonio Costa (centre), sont arrivés à Kiev dimanche pour une visite symbolique de soutien à l'Ukraine, au premier jour de leur mandat. [KAJA KALLAS/X]

"Nous sommes aux côtés de l'Ukraine"

La nouvelle équipe dirigeante de l'Union européenne tient à afficher un soutien ferme à l'Ukraine au moment où ses forces reculent sur le front.

"Nous sommes venus pour faire passer un message clair: nous sommes aux côtés de l'Ukraine et nous continuons à lui apporter tout notre soutien", a déclaré Antonio Costa aux journalistes qui l'accompagnent.

Peu de chances d'adhésion rapide à l'Otan

"La situation en Ukraine est très, très grave, mais il est clair qu'elle a également un coût très élevé pour la Russie", a assuré Kaja Kallas, ancienne Première ministre de l'Estonie, réputée pour être une partisane d'une ligne dure face à Moscou.

Cette dernière a affirmé de son côté que "la garantie de sécurité la plus forte est l'adhésion à l'Otan". Les diplomates occidentaux estiment cependant qu'il y a peu de chances que l'Alliance accorde prochainement à l'Ukraine le statut de membre, compte tenu de l'opposition d'un grand nombre de pays qui craignent d'être entraînés dans une guerre directe avec la Russie.

19h30

Quatre morts et 21 blessés dans une frappe russe sur Dnipro

Au moins quatre personnes ont été tuées et 21 blessées samedi dans une frappe de missile russe près de Dnipro, dans le centre-est de l'Ukraine, ont annoncé les autorités.

"Une opération de sauvetage est en cours dans le district de Dnipro après un tir de missile" qui endommagé un bâtiment résidentiel et un magasin, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky sur Telegram.

La ville de Dnipro, qui comptait 970'000 habitants avant la guerre, avait été visée le 21 novembre par un tir du missile expérimental hypersonique russe "Orechnik". Cette frappe avait ciblé une importante usine militaire qui fabrique notamment des composants pour missiles.

19h05

La proposition de Volodymyr Zelensky est liée aux circonstances, selon Alexandre Vautravers

"Volodymyr Zelensky a plusieurs fois ouvert des fenêtres ou des portes pour des négociations de paix", même s'il y avait à chaque fois "une série de conditions inacceptables pour la Russie", indique Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la revue militaire suisse, samedi dans l'émission de la RTS Forum.

Le président ukrainien serait prêt à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe en cas d'accord sur des garanties de protection de l'Otan aux territoires contrôlés par Kiev. Mais si l'Otan est prête à soutenir l'Ukraine, "la volonté d'intégrer le pays n'est pas d'actualité". "C'est un processus qui va être très long et qui, en réalité, ne peut pas être accompli du moment que l'Ukraine est en guerre, du moment qu'elle revendique des territoires qui seraient occupés par une puissance étrangère", développe Alexandre Vautravers.

Alors que Kiev a jusqu'à présent toujours exclu de céder des territoires en échange de la paix, les propos de Volodymyr Zelensky sont à remettre dans le contexte actuel. Les forces russes ont engrangé ces dernières semaines, à une vitesse inédite depuis début 2022, des gains territoriaux face à une armée ukrainienne affaiblie.

L'autre point est "le possible changement de politique américain vis-à-vis de l'Ukraine". Alexandre Vautravers "ne pense pas que Donald Trump va retirer son soutien", mais "on va passer à une autre vitesse, on va changer les modalités des accords" ce qui produira une "phase de flottement" compliquée pour les Ukraniens.

>> Ecouter l'interview d'Alexandre Vautravers :

Alexandre Vautravers, rédacteur en chef de la Revue militaire suisse et chercheur associé au Geneva Centre for Security Policy. [RTS]RTS
Volodymyr Zelensky ouvert à faire des concessions territoriales: interview d'Alexandre Vautravers / Forum / 3 min. / samedi à 18:08

SAMEDI 30 NOVEMBRE

Volodymyr Zelensky disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a laissé entendre vendredi soir qu'il était disposé à attendre avant de récupérer les zones occupées par l'armée russe – environ un cinquième de l'Ukraine – si l'OTAN s'engageait à protéger le reste du territoire ukrainien, afin d'offrir la sécurité au reste du pays et de mettre fin aux combats. 

>> Ecouter les explications dans le 12h30 :

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, le 24 février 2023 à Kiev. [Keystone]Keystone
Volodymyr Zelensky se dit prêt à des concessions territoriales: scepticisme chez les spécialistes / Le 12h30 / 2 min. / samedi à 12:32

"Si nous voulons mettre fin à la phase chaude de la guerre, nous devons placer sous l'égide de l'Otan le territoire de l'Ukraine que nous contrôlons", a déclaré le président à la chaîne britannique Sky News, selon une traduction en voix off de ses propos en anglais.

Mais "si nous parlons de cessez-le-feu, nous avons besoin de garanties que Poutine ne reviendra pas [en Ukraine]", a poursuivi le président ukrainien. "C'est ce que nous devons faire rapidement. Ensuite l'Ukraine pourra récupérer l'autre partie de son territoire par des voies diplomatiques", a-t-il ajouté.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en octobre 2024. [REUTERS - Andrii Nesterenko]
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky en octobre 2024. [REUTERS - Andrii Nesterenko]

La Russie veut davantage de territoire

Moscou contrôle environ 18% du territoire internationalement reconnu de l'Ukraine, en comptant la péninsule de Crimée qu'elle a annexée en 2014. La Russie a aussi annexé les oblasts (régions) de Donetsk, Kherson, Lougansk et Zaporijjia, même si elle ne les contrôle pas entièrement.

Kiev avait jusqu'à présent toujours exclu de céder des territoires en échange de la paix. Vladimir Poutine, de son côté, exige que l'armée ukrainienne se retire de davantage de territoires et se refuse à toute adhésion de son adversaire à l'Otan.

>> Voir aussi le sujet dans le 12h45 :

Pour la première fois, Volodymyr Zelensky évoque les contours d'un cessez-le-feu en Ukraine
Pour la première fois, Volodymyr Zelensky évoque les contours d'un cessez-le-feu en Ukraine / 12h45 / 1 min. / samedi à 12:45

19h15

Le groupe autrichien Raiffeisen se retire de Biélorussie

Le groupe bancaire autrichien Raiffeisen a annoncé vendredi avoir vendu sa filiale en Biélorussie à un opérateur des Emirats arabes unis, Soven 1 Holding, alors qu'il demeure très critiqué pour son activité en Russie. "Il s'agit d'une étape importante dans notre engagement à réduire notre exposition à l'Europe de l'Est", a indiqué l'entreprise, toujours active en Russie malgré les appels de la Banque centrale européenne (BCE) à partir.

"Il y a un impact négatif d'environ 830 millions d'euros sur les résultats", a-t-elle précisé, alors que sa filiale Priorbank JSC est l'un des établissements bancaires les plus importants de Biélorussie. Selon son rapport annuel, Priorbank est la troisième banque du pays avec 940'000 clientes et clients. Raiffeisen était présent depuis 2003 en Biélorussie.

L'image déjà ternie de Raiffeisen a aussi été affectée en juin par une amende record de plus de 2 millions d'euros pour des contrôles défaillants en matière de lutte contre le blanchiment d'argent, des accusations réfutées par l'établissement, qui a fait appel. En mai, la banque autrichienne avait abandonné un montage complexe impliquant l'oligarque russe Oleg Deripaska, visé par des sanctions occidentales, pour récupérer ses avoirs gelés en Russie, face aux réticences notamment américaines.

18h10

Emmanuel Macron dénonce la "logique d'escalade" de Moscou

Le président français Emmanuel Macron a dénoncé une "logique d'escalade inacceptable" de la Russie en Ukraine et martelé que la France continuerait d'aider Kiev aussi "intensément et longtemps" que nécessaire malgré les menaces russes.

"La Russie continue de poursuivre un dessein révisionniste, brutal et impérialiste", a-t-il dit lors d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Cette logique d'escalade n'aura "pas raison de notre détermination à continuer d'aider l'Ukraine", a-t-il ajouté.

16h50

L'Ukraine attend de l'Otan une invitation formelle à intégrer ses rangs

Le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andriy Sybiha a adressé une lettre à ses homologues de l'Otan pour les presser d'inviter Kiev à intégrer l'Alliance atlantique lors de leur réunion la semaine prochaine à Bruxelles, une première étape vers l'adhésion formelle.

Le traité de l'Otan souligne que l'alliance est ouverte à l'adhésion de tout "Etat européen susceptible de favoriser le développement des principes du présent Traité et de contribuer à la sécurité de la région de l’Atlantique Nord".

Les Etats "intéressés", à l'instar de l'Ukraine, doivent manifester leur volonté d'adhésion et attendre en retour une invitation qui doit être acceptée à l'unanimité des membres de l'Otan. Si l'unanimité est acquise, les négociations d'adhésion peuvent débuter.

15h50

En Europe, la Russie mène une campagne de sabotages "d'une témérité stupéfiante" selon le MI6

La Russie mène une campagne de sabotage en Europe "d'une témérité stupéfiante" tout en intensifiant sa doctrine nucléaire pour effrayer les autres pays et les dissuader de soutenir l'Ukraine, a déclaré vendredi Richard Moore, le chef du MI6, le renseignement extérieur britannique, dans un discours prononcé à l'ambassade du Royaume-Uni à Paris.

Face aux alliés européens indécis et aux éventuels sceptiques de la future administration de Donald Trump quant au soutien à l'Ukraine, le chef du MI6 estime que le coût de l'inaction serait beaucoup plus élevé. Pour lui, si le président russe Vladimir Poutine parvenait à réduire l'Ukraine à un Etat vassal, il ne s'arrêterait pas là. "Notre sécurité – britannique, française, européenne et transatlantique – sera mise en péril", a-t-il déclaré. "Si Poutine réussit, la Chine en mesurera les conséquences, la Corée du Nord sera enhardie et l'Iran deviendra encore plus dangereux", a-t-il averti.

Accroître la pression sur l'Occident

Les déclarations de Richard Moore font suite à celles d'autres chefs des services de renseignement occidentaux qui mettent en garde contre l'intensification du sabotage russe. L'Otan et les services de renseignement des pays occidentaux ont accusé la Russie d'être à l'origine d'un nombre croissant d'activités hostiles dans la région euro-atlantique, allant de cyber-attaques répétées à des incendies criminels liés à Moscou.

Des sources familières avec les services de renseignement américains ont déclaré à Reuters cette semaine que la Russie pourrait étendre sa campagne de sabotage contre des cibles européennes afin d'accroître la pression sur l'Occident pour son soutien à Kiev.

14h10

L'Ukraine a obtenu de la Russie les corps de 502 de ses soldats

Les autorités ukrainiennes ont annoncé que la Russie leur avait remis les corps de 502 soldats, tués dans la guerre entre les deux pays, sans dire cependant s'il s'agissait d'un échange.

"Les corps de 502 défenseurs tombés au combat ont été rapatriés sur le territoire sous contrôle du gouvernement ukrainien", a affirmé l'organisme de coordination pour les prisonniers de guerre.

Deuxième rapatriement ce mois-ci

C'est le deuxième rapatriement de ce type ce mois-ci, Kiev ayant récupéré début novembre les corps de 563 soldats.

Les corps "seront identifiés dans les plus brefs délais", a précisé l'organisme de coordination pour les prisonniers de guerre. Selon cette source, 397 corps proviennent de la région de Donetsk, épicentre des combats et zone où les forces russes progressent face à une armée ukrainienne qui manque d'armements et d'hommes.

Kiev n'a pas précisé si l'Ukraine avait remis en échange à la Russie les corps de ses soldats tués, et les autorités russes, qui ne parlent presque jamais des pertes en Ukraine, ne font pas état de tels échanges.

12h00

Le CERN clôt sa coopération avec la Russie et la Biélorussie

Comme annoncé, l'accord de coopération de l'Organisation européenne pour la recherche nucléaire (CERN) avec la Russie et la Biélorussie prend fin ce samedi. Cette décision est une conséquence de l'incursion militaire russe en Ukraine.

En réaction à la tentative d'invasion russe de l'Ukraine en février 2022, les 24 pays membres du CERN avaient décidé en décembre 2023 de mettre fin à la coopération avec la Russie et son allié biélorusse.

Cette mesure entre en vigueur le 30 novembre pour Moscou et est déjà en vigueur depuis le 27 juin pour Minsk. Les deux pays étaient liés au CERN par des accords de cinq ans, et l'organisation a décidé de les résilier à leur échéance.

Actuellement, moins de 350 scientifiques sont rattachés à un institut russe concerné par cette décision, et la plupart n'habitent pas à Genève, a indiqué le CERN. Les relations avec des scientifiques russes rattachés au CERN dans le cadre d'autres accords avec des institutions non russes seront poursuivies.

11h00

La Russie revendique la conquête d'un nouveau village dans l'est de l'Ukraine

L'armée russe a revendiqué la prise d'un nouveau village dans le sud du Donbass, région de l'est de l'Ukraine que Moscou veut conquérir et où les troupes russes ont accéléré leurs avancées cet automne.

"Le groupement 'Sud' des forces russes (...) a libéré la localité de Rozdolné", a déclaré le ministère russe de la Défense. Celui-ci évoque aussi la prise d'un autre village de la région de Donetsk, mais sa localisation exacte n'a pas été précisée.

09h15

Un réseau d'ONG appelle Kiev à "rejeter" les mines américaines

Le réseau Campagne internationale pour l'interdiction des mines antipersonnel (ICBL), prix Nobel de la paix en 1997, appelle l'Ukraine à renoncer aux mines antipersonnel proposées par les Etats-Unis, a indiqué vendredi sa directrice.

"Nous espérons vivement que les mines offertes par les Etats-Unis seront fermement rejetées par l'Ukraine", a déclaré Tamar Gabelnick, depuis Siem Reap, au Cambodge, où se tient depuis lundi une conférence internationale sur l'avancée de la Convention d'Ottawa portant sur l'interdiction des mines antipersonnel dans le monde.

Kiev a ratifié le traité, qui englobe 164 pays et territoires, mais pas Washington, ni Moscou, dont l'armée est accusée par l'Ukraine de disséminer à grande échelle ces engins explosifs sur son territoire. Environ 25% du pays est concerné, selon les Nations unies.

08h15

La Russie dit avoir abattu 47 drones ukrainiens, un site industriel en feu

L'armée russe a annoncé vendredi avoir abattu dans la nuit 47 drones ukrainiens qui ont visé essentiellement la région de Rostov, frontalière de l'Ukraine, où un important incendie s'est déclaré sur un site industriel.

"Les systèmes de défense antiaérienne russes ont détruit 47 drones aériens ukrainiens", dont 29 appareils au-dessus de la région de Rostov (sud) qui abrite le QG de l'opération russe en Ukraine, a indiqué l'armée dans un communiqué.

Dans la région de Rostov, un important incendie s'est déclaré sur "un site industriel" dans le district Kamenski, et plus de cent pompiers y ont été dépêchés, selon le gouverneur local Iouri Sliosuar qui a fait état sur Telegram d'une "attaque de drones massive" ayant visé sa région.

Selon des médias locaux, l'attaque aurait provoqué un incendie dans un dépôt de pétrole situé près de Kamensk-Chakhtinski.

VENDREDI 29 NOVEMBRE

Le ministre russe de la Défense en visite en Corée du Nord

Le ministre russe de la Défense, Andreï Belooussov, est arrivé vendredi en visite en Corée du Nord, ont rapporté les agences de presse russes en citant un communiqué de l'armée russe.

Au cours de cette "visite officielle" à Pyongyang, allié de Moscou et qui est lié avec la Russie par un traité de défense mutuelle, Andreï Belooussov va s'entretenir avec un certain nombre de "responsables militaires et militaro-politiques" nord-coréens, indique le communiqué, sans plus de précisions.

Andreï Belooussov a été accueilli à son arrivée à l'aéroport de Pyongyang par son homologue nord-coréen, le général No Kwang Chol, selon la même source.

La Russie et la Corée du Nord sont unies par un traité de défense mutuelle, signé en juin et ratifié récemment.

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